Rencontre de haut niveau sur le G5 : Une existence acceptée, un avenir promoteur

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DISCOURS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SEM IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA À LA TRIBUNE DE LA 72EME SESSION DE L'ASSEMBLÉE GENERALE DES NATIONS UNIS
IBK à la tribune de l’ONU

 Le président de la République et président du G5 Sahel, Ibrahim Boubacar Keita, était enthousiaste à la fin de la réunion de haut niveau qui s’est tenue lundi dernier en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Autour de la table, outre les présidents des pays du G5 Sahel qui ont expressément effectué le déplacement new-yorkais (Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Mohamed Abdoul Aziz de la Mauritanie et Mohomodou Issoufi du Niger), il y avait le président de l’Union Africaine, le Guinéen Alpha Condé; le président français Emmanuel Macron, de celle qui dirige la diplomatie européenne,  Féderica Moghuerini; d’un représentant américain du Homeland Security, du Président de la Commission de l’Union Africaine.

Il s’agissait de faire avancer le dossier de la force conjointe et de mobiliser le financement en obtenant des engagements fermes. Pour IBK la réunion s’est tenue dans “des conditions remarquables. La pertinence du G5 a été reconnue par tous les participants”. Les présidents du G5 ont notamment insisté sur le financement d’un outil qui n’est pas à leur bénéfice exclusif tout en notant les avancées obtenues. Car selon IBK, “nous continuerons à demander sa prise en charge sous le chapitre 7 de la Charte qui est plus vigoureuse et plus engageante “.

En exposant les avancées notées sur le terrain, notamment la mise en place d’un commandement opérationnel et la programmation des premières missions sur le terrain dès le mois prochain, IBK et ses pairs ont prouvé le sérieux du G5 qui nécessite des ressources financières pérennes. Les Américains qui n’étaient pas très chauds ont montré un net regain d’intérêt à cette initiative qui pourrait se substituer aux forces onusiennes que l’actuel locataire de la Maison Blanche ne supporte pas du tout. Rendez-vous a été pris pour le début du mois d’octobre pour une réunion d’évaluation.

Le président de la République, IBrahim Boubacar Kéita, avait déjà annoncé les couleurs à son atterrissage à New-York. “Je suis venu ici pour porter le message du G5 Sahel. Je viens de faire une tournée dans les pays frères pour dire au monde entier que nous sommes en train de mener le combat contre le terrorisme. Mais nous ne menons pas cette lutte au nom de l’intérêt de nos pays. Nous sommes engagés dans un enjeu qui nous dépasse. Il ne s’agit pas de gens qui tendent leur sébile. Il ne s’agit pas de mendicité. Il s’agit simplement d’un effort de solidarité bien compris, dans l’intérêt bien compris du monde entier. Il ne s’agit pas seulement de l’Afrique, de la sous-région Sahel, du Mali, mais du monde entier », avait déclaré le chef de l’Etat.

Le président IBK a toujours insisté sur le fait que le G5 Sahel est un projet qui sert le monde entier  aujourd’hui. “Il ne s’agit pas de faire la réclame auprès de l’Assemblée générale des Nation unies qui n’en a pas besoin. Il s’agit pour moi de porter le message fort du G5 Sahel aujourd’hui. La menace qui sévit là-bas dépasse la seule région du Sahel. C’est de dire également que nous portons aujourd’hui un projet qui est en quelque sorte une digue par rapport au terrorisme. Si la digue cède, le monde entier sera emporté. C’est aussi simple que ça ».

 

La Cellule de Communication

et des Relations Publiques Présidence de la République

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