Au Sahel, une union compliquée

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Un soldat de l'opération française Barkhane dans le nord du Mali, le 19 mai 2017 (photo d'illustration) © REUTERS/Christophe Petit Tesson/Pool
Un soldat de l'opération française Barkhane dans le nord du Mali, le 19 mai 2017 (photo d'illustration) © REUTERS/Christophe Petit Tesson/Pool

Selon Paris, la force régionale G5 Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, est une « opération pilote » pour une défense africaine.

Il y avait un absent de marque à la quatrième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, lundi 13 et mardi 14 novembre : le général malien Didier Dacko, commandant en chef de la force conjointe du G5 Sahel, réunissant cinq pays – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad – frappés par les actions terroristes d’organisations djihadistes.

Signe des difficultés que cette toute nouvelle initiative militaire régionale éprouve encore pour s’imposer, le Sénégal a mis son veto à la venue de l’officier malien. « C’est une histoire entre militaires, une décision traduisant la mauvaise humeur du Sénégal qui se considère comme un des piliers des pays du Sahel et qui a du mal à accepter de ne pas faire partie de la force conjointe, regrette une source française. Cela démontre une nouvelle fois qu’ils ont du mal à coopérer totalement alors qu’ils sont confrontés à la même menace de groupes djihadistes. »

Ce blocage est intervenu alors que 500 soldats maliens, burkinabés et nigériens, fortement épaulés par les Français de l’opération antiterroriste au Sahel, « Barkhane », terminaient leur première opération militaire dans la zone de croisement des frontières de ces trois pays où les groupes djihadistes sont de plus en plus actifs.

La question du budgetLes premiers enseignements de l’opération placée sous le nom de code « Hawbi », essentiellement destinée à montrer que le G5 existe, ont pourtant démontré les faiblesses structurelles de cette force conjointe. Il reste du chemin à parcourir avant que cette dernière, qui pourrait réunir jusqu’à 5 000 hommes, ne devienne réellement autonome et opérationnelle.

« On espère qu’au premier semestre 2018 le G5 Sahel sera pleinement opérationnel », espère-t-on au ministère français des armées. Il faudra pour cela que son budget soit bouclé et pérennisé. Cette question « lancinante », selon l’entourage de la ministre, Florence...lire la suite sur lemonde.fr

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1 commentaire

  1. Une fois de plus après armé de leurs avions de guerres l’egypte et l’Arabie Saoudite qui bombarde le Yémen avec les avions français!

    Après avoir planifié l’attaque contre la souveraineté de la Syrie, ces français sont encore en train de planifier leurs guerres militaires à répandre en République Centre-Africaine!

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