Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) et les islamistes d’Ansar dine se disent prêts à cesser toute hostilité et à négocier avec Bamako.
Cette volonté a été exprimée à Alger (Algérie), à l’issue d’une déclaration de partenariat signée entre les deux groupes, d’après un communiqué transmis à des journalistes.
Au lendemain du feu vert du Conseil de sécurité de l’Onu à l’envoi d’une force internationale au Nord du Mali pour chasser les islamistes, Ansar dine (défenseurs de l’islam) et le Mnla font un pas vers l’apaisement et les négociations. Dans un accord de partenariat conclu sous l’égide de l’Algérie, les deux groupes se disent prêts au dialogue avec les autorités de transition de Bamako. L’engagement d’Ansar dine et du Mnla intervient après que le Conseil de sécurité des Nations-unies eut approuvé une résolution pour le déploiement d’une mission internationale de soutien au Mali (Misma). Mais, le Conseil a surtout insisté sur la nécessité de dialoguer avec les groupes armés du Nord qui rejettent le terrorisme et la partition du Mali. Les experts militaires restent divisés sur le calendrier du déploiement de la force. La remise en marche de l’armée malienne défaite et humiliée par les islamistes armés, sera nécessaire, repoussant une éventuelle offensive à septembre 2013.
L’accord conclu à Alger le 21 décembre dernier, a été entériné par Baye Ag Dikname et Mohamed Ahrib,,,,, au nom respectivement du Mnla et d’Ansar dine. Les deux groupes s’engagent à cesser toute hostilité et à collaborer pour assurer une assistance humanitaire d’urgence à la population en besoin. Le Mnla et Ansar dine s’abstiennent en outre, de toute action susceptible d’engendrer des situations de confrontations ou toute forme d’hostilité dans les zones sous leur contrôle, tout en œuvrant à réaliser la libre circulation des personnes et des biens et la relance des activités politiques, économiques et administratives, précise le document parvenu à des journalistes. Le texte dit que le Mnla et Ansar dine s’engagent par ailleurs, à sécuriser les zones sous leur contrôle, à travers la mise en place de forces de sécurité composées d’éléments des deux groupes. Ils promettent également d’agir de manière à permettre la libération des otages détenus par Aqmi et le Mujao. Au moins dix Européens dont sept Français et trois Algériens sont retenus par des groupes terroristes dans le Sahel. Contrôlant entièrement le Nord malien depuis six mois, ils y ont instauré la charia (loi islamique) commettant des exactions sur les populations et s’adonnant au trafic de tout genre et surtout à l’enlèvement d’Occidentaux. A Gao, ville du Nord-Est sous contrôle, des islamistes ont amputé deux personnes vendredi et déclaré que huit autres allaient subir bientôt le même sort en application de la charia. Depuis août dernier, plusieurs amputations ont été commises par les islamistes dans différentes localités du Nord.
C’est le Mnla qui avait lancé début de cette année dans le septentrion malien, une offensive, avant d’être chassé à son tour, par des groupuscules armés proches d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l’unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et d’Ansar dine. Des dissensions profondes sont apparues ces derniers temps, entre les leaders de ces mouvements, en l’occurrence Moktar Bel Mokhar et le terroriste Abdelmalek Droukdel alias Abou Moussaâb Abdelwadoub, chef d’Aqmi. Le divorce avec les mouvements contrôlant le Nord malien a donné lieu à des affrontements répétés ayant opposé leurs éléments.
Les deux groupes, qui avaient entamé début décembre une amorce de dialogue à Ouagadougou sous la houlette du médiateur de la Cedeao, ont aussi promis de conjuguer et de coordonner leurs actions dans le cadre d’une démarche visant la recherche d’une solution pacifique et durable avec les autorités de transition. Enfin, la déclaration qui renseigne sur la volonté des deux parties de cesser toute hostilité et de lutter contre le terrorisme et le crime organisé, stipule qu’elles mettront à la disposition de l’Etat malien leurs moyens, en vue de rétablir la sécurité et de garantir l’intégrité territoriale du pays.
Saturnin N. COULIBALY / Publié le vendredi 28 decembre 2012 | Sidwaya
Si le mnla et ansar dine veulent négocier,ils doivent d’abord laisser les armes,renoncer à l’indépendance,fédéralisme,autonomie,accepter la laïcité du Mali.S’ils ne veulent pas être dirigés par les “noirs” ils peuvent aller ailleurs comme en algérie,mauritanie ou bien au qatar.
C’est l’histoire de la grenouille qui voulait être plus grosse que la vache.
Le ridicule ne tue plus au Mandé, avril 2012, “excuses” et “aides” sont demandées par le Cnrdre à la CEDEAO, 24 heures après les manifestations et les déclarations de fausse fierté hostiles à la même CEDEAO.
