Situation sécuritaire dans le nord : Et si les groupes armés avaient peur de la négociation

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Nul n’ignore aujourd’hui les efforts consentis par le nouveau pouvoir dans la recherche d’une solution pacifique à la crise dite du Nord, parfois à l’encontre de la volonté du peuple malien. Cependant, au regard des récents événements qui ont secoué le Nord, on a le droit de se demander si réellement les groupes armés qui prennent le Nord de notre pays en otage ont la volonté de négocier.

 

 

Mnla (photo arichives)
Mnla (photo arichives)

En effet, à peine installé, le nouveau maître de Koulouba, Ibrahima Boubacar Keïta (IBK), a magnifié sa volonté de résoudre la crise sécuritaire qui sévit dans le nord de notre pays en s’inscrivant dans la droite ligne de l’Accord de paix préliminaire signé le 18 juin dernier à Ouagadougou.

Pour preuve, un ministère en charge du Développement des régions du Nord a été crée, ensuite une mission gouvernementale forte de trois ministres à savoir le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, le ministre de la Sécurité et le ministre de l’Administration territoriale et enfin l’audience accordée aux représentés des groupes armés (Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) à Koulouba et aujourd’hui la libération d’une cinquante de prisonniers.

 

 

Cependant, au moment où le peuple malien et l’ensemble de la communauté internationale commençaient à croire au retour de la paix dans cette partie de notre pays, cela à travers l’accord de Ouagadougou et auquel le gouvernement s’attèle à respecter, nous venons d’assister à cette volte-face des groupes rebelles en annonçant la suspension de leur participation audit processus. Cette décision brutale et irréfléchie n’est ni plus ni moins que la traduction de la mauvaise foi de ces apatrides. Seraient- ils tombés dans leur propre piège ? On serait amené à le dire.

 

 

 

En ce sens qu’en s’engageant publiquement dans l’accord de paix de Ouagadougou à respecter l’intégrité et la laïcité de la République du Mali, ces bandits armés viennent de se rendre compte qu’ils avaient agi contre leur volonté sécessionniste. Sachant bien qu’il n’y a plus rien à négocier, ils s’engagent maintenant à bouder le processus.

 

 

Alors, il ne reste plus à l’Etat que de prendre ses responsabilités, toutes ses responsabilités pour mettre fin à la souffrance et au traumatisme qu’ils causent à notre peuple. Il est temps de déterrer la racine du mal en procédant par le désarmement et la dissolution du MNLA et ses acolytes, cela de gré ou de force.

 

Notre peuple n’a que trop souffert.

Aujourd’hui, il a besoin de paix pour penser à son épanouissement. Cette paix passe forcément par la pacification totale des régions du Nord. Alors, si le nouveau locataire de Koulouba ne cesse de dire qu’il ne trahirait jamais, il est grand temps pour lui de prendre le taureau par les cornes. Sinon, trop c’est trop.

 

Daouda DOUMBIA

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1 commentaire

  1. Oui fermeté a “kati qui ne fera plus peur a Bamako en tout cas pas a Koulouba”, mais la lâcheté habituelle vis a vis des criminels de Kidal qui sont libérés a tour de bras au mépris de la justice la plus élémentaire et IBk viendra nous parler d’impunité .

    Sanogo est tout aussi coupable que les autres. Nous savons de source sure et bien informee que tout ceci a été fomente par Soumeilou pour soigner une image déjà écornée de fameux Kanfila.

    IBk est une vraie honte. Le sujet sur lequel nous attendons impatiemment IBK est le problème du Nord car celui du Sud est sa propre création.

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