SANGHA : l’Etat totalement absent

2

La recrudescence de l’’insécurité s’accentue dans le Centre du pays avec l’attaque de la sous-préfecture de Bankass. Aussi depuis un mois, plus de 2 200 personnes se sont réfugiées à Sangha dans le cercle de Bandiagara, selon plusieurs sources. Au même moment des opérations de la force conjointe du G5 Sahel sont menées dans la zone.

“Depuis un mois, les habitants de la Commune de Sangha subissent un véritable harcèlement de la part de groupes armés qui volent et pillent”, alertent de nombreux élus de la localité. Selon eux, des milliers de personnes ont déjà abandonné leurs domiciles du fait de la récurrence des attaques de groupes jihadistes et les conflits communautaires.

Selon Aly Dolo, maire de la Commune de Sangha, cité par l’AFP, des groupes armés à motos tentent d’enlever les animaux et détruisent tout sur leur passage.

« Huit villages sont aujourd’hui vidés de leurs habitants », ajoute l’élu local.

Déjà, un rapport a été remis au préfet. Mais, poursuit le maire, « le problème c’est qu’aujourd’hui le Centre du Mali est quasiment ingouvernable et ingouverné ».

La Commune de Sangha regroupe 61 villages entre la Plaine, la Falaise et le Plateau. C’est une ville de 40 000 habitants où l’on n’enregistre aucun agent de sécurité. « Les gens ont peur et sont inquiets puisque ceux qui vont au champ y vont avec leurs fusils, leurs couteaux, leurs bâtons parce qu’ils ont peur d’être attaqués. », déplore un habitant de la ville.

La situation sécuritaire dans le Centre du pays devient de plus en plus inquiétante, alertent les habitants. Si ce ne sont pas des attaques contre les forces de sécurité, c’est une explosion de mines ou encore des tensions intercommunautaires, décrivent-ils la situation.

Avec ST

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Meme a Bamako l’Etat totalement absent, il est present a Sebenikro seulement l’Etat Malien.

    • Les VoyoU$Atlantistes tentent de justifier leur présence!

      Dans un tweet, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif a pour sa part qualifié de hautement suspects les incidents qui ont touché les deux pétroliers en mer d’Oman, au moment même où le Premier ministre japonais rencontrait le numéro un iranien, rappelle notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi.

Comments are closed.