Celle ci a continué ses efforts pour le Mali, à travers sa médiation certes controversée mais permanente, ses interminables sommets jusqu’à arriver à l’adoption d’un “concept d’opération” approuvé par l’Onu qui a voté finalement, le 20 decembre 2012, sa résolution 2085 en faveur d’une intervention militaire étrangère au Mali assortie de conditions draconiennes (élections et négociations de paix mais dans le strict respect de l’intégrité territoriale du Mali).
Beaucoup de pseudos intellectuels ont appris à leur dépens que ce n’est pas la grandeur des boucles d’oreilles qui détermine la clairvoyance et la pertinence des idées.
Au moment où Diango Cissoko entame une tournée sous régionale pour rencontrer les chefs d’état de la Cedeao empêchés en avril dernier d’atterrir à Bamako Sénou, souvenons nous!
Ce n’est surtout pas par galanterie envers ADO, Yayi Boni et Blaise Compaoré que la junte militaire de Kati a lâché, en avril 2012, son appel à l’aide des “amis du Mali”, mais c’est à cause d’une évidente impuissance à combattre les salafistes surexcités au nord du Mali.
Résultat de la course en avril 2012: Anéfis, Bourem, Kidal, Ansongo et Gao quinté gagnant des salafistes mais perdant pour le Mali en moins de 10 jours d’une géante farce Katoise dont il faut continuer à se battre pour ne pas en être un dindon.
Quelques pseudos politiciens et militants incrédules d’associations en mal d’écrans de télévision et un astrophysicien quelque peu agité et un peu trop ambitieux en apprendront huit mois plus tard à leur dépens.
Le bon sens, la fierté et le courage vaudraient que nos braves mutins aillent d’abord au nord, récupérer les cinq villes qu’ils ont filé sans combattre aux salafistes, pour qu’au moins nous revenions aux mêmes positions militaires sur le terrain que lors du coup de farce contre le régime des généraux d’ATT.
Mais hélas on a préféré courber l’échine devant une CEDEAO, vexée et blessée dans son honneur au cœur du pays du “Djatiguiya” et donné une belle occasion au monde entier de ricaner.
On a préféré continuer de se cacher derrière les armes bloquées aux ports de la Cedeao pour ensuite se comparer à De Gaulle, tout en laissant volontiers François Hollande faire le nécessaire pour que l’Onu et les américains bougent enfin, en faveur d’une intervention militaire étrangère au Mali qu’on a rejeté des mois durant dans un premier temps.
J’ai beaucoup pensé à Babemba Traoré “Moi vivant, les français…”, je me dis que quelque part dans le camp Soundiata, le cours de Capitaine n’a pas été bien assimilé encore moins les cours d’histoire.
Mais bon, le ridicule ne tue pas, en tout cas pas à Kati et on est en droit de se demander combien de temps encore la farce géante qui a balayé ATT et CMD, à travers ses numéros d’équilibristes et ses discours fleuves tiendra encore face à la réalité du terrain, face à la réalité tout court.
L’équipe nationale de combat de l’armée malienne a changé d’entraineurs (des Généraux Kalifa Keita et Gabriel Poudiougou on est passé au Capitaine Amadou Haya Sanogo et au Lieutenant-capitaine Amadou Konaré) mais visiblement les résultats des matchs se suivent et se ressemblent.
Ce qui a changé avec les nouveaux entraineurs, ce qu’on n’a plus de sponsors et plus de budget pour renforcer nos effectifs au mercato d’hiver 2012/2013, pire, notre encadrement technique peine à trouver un schéma de jeu clair, la tactique n’est pas son fort et nos milieux de terrain jouent repliés à Kati et à Bamako et n’aident pas vraiment nos attaquants à Diabali et à Sevaré.
Alors vous comprendrez pourquoi nos vaillants soldats sont très vigilants sur les vieillards prêcheurs arabes désarmés du Dawa à Diabali, mais totalement aveugles et même sourds muets sur le Mujao à Douentza.
Mais franchement, que peuvent faire une lance-roquettes, un BRDM, une Kala, et un char conduit par des soldats démoralisés ou très peu engagés pour la patrie face aux orgues de Staline tenus par des fous de Dieu prêts à mourir pour un Émirat Islamique?
En réalité rien, les fausses fiertés et les égos démesurés qui ont conduit à la farce géante du 22 mars 2012 ont précipité les choses.
Explication:
Pour tout observateur averti de la géostratégie, c’est le camp d’amachach de Tessalit, qui ne pouvait pas et qui ne devait pas tomber aux mains des islamistes.
Les islamistes l’ont encerclé pendant plus d’un mois sans pouvoir le prendre.
Et pourtant ceux qui encerclaient le camp ont facilement repoussé deux “impressionnants” convois de renforts et de ravitaillement de l’armée malienne conduit par des Colonels valeureux et connaisseurs du terrain.
La raison est qu’amachach est protégé par la nature et il est imprenable si ses occupants décident de se battre réellement.
