Par un décret en date du 14 mai 2021, le président de la Transition, Bah N’Daw, a créé la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres auprès du président de la République. Avec cette décision du président, cette structure quitte alors le Ministère de la Sécurité intérieure où il était rattaché, pour regagner Koulouba.
La décision du président de la Transition, Bah N’Daw, de rattacher désormais la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres à la Présidence de la République, a été saluée des deux mains par les organisations de la société civile qui interviennent dans ce domaine, principalement le président du Réseau d’action sur les armes légères (Rasalao/wansa) Amadou Maïga. Ce dernier, faut-il le rappeler, avait multiplié les sorties médiatiques pour solliciter les plus hautes autorités et expliqué le bien-fondé de rattacher cette commission directement au président de la République.
“Nous saluons et félicitons le président Bah N’Daou pour avoir pris cette décision dans la mesure où la place de la Commission, selon la Convention même de la Cedeao sur les armes légères et de petits calibres, c’est auprès du président de la République. Pour nous, justice a été rendue car depuis la création de cette structure en 2006, elle relevait du président de la République jusqu’en 2018, où elle a été ramenée auprès du Secrétariat général du Ministère de la Sécurité intérieure, sans aucune explication”, a soutenu M. Maïga. Ce n’est pas tout. Il a aussi révélé que le Mali était jadis considéré comme un gouvernement champion dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres. “C’est pourquoi plusieurs pays venaient s’inspirer de l’expérience malienne et dire après que ce pays avait reculé dans le domaine de cette lutte nous marquait profondément en tant qu’acteurs de la société civile, nous qui intervenons dans ce domaine”, a ajouté Amadou Maïga qui est également président du Rasalao/Wansa regroupant 14 pays de l’Afrique de l’ouest. Il est aussi président du Réseau des journalistes pour la sécurité, le développement et la paix en Afrique occidentale.
Autre motif de satisfaction de M. Maïga, c’est que le retour de la commission à la Présidence de la République permettra, selon lui, de mettre fin à l’amalgame qui faisait croire à certains que le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères était distinct de la Commission. “Que cela soit clair ! Le Secrétariat est une entité de la Commission donc elle relève de celle-ci”, a clarifié le président du Rasalao/Wansa. Il a remercié aussi tous les acteurs qui ont œuvré pour que ce décret du 14 mai soit une réalité, plus particulièrement la présidente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, colonel-major Nema Sagara. “Elle n’a ménagé aucun effort pour que cette structure retrouve sa place d’antan et le retour du Mali dans le concert des nations dans la lutte contre ce fléau”, a reconnu Amadou Maïga.
Kassoum THERA
Les gouvernants maliens font ce qu’ils veulent sinon la CNLPC a toujours été rattachée directement à la présidence de la République dans tous les pays de la CEDEAO où existe la Commission. Nous faisons un pas en avant et deux pas en arrière dans tous les secteurs. C’est dommage.
𝔹onjour
ℒes 𝒫ℜ€$𝕀𝓓€ℕŦℜ0ℒℒ€𝕌ℜ𝔄ℳ€ℜ𝕀∁𝔄𝕀ℕ$ feraient mieux de s’occuper de leurs armes en circulation “ℒ𝕀𝔹ℜ€” aux 𝕌$𝔄 même pas 48h après la fusillade de 𝔹𝕌ℱ𝔄ℒℒ0 qui a tuée une dizaine d’𝔄ℱℜ⊗-𝔄ℳ€ℜ𝕀∁𝔄𝕀ℕ$ qui ne faisaient que leur course alimentaire! !
https://www.linfo.re/monde/amerique/californie-une-fusillade-dans-une-eglise-fait-un-mort-et-quatre-blesses
G𝕌€ℜℜ€ ∁𝕀⋁𝕀ℒ𝔄ℳ€ℜ𝕀∁𝔄𝕀ℕ€ ?
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