Le gouvernement malien espère stabiliser puis réduire de 50 pour cent le nombre de victimes d’accidents routiers à l’horizon 2020. Il a réitéré cet engagement à l’ouverture, jeudi dernier à Bamako, de la Revue des transports. Pour cela, les autorités maliennes comptent sur les ressources du Budget spécial d’investissement et les Partenaires techniques et financiers. Il est prévu durant cette période la mise en place d’un système électronique de collecte et de traitement des données d’accidents routiers, la sensibilisation des riverains pour toute nouvelle construction de route, le lancement de l’opération 100.000 catadioptres et de 100.000 casques et la construction de trois mini-circuits imitatifs de voie de circulation routière avec ses accessoires à Bamako, Sikasso (sud) et Mopti (nord).
Il est en outre envisagé l’amélioration de la sécurité routière dans le district de Bamako par la sécurisation des cheminements des enfants et des écoliers, la réalisation des pistes cyclables et des trottoirs, l’aménagement de points ou zones accidentogènes et l’acquisition de trois véhicules de désincarcération au profit des services de la protection civile et l’instauration de la culture d’audit et d’inspection de sécurité routière.
Compte tenu de l’ampleur des accidents de la circulation, le gouvernement malien a créé une Agence nationale de sécurité routière (Anaser), qui a procédé, notamment cette année, au lancement de la décennie d’actions en faveur de la sécurité routière, de l’opération de sensibilisation sur le port de casque, sur l’alcool et les stupéfiants au volant et sur le stationnement anarchique en rase campagne.
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