Compte tenu de la dégradation générales des conditions de vie dans les régions du nord, le Coren a demandé au populations sous occupation de se mobiliser en vue d’une résistance à l’envahisseur.
Depuis le 1er avril 2012, les trois régions du nord et plusieurs localités de celle de Mopti sont sous occupations de forces armées conjuguées, composées de rebelles séparatistes, d’islamistes radicaux et de trafiquants en tous genres. S’étant rendus maîtres des lieux, ces différents groupes armés font subir aux populations restées sur place un véritable calvaire fait de brimades, vexations, tortures morales et exactions physiques. A tel point que le Collectif des ressortissants du nord (Coren), exaspéré et révolté, est passé à la vitesse supérieure : la résistance populaire à l’occupant. Le lancement de cette campagne a été fait le mardi 15 mai, au siège du collectif sis à Baco Djicoroni ACI (Bamako), en présence de nombreux ressortissants du nord, mais aussi de sympathisants dont le Collectif des associations des ressortissants du Sahel occidental. Officiée par l’ancien député, Arboncana Boubèye Maïga, la cérémonie était présidée par le président actif du Collectif, Malick Alhousseïni. Lequel a précisé les raisons de cet appel. Selon lui, rien n’est fait par les autorités politiques et militaires pour faire de la libération du nord une priorité. Il affirme avoir rencontré le président de la République et le bureau de l’association des municipalités du Mali pour faire entendre le cri de colère et le ras-le-bol des populations sous occupation et de leurs parents qui ont pu quitter les zones de tensions mais qui ont peur pour elles.
Tout en saluant l’implication de la classe politique dont en particulier le Parena (qui organise une conférence sur la question), le Coren estime qu’il revient d’abord à ces populations séquestrées de s’organiser en vue de bouter hors de leurs localités respectives l’envahisseur. A cet effet, les manifestations des habitants de Tombouctou, vendredi 04 mai, et la révolte des jeunes de Gao, le 14 mai, ont été saluées et présentées comme les premiers jalons de la mobilisation générale pour une résistance populaire.
A Tombouctou, les populations sont sorties nombreuses pour protester contre la profanation du mausolée du saint Cheick Sidi Mahmoud Ben Amar par le mouvement jihadiste Ansar Eddine dirigé par Iyad Ag Ghaly que son passé de trafiquant de cigarettes, drogues et alcools sur la terre sainte d’Arabie Saoudite ne prédestine surtout pas à la fonction de jihadiste.
A Gao, face aux privations de leurs libertés de se divertir en écoutant de la musique, en buvant du thé en groupe, en faisant du sport, en regardant la télé ou la vidéo, les jeunes ont signalé leur ras-le-bol en affrontant à mains nues un occupant puissamment armé. Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à tirer à balle réelle, faisant plusieurs blessés. Toutefois, malgré le rapport de forces qui leur est défavorable, ces jeunes gens ont résisté et promis de ne jamais baisser les bras jusqu’à la libération totale de leurs terroirs.
Cet appel est contenu dans le communiqué n°02 du Coren. Il explique que c’est face aux brimades quotidiennes, humiliations de toutes sortes, au sentiment d’abandon que les populations ont fini par s’organiser pour résister. Cette résistance doit se faire à tous les niveaux (villages, quartiers, hameaux, communes, cercles et régions) et par tous les moyens possibles. Pour ce faire, le Coren « assure toutes les populations du nord…de son soutien et de sa détermination à les appuyer »
Pour mieux prouver la nécessité d’un sursaut salutaire, deux femmes du nord, l’une de la région de Tombouctou et l’autre de celle de Gao, ont été appelées à témoigner sur les atrocités auxquelles elles ont assistées avant de pouvoir s’éloigner. Notamment sur les cas de viol, de vol, de pillage et de saccage. La dame de Gao, Seyma Issa a toutefois expliqué que ce n’est pas parce que ces hommes sont lourdement armés que des populations se sont enfuies mais parce qu’ils s’en sont pris à leur dignité, à leur honneur, à leur vertu, à leur pudeur. Ils se sont adonnés à des pratiques que réprouve n’importe quelle morale.
Juste avant le mot de la fin du président du Coren, c’est Souleymane Coulibaly, représentant le Collectif des associations des ressortissants du Sahel occidental qui a pris la parole pour réaffirmer le soutien indéfectible de son organisation au Coren. Si le nord brûle, le feu ne peut que se propager dans le Sahel occidental, semblait-il dire, les populations des deux zones étant les mêmes.
Cheick Tandina
« Debout sur les remparts, nous sommes resolus de mourrir, pour l’Afrique et pour toi Mali…… »
LOGES, NOURRIS, BLANCHIS SOIGNES ET ARMES AVEC NOS MAIGRES RESSOURCES, ceux qui ONT prete ce serment ont fuit la bataille. Qui sechera nos larmes?
POPULATION DU NORD ET DU SUD, NOTRE SORT EST ENTRE NOS MAINS.
« Peut-on laisser ses ses attributs (t..es. ti..cu..les) dans la machoire du caiman et continuer a pecher du poisson? ».
Je pense que tout homme sense penserait d’abord a « liberer ses attributs » avant toute chose.
EH BIEN B.R.D.L DE M.R.D. LIBERONS D’ABORD LE NORD. NOTREATTRIBUT, C’EST LE NORD, NOTRE DIGNITE, C’EST LE NORD ET NOTRE HONNEUR, C’EST LE NORD!!!!
Nous aurons tout le temps de venir nous quereller pour pouvoir. Il ne va pas fuir, il serait toujours la.
AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE(les militaires du CNRD+E ont abdique)****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE NOUS LAISSERAIT RESPIRER.
Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.
IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.
« HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES
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