La marche pacifique organisée à Sevaré, Samedi 12 octobre, par la plate-forme ‘’Faso ko’’ pour exiger le départ des forces étrangères s’est achevée en catastrophe. Des manifestants déchainés se sont attaqué au camp de la Minusma en causant des dégâts matériels importants. Les condamnations ne sont pas faites attendre après ces agissements insensés des populations de Sevaré.
La marche dite pacifique initiée par la plate-forme ‘’Faso ko’’ s’est dégénérée en scène de vandalisme. Le camp de la Minusma pris pour cible par les manifestants, a été saccagé et pillé. Les containers contenant des provisions, des matériels de travail ont été vidés et des véhicules calcinés. Aussi, les manifestants n’ont pas épargné les magasins de l’office riz Mopti qui ont été également mis à sac.
Selon un communiqué de la Minusma, des dizaines de containers de stockage de matériels ont été pillés par les manifestants. La force onusienne a précisé que la sécurité du camp n’a pas été impactée par ces actes de vandalisme qu’elle a jugés ‘’indignes et inacceptables’’.
Le bilan en dégâts matériels est lourd, même si aucun chiffre en termes de valeur n’a encore circulé sur ce saccage. Ce comportement des populations de Sevaré qui dépasse tout commentaire, a été fortement condamné par les autorités maliennes ainsi que par la force onusienne au Mali qui estiment que les populations maliennes se trompent, dangereusement, d’ennemis.
«La Minusma condamne vigoureusement de tels actes qui ne peuvent être tolérés, et appelle la population au calme et à la retenue », indique un communiqué de la Minusma. Dans ce même communiqué, la Minusma se dit «résolument engagée aux côtés des forces de défense et de sécurité maliennes pour améliorer la situation sécuritaire et la protection des populations dans la région de Mopti» où, elle a été récemment déployée à la demande des autorités maliennes.
Coté autorité malienne, on assiste aux mêmes condamnations de ces actes qui n’honorent pas le Mali. «Le gouvernement condamne avec la plus grande fermeté ces actes intolérables, présente tous ses regrets à la Minusma et rassure que des investigations seront menées pour rechercher et traduire les auteurs devant les juridictions compétentes », indique un communiqué du gouvernement.
Face aux nombreuses critiques et condamnations, les organisateurs de la marche (responsables de la plate-forme Fasoko) tentent de rectifier le tir. Ils ont présenté, publiquement, leurs excuses au Gouverneur de la région de Mopti, aux autorités maliennes et à la Minusma. C’était dimanche dernier, en présence des notabilités et chefs traditionnels de Sevaré.
Selon les responsables de la plate-forme Fasoko, l’objectif de la marche n’était autre que de manifester, pacifiquement, leur mécontentement par rapport à l’inertie des forces étrangères (Minusma et Barkharne), face aux attaques terroristes qui endeuillent les populations maliennes. Ils disent avoir regretté de voir des individus malintentionnés profiter de cette marche pacifique pour s’attaquer à la Minusma.
Ces excuses, si elles sont de nature à calmer la tension, elles restent insuffisantes pour justifier de tels actes, encore moins pour pardonner les responsables qui doivent faire l’objet de poursuites judiciaires.
