Retour de l’administration dans les zones libérées : Le préfet du cercle de Tenenkou, les sous-préfets de Dioura et Jonjori menacés de mort

4

Depuis la libération des grandes villes du nord, les groupes armés qui livrent contre l’armée malienne et ses alliés une guerre asymétrique sont plus que jamais décidés à ne pas laisser l’administration s’installer dans certaines localités du pays.

En effet, le préfet du cercle de Tenenkou, les sous-préfets de Dioura et Jonjori, entre autres localités situées dans la région de Mopti ont reçu des menaces de mort si jamais ils reprennent service.  Ces villes font l’objet d’une série d’attaques depuis leur libération. Les combattants du mouvement national de libération de l’Azawad ont plusieurs fois été signalés dans la zone. Ils rançonnent la population lors des foires hebdomadaires et brutalisent toute personne qui n’adhère pas à leur cause.

Cette menace est prise au sérieux par l’état-major de l’armée malienne qui envisage de déployer des militaires pour assurer la sécurité de la population et des agents de l’administration.  Des éléments du contingent malien basé à Dogofry, Nampala et Léré doivent venir en renfort au peloton de la gendarmerie chargé de veiller sur le Farimaké et le Kareri, c’est-à-dire,  la vaste zone comprise entre le cercle de Tenenkou et celui de Youwarou.

Au ministère de la défense, on ne se fait point d’illusion sur la démarche des groupes armés déterminés à créer une situation de psychose générale pour empêcher toute présence de l’administration dans les zones libérées.

 Dans leur mode opératoire, ils procèdent par des attaques suicides comme ce fut souvent le cas dans la ville de Gao ou font distiller à travers la ville des nouvelles d’une attaque imminente comme c’est le cas aujourd’hui  dans le Farimaké et le Kareri, nous a confié un responsable militaire malien. Qui ajoute que tout sera entrepris pour que le retour de l’administration dans les zones libérées ne soit pas compromis.

Le préfet du cercle de Tenenkou tout comme les sous-préfets de Dioura et Jonjori rejoindront très prochainement leurs postes.

Notons qu’après le départ du MNLA de Gao chassé par les combattants du mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest, beaucoup de ses combattants se sont repliés vers cette localité. Où ils opèrent entre Tenenkou, Léré et Nampala.

 Abdoulaye DIARRA

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. vivent les jeunes de GAO. C’estun exemple à suivre par tous les jeunes du Nord et du centre et tous les jeunes du Mali entier tant qu’on privilège certains gens en les laissant attaquer dans l’impunité total, j’ai nommé le MNLA.

  2. En tout cas /
    1) le METIER des armes ne doit plus être le “REFUSE” des “INDEPENDANTISTES”,
    2) le LIEUX de RECCUPERATION DES ARMES DU MALI,
    3) la VACHE LAITIERE DE L’EMPLOI des ex-lybiens (tout donner à la Lybie et rein au MAli que la guerre)
    pour SURPRENDRE et attaquer la MAJORITE PACIFIQUE DU MALI;
    POUR PARAPHRASER KENNEDY : AVANT DE ME DIRE CE QUE MON PAYS A FAIT POUR MOI, JE DOIS ME DEMANDER CE QUE J’AI FAIT POUR MON PAYS
    C’est ce que des milliers de nos COMPATRIOTES (Sarakolé, etc.) font tous les jours au Mali : en construisant des écoles, des centres de santé, etc; sans l’AIDE DE L’ETAT.
    QUE CES LYBIENS VOULANT REDEVENIR MALIENS COMMENCENT PAR NE PAS CASSER, CE QUI A été CONSTRUIT SANS EUX….AU NORD ET AU CENTRE ET PARTOUT AU MALI… 💡 ❓ 😉 😆 ❗ 💡

  3. Bonjour,
    Tout en privilégiant les zones du Nord Mali, les casques bleus et la force offensive parallèle (qui est indispensable) devront SÉCURISER AUSSI LES AUTRES RÉGIONS DU MALI aussi bien la population que les ramifications régionales de la commission nationale de dialogue et réconciliation.

    ATTENTION, dès que la sérénité regagne ou regagnera une partie du Mali, des groupes armés (MNLA, MUJOA, …) auront tendance ou souhaiteront y commettre des exactions si la partie concernée n’est pas suffisamment sécurisée.

    Comme je l’avais indiqué dans ma proposition de sortie de crise, cette sécurisation doit s’étendre à toutes les régions et doit concerner toutes les communautés.

    Le Mali et les partenaires devront organiser le retour de l’administration, des populations déplacées dans leurs lieux de résidence habituels tout en leur fournissant des ressources pour VIVRE ou fonctionner et pour RECONSTRUIRE DURABLEMENT leurs zones.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE

  4. Sachant bien que la communauté internationale ne va pas rester éternellement aua Mali, nous devons nous donner les moyens necessaires pour assurer le territoire malien en quoi faisant en recrutant , en se formant, à acheter les équipements millitaires , plus de détournement de fonds, il faut aussi que les millitaires rompent avec le silence, place à une véritable communication pour ne pas être complice des voleurs, car c’est difficile à comprendre ce qui arrive aux millitaires maliens en ce moment, personne ne pouvait s’imaginer que l’armée malienne traversait une telle crise d’équipements sans précedent , que Dieu protège le Mali et les maliens , un très vaste pays sans défense ça donne vraiment à réfléchir

Comments are closed.