Confrontées à des actes terroristes dans la partie septentrionale du pays et crise institutionnelle, les autorités maliennes ont bénéficié d’un soutien de choix du 10 au 11 avril dernier avec l’organisation de la réunion de haut niveau de l’International socialiste à Bamako.
Pour le vice-président du RPM, Boulkassoum Haïdara “c’est un signal fort que les partis ont adressé à l’ensemble de la classe politique malienne et l’opinion internationale”. C’est pourquoi l’évènement a été placé sous le signe de la lutte contre l’insécurité, démocratie et pour le développement par les peuples d’Afrique.
Il s’agissait, pour les socio-démocrates d’Afrique, “de témoigner leur soutien aux Maliens face à une période de tension sociale et économique difficile et également pour envoyer un message aux chefs d’Etat africains à assumer leur responsabilité”.
Pour le président de l’International socialiste Emmanuel Golou, “ce qui touche le Mali, le Nigeria, le Cameroun et le Niger ou au reste de l’Afrique, touche le monde”. “Si l’Afrique de l’Ouest est sinistrée, nous le sentirons au centre et au nord. Il est évident qu’il n’y a pas de développement sans sécurité et que sans le développement, il n’y a pas de sécurité. C’est cette complexité que connaissent les pays du Sahel. Les populations des pays du Champ sont victimes des politiques de certains dirigeants. Elles sont africaines et nous ne souhaitons pas que quelques individus viennent mettre du doute là-dessus”, a souligné le président Emmanuel Golou.
Pour cela, a-t-il souligné, “nous avons décidé de tenir l’événement au Mali avec des délégations venant partout d’Afrique et du monde, en vue de rappeler l’union sacrée qui unit tous les peuples”.
Bréhima Sogoba
