Les chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel se sont retrouvés, hier, lundi 6 février 2017 à Bamako, au Mali dans le cadre de la deuxième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel.
-Maliweb.net- Quatre Chefs d’Etat : Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby Itno (Tchad) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritani) qui ont rejoint, à Bamako, le chef de l’Etat, le président Ibrahim Boubacar Keïta, pour un sommet consacré à «la situation sécuritaire au Mali et son impact sur l’espace sahélien». A Bamako, les chefs d’Etat du G5 Sahel, étaient réunis pour trouver des solutions aux défis communs à leur espace sous régional. Au nombre de ces défis figure, en bonne place, la menace des groupes djihadistes qui livrent aux Etats riverains une guerre asymétrique avec des victimes au Mali et dans d’autres Etats voisins. Face à la situation, le président en exercice du G5 Sahel, le Président Idriss Deby, a prôné la fermeté et défendu l’idée de création d’une Force multinationale de sécurisation du Liptako-Gourma (FMS/LG) pour faire face aux menaces sécuritaires transfrontalières qui constituent, aujourd’hui, un frein au développement dans la bande Sahélo-Saharienne, en général, et le G5 Sahel en particulier. Cette force (en gestation dans le Liptako-Gourma) est appelée à devenir une composante de la Force conjointe du G5 Sahel dont la création a été proposée par les Chefs d’Etat, à l’issue du Sommet de N’Djamena, tenu le 20 novembre 2015. L’idée de la création de cette force (supplémentaire) a été beaucoup soutenue par les chefs d’Etat qui ont dressé, à Bamako, un tableau sombre de la situation sécuritaire dans le Sahel, marqué, aujourd’hui, par la montée de l’extrémisme violent, sa radicalisation, la prolifération des armes légères, le trafic de la drogue…Dans le communiqué, ayant sanctionné le Sommet de Bamako, les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont penchés sur la situation de la Mission Onusienne (MINUSMA). Tout en saluant le Conseil de Sécurité pour l’adoption de la résolution 22 95, donnant un mandat robuste à la MINUSMA, les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont déploré un fait : les innovations attendues de ce nouveau mandat tardent toujours à se faire voir sur le terrain.
Papa Sow