Les assaillants ont tellement compris qu’ils n’ont eu besoin que d’un véhicule portant une plaque d’immatriculation verte de fond pour s’immobiliser tranquillement, ouvrir le feu et prendre l’hôtel en otage. A l’heure du premier bilan, on est fondé à croire à la légèreté de ce genre de dispositifs juste bon pour les pauvres types, mais absolument nul pour arrêter des terroristes. Comment donc dans un pays aussi anormal que le nôtre, que la sécurité du seul hôtel digne de ce nom, soit assuré par quelques gardes émanant d’une protection civile et quelques agents de la sécurité publique (Police).
Sur le plan économique, cette affaire vient à un très mauvais moment pour Cessé Komé, le patron de l’hôtel et son personnel, lorsqu’on sait que les fêtes de la fin d’année approchent et que l’hôtel risque de demeurer en rade.
Sory de Motti