Retour sur l’opération Pagnali avant le sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel

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La ministre française des Armées à Sévaré, au poste de commandement de la force du G5 Sahel, le 1er janvier 2018. Elle est accompagnée à sa gauche par Didier Dacko, général malien commandant de la force G5 Sahel (photo d'illustration). © RFI/Olivier Fourt

En prélude à la réunion des chefs d’Etat du G5 Sahel qui s’ouvre, ce mardi 6 février, à Niamey, les chefs d’état-major des cinq armées se sont réunis pour dégager les conclusions de la seconde opération sur les frontières du Mali et du Burkina Faso. Lors d’une conférence de presse, le général Didier Dacko, commandant de cette force, a donné des précisions.

Selon le général Didier Dacko, commandant de la Force conjointe G5 Sahel, la seconde opération baptisée Pagnali (« tonnerre », en langue peul), a concerné deux zones frontalières du Mali et du Burkina Faso.

« Deux bataillons dont un des forces armées maliennes et un autre des forces armées du Burkina Faso ont été déployés au compte de la force conjointe du G5 Sahel, sur une zone d’environ 8 000 m2 », a-t-il précisé.

L’opération Pagnali, au sud de Boulikessi, au Mali et Nassoumbou, au Burkina Faso, a atteint ses objectifs.

« Je me permettrai de dire, sans ambages, qu’avec l’opération Pagnali, la force conjointe des pays du G5 Sahel s’affirme comme une force sahélienne qui connait le terrain, ayant une capacité d’adaptation et une bonne coordination avec les armées nationales », a ajouté le général Didier Dacko.

Face aux attaques récurrentes de ces derniers jours dans le Nord Mali, le général Didier Dacko est formel. Les terroristes ont tout simplement peur de la montée en puissance du G5 Sahel.

« Nous sommes d’ailleurs convaincus que ces attaques répétées, cela témoigne de la pertinence, de la mise en place de cette force conjointe. Tous les efforts seront déployés de notre côté pour la mise en place effective de cette force », a souligné le général Didier Dacko.

 Par RFI Publié le 06-02-2018

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