Région de Kidal : Aqmi signe son retour

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Selon plusieurs sources, à Kidal et dans les autres localités comme Tessalit et Abeïbara, certaines personnes ont aperçu des terroristes d’Aqmi sur la colline de Téghargar. Ces éléments, aux dires des populations,  menacent  de saboter la tenue du scrutin présidentiel du 28 juillet prochain dans les localités du Nord du Mali.

 

 

Des combattants d’Aqmi et d’Ançar-Dine, qui s’étaient fondus dans la population, font leur réapparition. Iyad Ag Aghaly a été aperçu dans les environs de Kidal ainsi que certains de ses lieutenants, dont Cheick Haroun et Ag Walen. Ce massif montagneux a toujours servi de refuge aux rebelles. Il a aussi abrité des groupes terroristes et constitue une plaque pour les bandits du Sahel. Un des combattants d’Aqmi, Abu Khouzeima et un autre chef du mouvement, en compagnie d’une dizaine d’islamistes, ont été également aperçus dans cette zone, poursuit le même journal. Ces groupes auraient entrepris le recrutement des jeunes acquis à leur cause.

 

 

D’autres habitants de Kidal affirment que ces hommes d’Aqmi, de commun accord avec Iyad qui gère le HCUA, sont en train de faire revenir le groupe terroriste à Kidal sous les couleurs du MNLA. Parmi eux, figurent des combattants marocains du groupe de Maoukhloufi. Leur mission est d’aider le MNLA à faire sortir les armes collectives à Kidal pour les envoyer dans des caches à Abéibara, Tin-Essako et Téghargar, afin que cet arsenal échappe au processus de désarmement.

 

 

Les Ifoghas de la ville de Kidal continuent de harceler les populations noires et Tamasheq fidèles à la République du Mali. En tout cas, selon plusieurs sources, les islamistes mis en déroute au Nord du Mali auraient trouvé refuge au Sud libyen et en Tunisie. Ils entendent profiter du mois de ramadan pour commettre des attaques terroristes. L’Algérie a déployé un arsenal composé d’hélicoptères de combat sophistiqués et des avions de combat le long de ses frontières, pour contrecarrer la riposte des islamistes. Les forces terrestres algériennes contrôlent aussi tous les points de passage frontaliers.

 

 

Le Mali devrait également en faire autant car, malgré le déploiement des casques bleus, le pays reste encore fragile.

 

 

Aminata BAGHAGHA

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4 COMMENTAIRES

  1. Ok, Mr le journaliste merci pour l’info
    maintenant il ne te reste plus que de t’y rendre toi même
    pour prendre des photos et nous les poster comme preuve

    • C’est bien tout le problème de ces articles… Il y a trop peu de reporters sur le terrain… 90% des journalistes qui traitent de ce problème, le font depuis leur poste de PC après avoir effectué une mesure très précise de la situation qui consiste à humecter le petit doigt de la main droite et de le porter à une hauteur raisonnable…
      Un règle d’or pour vendre un papier : jouer sur les peurs… Il est préférable d’entretenir des climats de tensions, plutot que de ne rien publier faute de reportage, ou de publier des nouvelles gaies qui n’intéressent personnes !
      Qu’ils soient américains, européens ou africains… tous les journalistes font de même…

    • Je me posais toujours la meme question consernant ces journalistes qui restent a bko pour nous informer, mais finalment jai compris…concernant KIDAL seul les journalistes français sont admis , plus XUNHUA une agence chinoise qui a comme representant un touareg de kidal ,el WATAN qui est algerien, a par ca les autres ne sont pas les bienvenus, peut etre avec l armee a kidal les donnes vont changer…

      • même avec l’armée a kidal , les journaleux bamakois resteront dans leur bureaux climatisés a Bamako a faire du copier coller des articles d’autrui ou a fantasmer sur leur récits rocambolesque

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