Le début de ce week-end a été particulièrement dur pour les porteurs d’uniforme non seulement maliens mais aussi des forces partenaires, notamment Barkhane. La gendarmerie nationale ainsi que la force française ont subi des attaques, le vendredi 8 janvier 2020 alors qu’ils se battaient pour le retour de la sécurité.
A une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d’Hombori, vendredi 8 janvier 2021 en début de matinée, dans la zone des « trois frontières » (Mali, Niger, Burkina Faso), l’armée française a été à nouveau frappée. Elle a été la cible d’une attaque par un véhicule suicide piégé au Nord du village d’Isey. Selon le communiqué de l’état-major des armées françaises, il s’agit d’un « véhicule inconnu » qui « s’est alors dirigé à vive allure vers l’arrière du dispositif ». Décrivant la scène de l’action, la même source indique : « Un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) s’est alors interposé pour protéger les autres éléments de la force. Devant cette manœuvre, le conducteur (…) a fait déclencher sa charge explosive ».
Le bilan de cette attaque fait état de six militaires français blessés qui ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Gao. « Six militaires français ont été blessés mais leur pronostic vital n’est pas engagé », indique l’état-major. Toutefois, « trois d’entre eux feront l’objet d’un rapatriement vers la métropole samedi », a précisé nos confrères de la chaîne de télévision France 24.
Depuis fin décembre, c’est la troisième attaque contre l’armée française.
Notons que le même vendredi, « deux (2) gendarmes, en service à la Brigade territoriale de la gendarmerie de Léré, ont été victimes d’une attaque » alors qu’ils rejoignaient le check-point sur la route menant à Tombouctou, selon un communiqué du ministère de la Défense et des Anciens combattants.
Togola