Le sommet extraordinaire du Groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel), s’est tenu hier dimanche 2 juillet à Bamako, avec comme invité d’honneur le président français Emmanuel Macron. Qui a réitéré son engagement à soutenir la lutte contre le terrorisme et les efforts de développement dans la zone du sahel.
C’est sous une pluie matinale, que les travaux du sommet extraordinaire du G5 Sahel se sont tenus sous l’égide de son président en exercice, Ibrahim Boubacar Keïta.
Fait remarquable ! le président de la République française, Emmanuel Macron a fait l’honneur à ses homologues du G5 Sahel d’honorer de sa présence au rendez-vous de Bamako, devant entériner la mise sur place de la force conjointe pour faire face au terrorisme, aux trafics transfrontaliers et aux crimes organisés.
Pour arriver à bout de ces fléaux qui terrorisent les peuples de la région sahélienne, voire du monde, les Chefs d’Etat du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Burkina Faso) et leurs partenaires européens sont engagés à conjuguer leurs efforts.
« La situation sécuritaire dans le Sahel est caractérisée par une sédimentation de la menace terroriste qui s’appuie sur des ramifications transfrontalières », dira le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita. Qui ajoutera que les différents groupes qui sévissent dans la région du sahel sont dotés d’importants moyens militaires, logistiques et financiers. Avant d’affirmer que la racine du mal se trouve en Libye et elle doit être soignée.
G5 Sahel, une nouvelle force de frappe !
Selon le président Ibrahim Boubacar Keïta, le mandat de la force conjointe, endossé par l’Union Africaine le 13 Avril 2017 porte principalement sur quatre points. A savoir : Combattre le terrorisme, le trafic de drogue, les trafics d’êtres humains en vue de créer un environnement sécurisé en éradiquant l’action des terroristes et des autres groupes criminels organisés afin de restaurer la sécurité et la paix conformément au droit international. Mais aussi, contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat et au retour des personnes déplacées ou réfugiées. Cela, par la mise en œuvre des actions en faveur du développement dans l’espace du G5 Sahel.
Composée de 10 000 hommes, le coût de son opérationnalisation est estimé, à 400 millions d’euros. Sur lesquels, l’Union Européenne (UE) a pris l’engagement de donner une enveloppe de 50 millions d’euros. Quant aux cinq Etats membres du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Burkina, Tchad) ils mettront chacun la main à la poche à hauteur de 10 millions d’euros, soit 6 milliards FCFA. Et le sommet extraordinaire de Bamako avait pour objectif entre autres : de faire le point des actions de défense et de sécurité engagées pour faire face aux menaces sécuritaires qui subsistent dans l’espace Sahélien, et auxquelles le G5 Sahel, la France et l’Europe sont confrontés et d’identifier les pistes d’un partenariat plus robuste avec la France, axé sur des investissements stratégiques et des financements prioritaires en vue de faire du Sahel un espace de paix, de stabilité et de développement.
Face à l’urgence le président français Emmanuel Macron demande d’agir vite.
« Les cinq pays que vous représentez et la France vivent au quotidien le poids de la menace terroriste, le dimanche 18 juin c’est Bamako qui, de nouveau, a été visée et plusieurs de nos ressortissants ont été victimes » a rappelé le président français. Qui a rendu hommage aux forces de défense et de sécurité pour leur intervention efficace et rapide. « Je sais le prix que payent les forces de défense et de sécurité de la région pour lutter contre ce fléau. Plus de 150 de leurs éléments ont été tués depuis février, dont plus de 80 au Mali, 30 au Niger 40 au Burkina Faso » a déploré le chef de l’Etat français. Qui poursuit plus loin en ajoutant que ces attaques renforcent profondément la détermination des Etats à lutter ensemble et de manière résolue contre le terrorisme.
Pour lui, c’est faire honneur aux terroristes que de parler d’une guerre. Car dit-il, pour faire une guerre il faudrait avoir un ennemi digne de ce nom. «Nous avons chaque jour à affronter des terroristes, des voyous, des assassins dont nous devons oublier le nom et le visage mais que nous devons avec constance et détermination, tous ensemble éradiquer » a-t-il dit.
