Les Nations-Unies ont haussé le ton contre les autorités maliennes par rapport à la lenteur de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Selon l’Organisation internationale, le gouvernement malien traine les pas et les choses n’évoluent pas. Elle menace même de sanctionner IBK et son gouvernement. Très surpris, le gouvernement malien a répondu par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly.
Il n’est pas allé par le dos de la cuillère : « Des reproches bien injustes et souvent des contre-vérités. Les sanctions dont on parle, c’est le gouvernement du Mali qui a demandé à ce qu’il y ait un régime de sanctions contre ceux qui entravent la mise en œuvre de l’accord. Et nous l’avons répété, y compris ici à ce sommet. Parce qu’il ne faut quand même pas que l’on s’y trompe. Le gouvernement du Mali a fourni des efforts réels pour la mise en œuvre de cet accord et continue de le faire. Il y a un chronogramme qui a été convenu entre les partis maliens. Nous savons que nous n’avons pas d’options politiques alternatives à cet accord. Mais il faut que toutes les parties jouent le jeu. Aujourd’hui, comment veut-on mettre fin à un conflit si les parties signataires n’acceptent pas de désarmer ? Quand allons-nous commencer le cantonnement ? Quand les listes seront-elles fournies pour cela ? Et par rapport au processus politique, il ne vous a pas échappé que nous avons reporté les élections prévues en décembre pour le mois d’avril afin d’obtenir le plus d’inclusion, en direction de ces mouvements signataires. ». No comment !
Pour de nombreux observateurs maliens, les propos et les menaces de sanctions de l’Onu justifient le complot contre le Mali. Mais, le peuple malien ne cédera pas jamais à cette distraction de l’ONU. La situation va être gérée avec diplomatie et discernement !
Tientigui