Situation Sécuritaire au Nord et au Centre : Les enjeux sur la question sécuritaire dans le sahel au milieu des réflexions

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Dès l’origine, le  CSS s’est donc nettement distingué par des initiatives déjà engagées en matière de coopération régionale.

Le profil des publics ciblés par le CSS diffère aussi de ceux mobilisés dans le cadre d’autres initiatives, dans la mesure où il propose des formations et des séminaires d’échanges à deux publics distincts, d’une part aux cadres des FSI et d’autre part aux membres
de la magistrature et aux représentants de la société civile (organisation non-gouvernementale, médias, autorités religieuses…).
L’adoption le 05 février 2016, par les ministres en charge de la Défense et de la Sécurité et des ministres en charge des Affaires Etrangères du G5 Sahel du « règlement sur l’organisation et le fonctionnement du collège Sahélien de Sécurité du G5 Sahel »,  ouvre
une ère nouvelle pour le CSS. L’action du CSS s’inscrit pleinement dans les objectifs du G5 Sahel à savoir : garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres ; offrir un cadre stratégique d’intervention permettant d’améliorer les
conditions de vie des populations, allier le développement et la sécurité, soutenus par la démocratie et la bonne gouvernance dans un cadre de coopération régionale et internationale mutuellement bénéfique ; promouvoir un développement régional inclusif et durable.
La lutte contre le terrorisme et toutes les formes de criminalité s’inscrit en particulier dans l’axe « Défense et Sécurité » et vise au renforcement de la paix et la sécurité dans l’espace du G5 Sahel. La composante « Formation » de cet axe revêt un caractère prioritaire.
L’objectif général de ce séminaire était dédié au dialogue et au rapport entre citoyens, forces de sécurité et autorités judiciaires sur les enjeux sécuritaires au sahel, est de proposer aux participants une réflexion sur l’état de l’existant avant de réfléchir aux
stratégies et actions mises en place pour améliorer les relations entre citoyens, forces de sécurité et justice sur des critères de respect de l’état de droit et des droits humains. Cette démarche doit s’effectuer dans le cadre du contexte sensible de menace en termes de
radicalisation, d’extrémisme violent et de terrorisme. En d’autres termes, il est demandé une réflexion sur comment agir autrement face
au terrorisme.

Lamine SISSOKO

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