Avant d’ajouter que le G5 Sahel est une dynamique et un mouvement profond que la France est fière d’accompagner. « Le G5 Sahel est davantage une initiative de coopération régionale, une communauté soudée déterminée pour faire face à un même défi » dit-il.
Pour lui, la force conjointe sera une force de plus et ne se substituera ni à la force Barkhane, ni à la MINUSMA. En guise de contribution, le président français a donné l’assurance que son pays apportera un soutien en conseil et accompagnement au combat, 70 véhicules tactiques, des matériels de communication, de protection aux unités du G5 Sahel.
« Le Sahel c’est désormais 50% du budget de notre coopération de sécurité et défense dans le monde » a-t-il révélé. En ajoutant que, la sécurité du continent africain et de l’Europe se joue dans le Sahel. Raison pour laquelle, dit-il, la France s’est engagée à consentir un effort de plus 8 millions d’euros d’ici la fin d’année.
Parlant du cas particulier du Mali, Emmanuel Macron, estime que sans le processus politique tous les efforts de sécurité sont illusoires.
« Le retour de la paix au Mali passe par la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation. Cher Ibrahim nous sommes là pour vous aider, pour que les progrès accomplis récemment puissent être approfondis» a déclaré le président Macron. Qui insiste en ajoutant que le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-rebelles et le retour de l’Etat sur l’ensemble du territoire sont des priorités à accomplir et qu’il faut aller vite. C’est-à-dire, basculer vers une nouvelle dynamique.
Moustapha Diawara
L’ABSENCE DU NIGERIA ET DE L’ALGERIE REND DIFFICILE CETTE MISSION .JE NE SAIS PAS COMMENT NOS DIRIGENTS NE VOIENT PAS CES OBSTACLES A LEUR VOLONTE DE LUTTER CONTRE LE TERRORISME DS LE SAHEL .C’EST AU SUD DE L’ALGERIE ET LE NORD DU NIGERIA OU CES BANDITS SE REFUGENT .ALORS UNE NOUVELLE REUNION MES PRESIDENT A ABUDJA POUR DEMANDER LE NIGERIA A APPORTER SON SOUTIENT A VOTRE CAUSE QUI POUR MA PART IRA A L’ECHEC ONMIS CES DEUX .NATIONS
Pour faire simple, en “mettant les petits plats dans les grands” de ce G5 Sahel qui pose problème avant même de tirer une seule balle sur les terroristes, je rejoins la position du Président Issoufou du Niger qui, interrogé par France 24 lors du Sommet de l’UA d’hier à Addis, s’est fendu d’une proposition “lumineuse” en disant que le G5 Sahel pourrait n’être qu’une Brigade Opérationnelle à constituer au sein de la MINUSMA, la question des 5.000 militaires à mobiliser par les 5 pays du Champ ainsi résolue et le financement déjà pris en charge par les Nations-Unies qui ont renouvelé le mandat de la MINUSMA pour un an.
Sincèrement
La Mauritanie n’est pas fiable, elle a naturalisé des milliers de touaregs maliens (ils vont servir de poil à gratter contre le Mali) et signé secrètement des accords avec les jihadistes pour s’éviter des attentats sur son sol car vu l’étendue du pays la RIM est incapable d’en assurer la sécurité pour manque d’effectifs!
G5 Sahel est un mort-né!!!!!!!!!!!!!!
C’est toi, foutanke-foutaise, qui n’a aucune crédibilité morale pour démontrer que la Mauritanie naturalise des touaregs maliens .
Au demeurant , c’est toi qui doit foutre le camp du Mali pour aller au Foutatoro du Ferlo du Sénégal ou au Foutadjallon en Guinée forestière .
En tout état de cause , tu n’es pas habileté à contrôler les touaregs qui se foutent de toi qui n’est qu’un moins que rien.
Sincèrement
Vous manquez d’arguments! Les TOUAREGS sont majoritaires dans le sud algérien pourquoi vous ne réclamez pas l’indépendance à Boutef’?
Je te copie mes sentiments sur la question touarègue au Mali, des propositions concrètes que j’avais émises, sur les foras internet maliens, depuis début 2012; lis et commente ma position qui n’est pas voilée!