C’est justement là le problème, coupés du monde pendant plus d’un mois mais ravitaillés par le pont aérien de l’armée américaine, nos soldats ont craqué psychologiquement et bêtement, (ils n’ont jamais été à court de munitions à Tessalit, contrairement à la légende largement relayée dans la conscience populaire) et ont livré le camp de Tessalit sur un plateau d’or aux salafistes avec en prime armes et piste d’atterrissage.
Alors que de par son isolement, sa position stratégique, et sens symbolique dans la guerre (le camp fut construit par des français dans les temps colons), amachach jouait pour l’armée malienne le rôle de filtre de rétention du gros des troupes du mnlaqmi et donnait de facto un répit salutaire à Kidal, Tombouctou et Gao.
Point n’est besoin d’aller dans une académie militaire pour comprendre cela.
Dans toute chose, la dispersion d’énergie est une source d’affaiblissement et ça, nos généraux du “repli stratégique” avaient au moins compris mais apparemment pas nos mutins de Kati.
Alors ATT et ses généraux, après l’erreur d’appréciation du PC de Gao sur Aguelhoc, jouaient avec le temps et cette dispersion des efforts des salafistes.
C’est pour cela qu’ils exhortaient Tessalit à résister et, entre temps, eux ils jouaient la carte de la victimisation pour le Mali (rapport d’enquête nationale sur les massacres d’Aguelhoc, lien entre Aqmi et Mnla, pays attaqué dans son intégrité territoriale, ouverture au dialogue…) pour étendre le champ de nos alliés et isoler sur le plan international le Mnlaqmi.
Ils espéreraient ainsi une intervention militaire internationale pour mettre fin à tout cela, permettre la tenue des élections et assurer l’alternance démocratique à Koulouba.
Le scénario était séduisant et avait séduit américains, russes, chinois et africains (de l’UA comme de la CEDEAO) parce que le label “Démocratie” jouait à notre faveur et était en réalité notre seule vraie arme dans cette guerre.
Eh oui, mes chers amis, la stratégie dans cette guerre n’était pas militaire, elle était politique car les forces en présence et la détermination des combattants sur les théâtres des opérations étaient loin d’être en notre faveur.
Mais cela est incompréhensible pour celui dont les cours de capitaine ont été mal assimilés.
En agissant par instinct et en surfant sur le déficit de communication des généraux du “repli stratégique” et le nationalisme mal placé de certains maliens, le CNRDRE n’a pas tué seulement la démocratie malienne, il a blessé aussi pendant 9 mois et sûrement plus, l’unique arme de l’armée malienne dans cette guerre: l’arme politique qui permet à la communauté internationale d’intervenir militairement pour vaincre les salafistes et faire échouer leur projet d’Emirat Islamique sur ces terres de Kankou Moussa.
Et dire que la grenouille voulait être plus grosse que la vache!
Arrêtez de nous fatiguer avec des articles réchauffés… … il s’agit là d’une vieille histoire… dont le contenu est caduc…
Alger n’est pas le médiateur…
Le médiateur de la CDEAO est Blaise Compaoré… Et Blaise a presque rempli la mission qui lui a été assignée à savoir :
1. Occuper les bandits, les accueillir quand ils veulent, jusqu’à ce que l’armée malienne se réorganise, et que le pouvoir au Mali se renforce dans les mains du Président… 😀
2. Renforcer le rôle politique de la CDEAO, et en faire un interlocuteur crédible au niveau mondial auprès de l’ONU, de l’UA. Ainsi, permettre que l’Afrique puisse commencer à bâtir une armée africaine pour régler les conflits et les coups d’Etats hasardeux dans nos pays.
Pour ces 2 missions, on voit que Blaise a presque réussi. Il faut le reconnaître.
Maintenant, le Mnla et Ançardine peuvent continuer à voyager avec leur passeport malien, et à aller voir qui ils veulent à Ouaga et Alger. Et signer entre eux ce qu’ils veulent. Nous on s’en contre-fiche royalement. Après leur déclaration, leur copine Nina Wallet a déclaré qu’elle ne reconnaissait pas cet accord… 😀 Faut savoir… 😉
Le Mnla n’existe plus… 😀 😀 😀 Mujao leur a botté” les fesses. Ançardine, c’est Aqmi… qui va négocier avec eux ?
Alors, arrêtez de réveiller ces gens là. Ils ne valent rien.
L’armée malienne arrive. Et les islamistes vont rejoindre leur 90 vierges éternelles promises. Iyad Ag Ghali arrivera en pièces détachées au paradis… on verra si les 90 vierges vont l’aimer dans cet état où il baigne dans ses tripes et dans son sang… Beurrrrk !
il y a deux points non discutables enfin trois
1 la laïcité de la république
2 l’intégrité du Mali
3 la non intervention de Sanogo dans les affaires du gouvernements
Rien ne doit exclure ce dploiment MILITAIRE , c’est deja consomme .
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