Situation au Nord : Alain Juppé venu faire amende honorable

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C’est aux pas de charge qu’Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, a visité du 24 au 26 février 2012, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali. Dans notre pays, le chef de la diplomatie française est venu redorer le blason de son pays soupçonné de soutien aux rebelles après ses déclarations tonitruantes.

 

Le déplacement ouest-africain du ministre français des Affaires étrangères le week-end dernier lui a permis d’évoquer avec ses interlocuteurs les grands sujets de l’actualité africaine, en particulier les questions de paix et de sécurité en Afrique de l’Ouest et la situation au Mali.

Il s’agissait de son quatrième déplacement en Afrique sub-saharienne depuis un an, après son dernier voyage en Afrique du Sud et au Nigeria en novembre dernier, c’est la situation au Mali qui a dominé cette tournée-éclair du chef de la diplomatie française. Paris ne cache pas son inquiétude depuis le déclenchement des hostilités dans le Nord.

En fin d’après-midi, à Ouagadougou, Blaise Compaoré a reçu le ministre français des Affaires étrangères : les deux hommes ont parlé du Mali et fait le point sur les tentatives de médiation en cours. Dimanche à Bamako, avec le président Amadou Toumani Touré, les Français ont réaffirmé leur attachement à une solution négociée, mais aussi au respect du calendrier électoral.

De gros soupçons pèsent sur la France pour son appui à l’irrédentisme au nord du Mali, suite à la déclaration justement du chef de sa diplomatie, en l’occurrence Alain Juppé. Ce dernier avait laissé entendre que : «La rébellion touareg a remporté récemment d’importants succès militaires ».

Au lendemain de cette déclaration fracassante, Henri de Raincourt, ministre français de la Coopérationest venu au Mali pour discuter du même sujet. À son retour, il a mis en avant dans les médias les exécutions sommaires qui seraient commises au nord du Mali. Le voyage d’hier d’Alain Juppé visait avant tout à redorer le blason de la Francedans notre pays, il est très peu probable qu’il ait atteint ses objectifs, car l’opinion publique malienne est toujours convaincue que notre pays est visé par des actions venant du président Nicolas Sarkozy qui se trouve contrarié dans certaines de ses décisions impérialistes à l’égard des anciennes colonies.

A DIAKITE

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1 commentaire

  1. La France pense que nous sommes des bêtes ?
    La négociation c’est fini. ATT fais très attention à la France, sinon ils vont te créer des problèmes.
    L’armé du Mali surtout n’arrête pas de bombarder, continu toujours jusqu’à éliminer les derniers Bandits – terrorismes- escrocs de rebelles.

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