Présente au nord du Mali depuis 2013, la force onusienne (Minusma) a été recemment déployée dans la région de Mopti dont la situation sécuritaire est marquée, ces dernières années, par des attaques terroristes et intercommunautaires. Dans cette région, la Minusma et Barkharne ont déjà appuyé, maintes fois, les Forces de Défense et de Sécurité Maliennes à gagner des combats contre des menaces terroristes. Le dernier exemple en date est l’attaque terroriste contre les camps de Boulikessi et de Mondoro. L’apport de la force Barkhane aux Famas a été déterminant lors de cette attaque contre le camp de Boulikessi. Toute chose qui fait dire aux autorités maliennes que les forces étrangères et le Mali font face à un ennemi commun, à savoir les terroristes. Surtout, quand on sait que la force onusienne a été plusieurs fois la cible d’attaques terroristes. Des attaques qui ont déjà couté la vie à de nombreux casques bleus. Mieux, nul n’ignore aujourd’hui que la Minusma est la mission onusienne qui a enregistré la plus grande perte en vies humaines. Plus de 160 casques bleus ont perdu leur vie pour le Mali. Il s’agit d’un sacrifice énorme pour la cause du Mali. Les populations qui exigent, sans arguments, le départ de la Minusma, ignorent peut être que la force onusienne est une force d’interposition, de stabilisation et de maintien de paix partout où elle opère. Autrement dit, elle n’est donc pas au Mali pour faire la guerre en place et lieu des forces de défense et de sécurité maliennes. D’ailleurs, Cette mission a été toujours expliquée par les différents chefs de la Minusma qui sont succédés.
Zié Traoré
Le Mali a t’il besoin de la présence des forces de l’ONU sur son sol?
On oublie facilement que quand le Mali a fait appel à la France pour repousser les jihadistes conduits par IYAD AG GHALI, les rebelles Touareg qui ont pactisé avec les terroristes n’y étaient pas.
On fait semblant d’oublier que c’est la France qui a mis sur la table le conflit Touareg jusqu’à initié une négociation à Ouagadougou.
Au lieu que l’interlocuteur du Mali soit IYAD AG GHALI, la France a décidé qu’il soit ses laquais et traîtres touaregs qu’il a réveillés.
IL FALLAIT AMENER L’ONU POUR RENDRE RÉEL UN CONFLIT INVENTÉ PAR LA FRANCE.
Tout le monde constate que malgré la signature de l’accord, le conflit n’a jamais cessé.
L’autre laquais de la France le franco-malien IBRAHIM BOUBACAR KEITA répète régulièrement qu’il n’y jamais eu de confrontation entre l’armée malienne et les groupes dits rebelles depuis la signature de l’accord.
UNE PREUVE PALPABLE QUE L’INTERLOCUTEUR N’EST PAS CES CRIMINELS AU SERVICE DE LA FRANCE.
S’ils ne sont pas l’interlocuteur de l’État du Mali que fait l’ONU au Mali ?
Le Mali fait face aux conflits jihadistes comme le Nigeria, le cameroun, le Niger, le Burkina fasso.
Ces pays ont plus besoin de la solidarité internationale que de la présence de l’ONU comme en Afghanistan, en Syrie, en Irak comme l’a justement suggéré le président nigérien.
Mais la France n’en veut pas
L’ONU N’EST NÉCESSAIRE AU MALI QUE SI ELLE DÉCIDE DE COMBATTRE LES TERRORISTES.
Si elle ne le fait pas, elle est manipulée par la puissance qui a installé les traîtres touaregs au Nord du Mali.
ELLE DEVIENT AINSI L’ENNEMI DU PEUPLE MALIEN.
Il n’y a pas à chercher de midi à quatorze heures, la France mène un COMBAT GÉOPOLITIQUE AU MALI.
Elle utilise l’ONU, les traîtres touaregs, le laquais IBK au détriment de l’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION MALIENNE.
La population ne s’est pas trompée d’ennemi en attaquant l’ONU car elle n’a rien à faire au Mali.
La prochaine cible, c’est l’ARMEE FRANÇAISE, ensuite les sociétés françaises, ses ressortissants.
Après il faut chasser les traîtres de Bamako avec leurs complices IBK à SEBENIKORO.
Le Mali a besoin d’un vrai pays ami pour l’aider à construire son armée afin de faire face aux jihadistes.
Le problème Touareg n’existe pas.
C’est une invention de la France.
Ce que réclame les touaregs l’est par toutes les ethnies du Mali.
NOUS VOULONS TOUS QUE L’ADMINISTRATION SOIT PROCHE DE NOS CONTRÉES,QU’ON GERE NOUS MÊME NOS AFFAIRES.
Il faut le faire dans le cadre du processus de décentralisation enclenché en 1992.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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