Sécurité et Protection Civile : Quatre grands axes pour renforcer la confiance entre les forces de sécurité et la population civile

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Sécurité et Protection Civile
Le ministre Salif Traoré est interpellé

Le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a procédé, le mardi 6 février 2018, à la présentation de son plan cadre pour l’amélioration du lien de confiance entre les forces de sécurité et la population civile au Centre Maeva Palace. Elaborer en partenariat avec l’Union Européenne, ce plan d’action, comportant quatre grands axes principaux, contribuera à renforcer le climat de confiance entre les deux acteurs susmentionnés. La cérémonie de présentation qui a été couplée d’une conférence de presse était présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général de Brigade, Salif Traoré qui avait à ses côtés l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Mali, Alain Holleville.

Dans le cadre de la démarche d’élaboration de ce plan, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a organisé avec le soutien du projet européen  « Panorama – Corsec », les 12 et 13 juillet 2017, un séminaire de réflexion sur le sujet concerné avec la participation de plus de soixante-quinze personnalités qualifiées émanant de la société civile et des institutions maliennes. Les conclusions sorties de ces assises sont reprises dans ce plan et constituent le cadre stratégique dans lequel s’inscrit la volonté de progression du ministère pour améliorer sa démarche d’ouverture en direction des populations civiles et poursuivre un dialogue renforcé avec les représentants qualifiés.

A cet effet, les quatre axes de travail que le département va, selon les cas, promouvoir ou poursuivre sont notamment, d’assurer une compréhension commune et partagée des rôles et responsabilités de chaque acteur ; de développer une gestion concertée de la sécurité ; d’adapter les capacités des forces de sécurité à un contexte sécuritaire évolutif et enfin d’asseoir un processus de recrutement plus ouvert.

Cependant, il convient de noter que chaque axe de travail défini correspond à une démarche spécifique qui est un des éléments de la manœuvre qu’il convient de réaliser pour atteindre le résultat escompté. Dans son intervention, l’ambassadeur de l’UE, Alain Holleville a relevé que l’UE est heureuse de participer à cette initiative à travers un de ses projets d’appui au secteur de la sécurité, le projet « Panoram – Corsec » financé sous l’instrument contribuant à la Stabilité et la Paix.

Selon lui, l’UE est prête à accompagner le gouvernement malien dans la mise en œuvre de ce Plan Cadre qui au final guidera l’interaction entre forces de sécurité et grand public, dans une période charnière pour la stabilisation du Mali. Pour sa part, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général de Brigade, Salif Traoré a expliqué que les forces de sécurité font partie intégrante de la population civile et qu’elles ne doivent pas être considérées ou vues autrement car elles sont nos parents, nos frères ou sœurs, nos maris ou épouses.

Pour lui, l’élaboration de ce plan cadre a vu la participation de plusieurs membres de la société civile dont la finalité est d’aboutir à la satisfaction des besoins de la population elle-même. Par ailleurs, il a d’abord remercié l’UE pour son appui et de l’inviter à davantage soutenir la formation des forces de sécurité maliennes pour transformer ce plan cadre en des actions concrètes sur le terrain.

Moussa Dagnoko

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10 COMMENTAIRES

  1. en tout cas il faut que les autorités (police, gendarmes, magistrat) chercher a ce faire respecter par la population et non faire peur a la population.
    c’est pourquoi a chaque mouvement de révolte la population est tenter de se venger.

  2. Intercepter ou éliminer de grands bandits de Bamako qui circulent en plein ÉTAT D’URGENCE entre 3h et 4h matin en 4×4 fumées sans-plaques pour cambrioler chaque nuit des dizaines des familles aura quoi a voir avec l’UE etc..? Encore une preuve que le général faille misérablement dans sa mission de protéger les populations paisibles! Ce sont des milliers des familles depuis 2014 qui sont victimes des cambriolages des ces gros bandits de nuit qui se promènent tranquillement (sous le nez de nos forces de sécurité) avec des armes et des machines de coupage pour défoncer les portes, attacher les chefs des familles, séparer les femmes et les enfants avant de demander du cash ou des bijoux au bout de fusil. Combien des familles y ont subi et continuent de subir cette terreur pendants que la police ne se limite qu’a prendre les déclarations inconséquentes des victimes?

