Les membres de la coalition étaient face à la presse hier mercredi 29 Août 2012 à la Maison de la presse. L’objectif était de faire le point des missions effectuées par la coalition dans les régions du Nord du Mali.
La dite conférence était animée par le vice- président de la coalition, Tiébilé Dramé entouré de Belco Maïga, président de l’assemblée régionale de Kidal, Abdou Sidibé, député élu de Gao et Abderahmane Wangara de Tombouctou. Il ressort du compte rendu que cinq mois après le retrait forcé de l’Etat, de tous les services étatiques, des ONG et des partenaires, il existe dans les régions occupées un fort besoin d’Etat. Chacun ressent l’impérieuse nécessité de combler le vide créé et de satisfaire les besoins fondamentaux des populations. Selon, les émissaires, il y a une forte disponibilité pour le dialogue, des échanges avec les principaux responsables d’Ançardine à Kidal et à Tombouctou, avec ceux du MUJAO à Gao.
Il est ressorti que les voies du dialogue peuvent être explorées s’ils ne remettent pas en cause l’intégrité du territoire national. Les interlocuteurs de la coalition ne font aucun mystère de leur volonté d’instaurer et de faire respecter la ” loi de Dieu, la sunna du prophète ” ( PSL).
Les limites du territoire d’application de la chari’a varient d’une ville à l’autre : dans les strictes limites de la région à Kidal, sans limite territoriale (pour le MUJAO). Selon le conférencier, l’Etat doit prendre le relais, en relation avec la société civile et explorer toutes les possibilités de restaurer la stabilité, la paix et mettre fin aux souffrances de notre peuple. Pour le conférencier, cette démarche est loin d’être une démarche solitaire car, la coalition est composée de plus de 7400 élus locaux et nationaux, avec la classe politique et la société civile. Elle entend rencontrer le médiateur de la crise malienne pour l’informer de la mission.
La coalition a fait un certain nombre des recommandations : « le retour de l’Etat au nord n’est possible et viable que si la sécurité est restaurée, nous soumettons les recommandations ci-après :envoyer de nouvelles délégations dans le nord du Mali ; ouvrir sans délai des discussions avec le MNLA ; rencontrer les groupes de résistance et d’autodéfense et engager une réflexion profonde, impliquant les représentants de toute la Nation, en particulier ceux de toutes les communautés du nord, sur les conditions du retour de la sécurité , de la stabilité, de la paix et de l’administration dans les régions du nord.
A.Touré
Pourquoi on naime implorér la facilité dans ce pays? C’est cela quon reproche a ATT et au dela AOK après 2Oans de gestion calamiteuse et laxiste. je suis assommé quand je vois kon passe le temps à accuser les autres pour leur soutien aux rebelles, ou l’absence de leur soutiens au mali. Est ce quon ne voit pas ce qui se passe en syrie?
Ne perdons pas du temps, il nyaura aucun miracle, notre salut est de faire la guerre, rien que la geurre. “celui qui veut la paix prépare la geurre” n’est pas un slogan.
Nous n’allons pas faire le travail à votre place, puisque vous pensiez que vous avez autorité à gérer un état. N’importe quoi cette proposition. Aucun personnel administratif tant que les voyous ne quitteront pas nos régions. Juste pour gagner du temps, on doit voir en ces proposition que le dialogue n’est pas possible. Ils doivent dégager ou on ferait la guerre.
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