Aujourd’hui, avec la reprise des villes de Konna, Diabaly et Douentza, l’on peut, sans risque de se tromper, dire que l’armée malienne, appuyée par les troupes françaises, a entamé sa longue et exaltante marche pour la restauration de l’intégrité territoriale.
Qui l’aurait cru ! Onze jours après le démarrage des opérations militaires françaises au Mali, les cœurs ont commencé à vibrer d’espérance. Et pourtant, les projections qui se voulaient moins alarmistes avaient projeté l’intervention militaire au Mali pour septembre 2013. N’eut été, la témérité mortelle des fous de Dieux qui se sont lancés, comme des bêtes enragés, sur les positions avancées de l’armée malienne à Konna, nous en serions encore en train de tergiverser, et les populations des zones sous occupation seraient en train de souffrir le martyre des Djihadistes, sans véritable espoir. Aujourd’hui, l’espoir est permis d’assister à une libération prochaine des terres maliennes qui ont été souillées par des bandits et brigands de tout acabit, cachés dans des toges de musulmans.
Mais, n’oublions jamais que nos frères du MNLA, aveuglées par leur velléité indépendantistes, ont servi de porte-char à ces fous de Dieu, venus de nulle part pour perturber la quiétude d’une population qui n’aspirait qu’à vivre en paix et faire face au seul vrai combat : celui du développement. Aujourd’hui, avec l’appui de l’armée française, les Djihadistes et leurs soutiens doivent admettre que l’armée malienne est en train de remporter des victoires certaines. Jugez-en vous-même. La grande frayeur qui a traversé le Mali, le 10 janvier 2013, après que les Djihadistes aient pris Konna est venue comme une onction annonciatrice de la libération du pays. Elle fut le facteur déclencheur de l’entrée dans la danse de l’aviation salvatrice de l’armée française.
Mieux, sous la houlette du Président François Hollande, la France qui avait prévu ne pas envoyer de troupes au sol a déployé un fort dispositif militaire qui comptera à terme 2500 soldats, dont certains sont déjà dans les combats au sol, aux cotés des militaires maliens. Pris part le cours des événements, les pays de la CEDEAO se démènent comme ils peuvent pour acheminer des troupes au Mali, dans le cadre de la Mission de soutien au Mali (MISMA). En plus des 3300 soldats de la CEDEAO, le Tchad vient de pré-positionner au Niger une bonne partie des 2000 hommes qu’il compte mettre à la disposition des opérations militaires au Mali. En attendant que tout ce dispositif militaire se mette en place, l’armée française, avec ses frappes aériennes ciblées, est en passe de réussir un travail de sape qui ne laisse aucun répit aux fous de Dieu qui avaient voulu réapprendre aux Maliens déjà musulmans à 90% comment faire les ablutions.
Les dépôts de carburant, les dépôts d’armes, les dépôts de munitions, les camps d’entrainement et les sites d’hébergement des Djihadistes, rien n’est épargné par l’aviation française. Mieux des colonnes de véhicules surarmés ont été détruites avant qu’elles n’aient pu atteindre leurs points de ralliement pour renforcer les troupes Djihadistes engagées dans des combats contre l’armée malienne à Konna, puis à Diabaly. Et, comme par enchantement, la peur a changé de camp. Mis en déroute dans leur ultime tentative de prendre Sevaré et Ségou, en passant par Konna, pour la 5ème région et Diabaly pour la 4ème région, les Djihadistes, pour certains d’entre, eux n’ont eu leur salut qu’à l’usage de leurs jambes.
Depuis deux jours, des informations en provenance du Nord du Mali font état de combattants Djihadistes qui fuient pas petits groupes les localités qu’ils occupaient, en direction probablement des montagnes et grottes de Tegharghar. Après Konna le 17 janvier 2013, l’armée malienne, appuyée par des soldats français, est entrée dans les villes de Diabaly et de Douentza, le 21 janvier 2013. Tout porte à croire que la reconquête des villes de Tombouctou et Gao, n’est plus qu’une question de semaines, sinon de jours. La grande marche qui prendra sûrement l’allure d’une marche pour la gloire de la reconquête de l’intégrité du territoire malien pourra commencer du côté de Diabaly pour rallier Tombouctou, non sans la purification des villes comme Léré, Nampala, Niafunké, Diré, Tonka et Goundam.
Du coté de Douentza, deux colonnes de l’armée malienne appuyées par les forces françaises et celles des pays de la CEDEAO pourront rallier Tombouctou et Gao. Il n’y a aucun doute : le jour où les soldats maliens appuyés par les troupes des pays alliés mettront les pieds à Tombouctou et Gao, aucun Djihadiste ne prendra ses quartiers à Kidal. Mais, en attendant ce jour de gloire retrouvé, l’heure est à la mobilisation du peuple malien derrière son armée, derrière les soldats français et derrière les troupes de la CEDEAO.
Assane Koné
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C’est l’occasion pour les africains de la zone sahelosahariènne de mieux s’unir ,s’integrer comme les pays europeens.Il faut desormais la libre circulation des hommes et des biens (à part les armes)au sein de cette espace.Ces libertés permettent le developpement,et detruisent les extremismes et le terrorisme.Une integration des forces armées et de securité des pays permettra de mieux elliminer les terroristes qui chassés d’un pays trouvent refuge dans d’autres.
C’est ensemble unis qu’on gagne.Mais divisés nous resteront toujours faibles et vulnerables.Nous africains avons toujours refusé l’unité,et continué à nous trahir les uns les autres.
il faut remercier ces bandits pour avoir osé attaquer les défenses maliennes sinon la réconquête du nord allait prendre encore des mois.
les Djihadiste ne sont pas les guerrie oubien il on peut de l arme française je dis merci a françois hollland et la communaute maliens qui sont par tout de le monde entier
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