Sommet extraordinaire du G5 Sahel au Mali : IBK persiste et signe d’aller au référendum

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En compagnie de ses pairs du Burkina, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et de la France, le président malien n’entend point lâcher prise. Il est décidé à organiser le référendum qui pour lui permettra au Mali de sortir de cette instabilité qui perdure. C’était lors de la conférence de presse de fin du sommet qu’il a animée avec le président Emmanuel Macron de France. Qui a indiqué ne pas s’immiscer dans la vie d’un Etat souverain mais entend le soutenir pour la réalisation de la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015.

Le sommet qui a regroupé au bord du Djoliba, les présidents Emmanuel Macron (France), Idriss Deby Itno (Tchad), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Mahamadou Issoufou (Niger), Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie) et Ibrahim Boubacar Kéïta (Mali) a vu s’inviter l’actualité brûlante de l’heure au Mali, la question de la révision constitutionnelle.

En compagnie de ses pairs du Burkina, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et de la France, le président malien n’entend point lâcher prise. Il est décidé à organiser le référendum qui pour lui permettra au Mali de sortir de cette instabilité qui perdure. C’était lors de la conférence de presse de fin du sommet qu’il a animée avec le président Emmanuel Macron de France. Qui a indiqué de ne pas s’immiscer dans la vie d’un Etat souverain mais entend le soutenir pour la réalisation de la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015.

En effet, pour la formation de la force du G5 Sahel et de son fonctionnement, la France décide et détermine son soutien. Ainsi, le président Macron de promettre une aide financière et militaire à la force. Mais, il a exhorté ces pays à en démontrer l’efficacité face aux jihadistes. Alors, il indique que la France va apporter 70 véhicules tactiques et un appui opérationnel. Dans ce contexte, Macron soutient que : “Sur le volet militaire, c’est un effort équivalent à plus de 8 millions d’euros que la France consacre d’ici la fin de l’année.” Et au président français d’ajouter : “Pour garantir un soutien dans la durée, ce sera à vous et à vos armées de convaincre que le G5 peut être efficace, dans le respect des conventions humanitaires.” Pour lui, afin de convaincre d’autres partenaires à mettre la main à la poche, Macron monte au créneau : “Les résultats doivent être au rendez-vous pour convaincre nos partenaires.”

Décidé à tenir le référendum qui demeure son actuel cheval de bataille, le président IBK a indiqué qu’il va le tenir sans ambages ni anicroche. Pour lui, sans état d’âme ni aucune autre arrière-pensée de se maintenir au pouvoir ou de renforcement de son pouvoir, il s’agit simplement de faire sortir le Mali de la tragédie qu’il vit.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta a également déclaré que les cinq pays du “G5” évaluaient son coût total à 423 millions d’euros. Un financement loin d’être bouclé. Puisque l’Union européenne n’a que 50 millions d’euros. Alors, IBK d’indiquer que “chacun de nos Etats du G5 va faire l’effort de dix millions d’euros”.

Boubacar DABO

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