Sophie Pétronin au Mali : une « irresponsabilité » selon Gabriel Attal

2

L’ex-otage française, une humanitaire de 76 ans retenue pendant quatre ans, aurait regagné le Mali en mars 2021 en passant par le Sénégal.

Lercredi 3 novembre, le gouvernement a déploré le retour au Mali de l’ancienne otage française Sophie Pétronin, par la voix de son porte-parole. Gabriel Attal a dénoncé une « forme d’irresponsabilité » vis-à-vis de « sa sécurité » mais aussi vis-à-vis « de la sécurité de nos militaires ».

Le secrétaire d’État a ainsi confirmé le retour au Mali, annoncé par plusieurs médias français, de la septuagénaire, qui avait été enlevée en décembre 2016 à Gao avant d’être libérée en octobre 2020. L’ancienne humanitaire a vraisemblablement regagné Bamako en passant par le Sénégal en bus. Selon Mediapart, l’ancienne otage est retournée au Mali en mars dernier, une information que Gabriel Attal n’a pas souhaité commenter.

Les autorités maliennes souhaitent l’appréhender
« Lorsque nous avons des ressortissants qui sont pris en otage à l’étranger, ce sont nos militaires qui vont les secourir au péril de leur vie. Nous avons des soldats qui ont été tués dans le cadre d’opérations pour aller secourir des otages qui avaient été faits prisonniers dans des pays étrangers », a souligné Gabriel Attal, tout en demandant du « respect pour nos soldats ».

Le Quai d’Orsay suit cette situation de « très près », sans donner pour autant donner plus de précisions sur la situation de Sophie Pétronin. Toujours selon ces médias français, les autorités maliennes ont fait savoir samedi qu’elles souhaitaient « l’appréhender » et ont diffusé un avis de recherche. En octobre 2020, sans véritable consultation avec Paris, le nouveau régime malien avait décidé de libérer plusieurs dizaines de prisonniers arrêtés pendant des opérations anti-djihadistes, contre quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin.

Source: https://www.lepoint.fr/

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Mme Sophie Pétronin travaillait avec les djihadistes depuis des décennies. La preuve, elle filmait leurs scènes d’entrainement (des enfants soldats à l’époque) qu’elles faisait visionner à ses amis de Bamako. Elle parle parfaitement les langues locales de la région. Son retour au Mali est aussi un grand danger pour le Mali, nos militaires et nos populations. Je compte sur l’efficacité de nos services pour l’appréhender au plus vite, mais aussi sur la collaboration de nos populations.
    Sans la complicité de certains de nos religieux et le “larbinisme” installé au cœur de nos services de défenses et de sécurité, jamais elle n’aurait pu franchir les frontières du Mali.
    C’est dire à nos plus haute autorités que le temps n’est plus à la génuflexion devant certains leaders religieux de notre pays. La survie du Mali en tant que nation en dépend.

Comments are closed.