    Il n y a aucune confiance entre les forces de sécurités et les populations aujourd’hui …au contraire plusieurs victimes que auxquelles j’ai eu a parler ont fait signe de doute quant a l’utilité de nos autorités dans la sécurité des populations…y en a qui m’a dit: “chacun doit chercher ses propres moyens de protéger sa propre famille et surtout compter sur le Tout-puissant a travers les prières …sinon compéter sur ces nullards [la police] est égal a un suicide! ” Y’ en a même qui croient désormais qu’il y’ aurait forcement une certaine complicité qui permettrait a ces bandits criminels de rouler a Bamako en maitres incontestés sous le nez de nos forces de sécurité…et cette accusation (peut être pas vraie) peut avoir un sens vu que le business de cambriolage est devenu de plus en plus lucratif…ces bandits ne s’en foutent désormais des appareils et autres matériels …ils disent clairement aux victimes “cash ou bijoux d’or” ….et soutirent souvent 1 a 10 million par maison et collectent un cumul de plusieurs dizaines des million par nuit. Croyez vous que ces bandits vont quitter ce bon business avec le mode opératoire mou actuel du général Salif Traore qui consiste a aller d’assise en assise, de conférence en conférence, de séminaire en séminaire etc.. avec nos “partenaires”? Decidemment on espère que nos partenaire de l’UE etc.. viennent aussi nous dire comment faire pour maintenir la sécurité intérieur de nos maisons!

    Aujourd’hui Bamako est pire en terme d’insécurité que sous le feu Gal Sada Samake (que son âme repose en paix). Gal Salif aurait bien fait de démissionner et laisser sa place a un homme d’iron fist qui pourra éliminer les criminels sans hésitation ni beaux discours dans des conférences. Badiner avec les criminels est une trahison vis a vis de la sécurité des populations qui payent les impôts pour donner du boulot a tous les maliens, y compris le Gal Salif.

    • Ce manque de confiance entre les forces de l’ordre et la population civile fait partie de la vieille tradition – rélations moroses entre Administration et administrés-héritée de la colonisation.
      Quand les ageants des forces publiques abusent de leurs autorités-racquets et intimidation des civils-cette tãche devient très difficile surtout en période d’insécurité inédite.
      Cette stratégie de”Community Policing” a des obstacles même dans les pays avancés de l’Occident:USA, France, etc.

      Who to trust???????

      ” If you see something say something or hear something report to the police”.
      Est
      Un bon slogan pour lutter contre l’insécurite à travers la stratégie de police communautaire…si et seulement si la confiance existe entre les forces de l’ordre et la société civile.

  3. Le vrai problème qui entrave la bonne cooperation entre les populations et les forces de sécurité c’est les tracasseries et les arnaques des forces de sécurités contre la population. Tant que les populations voient aux policiers, aux gendarmes et aux gardes républicaines des arnaqueurs et des corrompues toujours prêt a leurs spoliés de leurs maigres resources. Les dirigeants de la police, de la gendarmerie et de la garde sont complices de ces situations. Trouvez la solution a ce problème et la confiance reviendra entre la population et les populations du Mali. Mr les Ministres de la sécurité et de la défense sont interpelés.

  4. “A cet effet, les quatre axes de travail que le département va, selon les cas, promouvoir ou poursuivre sont notamment, d’assurer une compréhension commune et partagée des rôles et responsabilités de chaque acteur ; de développer une gestion concertée de la sécurité ; d’adapter les capacités des forces de sécurité à un contexte sécuritaire évolutif et enfin d’asseoir un processus de recrutement plus ouvert.”😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂

    Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla. ..

    Séminaires…conferences…Assises…groupes de réflexion… représentant de l’U-E… salons climatisés. .. phrases ronflantes pour ne rien dire…
    Bref: Voilà TOUT ce que peut “produire” notre nullissime général de brigade😂 Salif, ALORS QUE LE PAYS EST EN GUERRE ET QUE NOS SOLDATS COMME NOS VILLAGEOIS TOMBENT COMME DES MOUCHES TOUS LES 3 JOURS!!!!!!!

    RIEN!
    DES MOTS!
    DU BLA BLA MONDAIN ET…………RIEN D’AUTRE!!

    Et tout ça, dans un pays EN GUERRE!!!

    Et dire que ce simple parleur-dormeur est sensé assurer LA SÉCURITÉ du pays! Comment s’étonner ensuite que pendant que monsieur perd son temps en cocktails mondains à bla blater avec l’ambassadeur de l’UE ou qui que soit d’autre, L’INSÉCURITÉ LA PLUS TOTALE RÈGNE SUR TOUT LE PAYS, Y COMPRIS À BAMAKO OU L’ON BRAQUÉ ET ON ASSASSINE EN PLEIN JOUR!!!!!!!

    Pitoyable!

  5. De séminaire en séminaire, on est noyé dans le blablabla…que les responsables chargés de la sécurisation mettent en oeuvre leur plan s’ils en ont un…
    Les populations civiles sont trop souvent citées dans le processus de sécurité. Des gens sont payés pour ça, s’ils ne sont pas capables, qu’on les démette….

  6. La coopération entre les forces de sécurité et les populations est primordiale dans la sécurisation des biens et des personnes. D’où l’importance de ce plan à 4 axes. La sécurité est l’affaire de tous et chaque malien doit contribuer à son niveau à l’amélioration du climat en étant complice des forces de sécurité en leur fournissant des informations dont elles ont besoins pour faire leur travail efficacement.

  7. C’est une déception ce que on voit comme insécurité grandissante à Bamako. Salif doit revoir sa copie.

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