C’est une évidence ! Les terroristes ont toutes les localités du Mali à portée de main ; contrairement à ce que les autorités font croire. Aujourd’hui, tous les Maliens, aussi bien au nord qu’au sud du pays, redoutent l’imminence d’attaques terroristes dont les capacités de nuisance ne souffrent plus d’aucune ambiguïté, depuis la prise d’otages qu’a connu Sévaré. Une «ville-forteresse » que de nombreux citoyens croyaient à l’abri de tous les dangers.
En effet, le vendredi 7 août dernier, vers 5 heures du matin, des assaillants ont fait irruption dans un Hôtel « Byblos » de cette ville où séjournent régulièrement des expatriés. Ils n’y seront délogés qu’à l’issue d’une rude opération marquée par au moins douze morts. Un bilan lourd confirmé par le gouvernement qui précise que cinq militaires ont perdu la vie, contre quatre du côté des assaillants (dont un portait une ceinture d’explosifs). Les otages n’ont pas tous eu la même chance. Trois d’entre eux, dont un membre d’une société sous-traitante de la Minusma ont été tués. Par contre, quatre autres ont eu la vie sauve. Il s’agit de deux Sud-Africains, un Russe et un Ukrainien. Ils travaillaient tous pour un sous-traitant de la Minusma, plus précisément pour une entreprise spécialisée dans le matériel d’aviation.
La psychose s’installe…
Selon les informations, l’opération de libération, déclenchée au petit matin entre 4 h et 5 h, a été menée par le GIGN, une unité d’élite de la gendarmerie. Les Français de la force Barkhane, qui avaient effectué vendredi un survol de la zone, ne sont pas officiellement intervenus. Les forces de sécurité avaient bouclé toute la localité de Sévaré et de Mopti pour voir si éventuellement d’autres terroristes ne se cacheraient pas dans la zone. On ne connait toujours pas l’identité des assaillants, ni leur nombre exact. Et aucun groupe terroriste n’a encore revendiqué l’attaque. Cependant, le gouvernement a informé que sept suspects ont été arrêtés par les forces armées. Ces personnes ont été transférées dans la capitale. En attendant, Bamako s’en tient, comme toujours, à de simple communiqué de condamnation : « le Gouvernement de la République du Mali condamne avec la dernière rigueur cette attaque barbare et lâche contre les paisibles citoyens et les amis du Mali présents sur le territoire national ».
A peine les Maliens se sont remis du traumatisme causé par l’attaque de Sévaré, un autre groupe d’assaillants a attaqué la brigade de gendarmerie de Baguinéda, à une trentaine de kilomètres de Bamako. Depuis, c’est la psychose à Bamako où les populations vivent la peur au ventre. Selon une autre source, l’attaque a été confirmée par le chargé à la communication du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. S’il n’y a pas eu de mort d’homme, celui-ci reconnait qu’un véhicule a été incendié par les assaillants avant de se fondre dans la nature.
Quatre jours auparavant, soit le lundi 03 août dernier, le camp de Gourma Rharous (ville située à quelques 160km de Tombouctou) a fait l’objet d’une attaque par des individus armés. Des sources locales ont rapporté que ces individus ont attaqué le camp vers 5h du matin. Ils ont fait dix morts du côté malien, avant de prendre la fuite avec un véhicule de l’armée malienne.
Cette spirale de violences prouve à suffisance que l’insécurité a atteint son paroxysme au Mali. Cette situation bien qu’inquiétante ne semble point émouvoir les autorités. L’on continue avec les discours populistes au sommet de l’Etat. Histoire d’endormir la conscience des Maliens ?
I B Dembélé
Les terroristes savent que le Mali a un président faible lache incapable ibk na pas la carrure d’un président il ne maîtrise plus rien les citoyens ont été abandonné par ibk et sont gouvernement qui n’ont pas trouver autre solution que de partir en vacances la population doivent se réveiller pour dire non à la gouvernance de ibkon qui ne fait que profiter des maliens Ibk est personne sans fierte ni de dignité
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