Je suis déçu de Iyad ag Ghali, de Ibrahim ag Bahanga, des Mossa dag (Ghissa, Attaher, Chaghatma), de Bila ag Achérif et surtout de Ambéiri ag Ghissa (le Gardien du Temple Azawad-Gondwana de Kidal) ; une façon de dire que je fus déçu du projet original Azawadrêve du MPA, copié-collé par le MNA, réchauffé et instrumentalisé par le MNLA et utilisé « Cheval de Troie » par la CMA (coalition mafieuse des apatrides narcotrafiquants sahariens) ; pour argumenter mes récriminations , je donne à lire ce qui suit.
OCRS versus République des Lithamés
« Art.2 de LOI N° 57-27 DU 10 JANVIER 1957 CRÉANT UNE ORGANISATION COMMUNE DES RÉGIONS SAHARIENNES
« L’O.C.R.S. englobe, à l’origine, les zones suivantes, reparties entre l’Algérie, le Soudan, le Niger et le Tchad La commune mixte et l’annexe de Colomb-Béchar, la partie de l’annexe de Garyville, située au Sud des Monts des Ksours, les communes indigènes et les annexes de la Saoura, du Gourara, du Touat, et de Tindouf, la partie saharienne des cercles de Goundam, de Tombouctou et de Gao; Les parties sahariennes des communes mixtes de Laghouat et de Djelfa, les communes indigènes et annexes de Ghardaia, El Goléa et Ouargla, les communes mixtes de Tougourt et d’El Oued, Les communes mixtes et annexes du Tidikelt, des Ajjers et du Hoggar ; La partie Nord des cercles de Tahoua et d’Agadès, comprenant la totalité de la subdivision de Bilma, la région de Borkou Ennedi Tibesti. …» ; c’est ce vaste territoire saharien – partagé par 5 pays saharo-sahéliens indépendants, que Kadhafi, qui usé, de 1975 à 1980, des enfants touaregs maliens et nigériens émigrés affamés de la première sécheresse de 1973, en mercenaires embrigadés dans sa guerre de la bande d’Aozou (Nord du Tchad), en Palestine et au Liban – voulait aider, militairement, les jeunes touaregs dont il n’a plus besoin, à ériger en TOUAREGISTAN ; sa déstabilisation des pouvoirs en place n’a pas dépassé les « ventres mous (Mali et Niger), l’Algérie et le Tchad n’étant accessibles à sa propagande déstabilisatrice alors que ce sont biien les Sahara de ces deux pays qui valaient la peine d’un effort de soutien plus militaire qu’idéologique pour créer un foyer dédié aux touaregs sahariens, la France coloniale ne s’étant pas trompé d’objectif de se maintenir dans les paries sahariennes « utiles ».
Si, à la fin des années 1980-début des années 90, les Ichoumars ignares du MPA emmenés par le néanmoins ignare Iyad disposaient de bons conseillers en géostratégie politique, ceux-là leur auraient conseillé de ne pas tenter de libérer leur Azawadrêve qui n’occupe que la portion congrue du territoire de la défunte OCRS qui ne correspondait, en Janvier 1957, qu’à « … la partie saharienne des cercles de Goundam, de Tombouctou et de Gao dans la colonie Soudan Français” et même espace dans le Nord du Mali, en Mai 1990. Parce qu’un tel projet à minima est non englobant des défis de « la question touarègue » au Sahara qui, pour être bien prise en charge, devrait être négociée dans un vaste territoire anthropologiquement et socialement homogène et économiquement viable, à savoir le territoire défini par les colons français comme devant abriter, depuis 1957, l’OCRS, une sorte de « République des Lithamés».
Il n’est pas interdit de rêver autrement qu’en « azawad cauchemardesque » !
Sincèrement
Beaucoup de bruits; pour pas grand résultats sur le terrain. Que Dieu nous garde en vie en juillet 2018, l’heure du premier bilan.
Ca je comprends cela Goboro,
si au moins nous pouvions, en particulier le Maliba, faire de quoi Nous memes sans papa, maman, tonton, tantie ou je ne sais quoi…………ca serait SUPERRRRRRRR………….
Bref nous verrons bien.
Pauvres de Nous.
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