Les attaques des hommes armés continuent dans les régions de Mopti et Bandiagara. La situation provoque des déplacements massifs des populations qui se réfugient dans des endroits plus « sûrs ». Des agriculteurs s’inquiètent des conséquences de cette insécurité sur la campagne agricole.
A Sofara, cercle de Djenné, des paysans affirment que l’insécurité menace la campagne agricole. Ce paysan qui a requis l’anonymat, dénonce cette situation. « J’ai une terre cultivable de 10 hectares dans mon village. Je n’ai même pas pu cultiver un hectare cette année. Ma famille et moi étions contraints de quitter notre village à cause des jihadistes. Actuellement, nous sommes à Sofara », explique-t-il. Et d’ajouter « Je cultive les champs des particuliers à Sofara pour subvenir aux besoins de ma famille », rapporte studio tamani.
C’est le même constat fait par cet autre paysan du cercle de Bankass dont nous allons taire le nom. Il estime que l’insécurité continue d’affecter les travaux champêtres dans plusieurs localités. « Depuis près de 3 ans, on n’arrive plus à cultiver nos champs pendant l’hivernage. Les villages de Dougara et Warinfa sont les plus concernés par cette situation », indique-t-il. Selon lui, les habitants de la Commune de Ségué n’ont pas travaillé leur terre. « La faim risque de frapper la zone, si le gouvernement ne fournit pas assez d’efforts pour nous sécuriser », prévient-il.
Le Directeur régional de l’agriculture de Bandiagara, Toumani Goïta, poursuit la radio reconnaît que ces déplacements massifs des populations vont se répercuter sur la production agricole.
« En réalité, l’impact est grand. On voit que les champs sont abandonnés et cela n’augure pas une bonne chose dans la région en matière de production agricole », s’inquiète-t-il. Le responsable du service régional d’agriculture ajoute que « cette situation va augmenter la pauvreté de ces déplacés, mais aussi des populations de toute la zone ».
Rappelons que les régions du centre sont confrontées à des attaques récurrentes depuis des mois. Des groupes armés contraignent les populations à quitter leurs localités.
H.B.T.
Ces terroristes sont parmi vous les centristes, Ils sont des vos frères et fils berger loger nourrir chez vous sans dénonces les forces des sécurités dénoncer les si vous n’êtes pas de complices avec eux, la ville de BER la Minusma était complice avec des terroristes CMA depuis qu’elle a quitté la ville les famas faisaient du bon travail .
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“Les attaques des hommes armés continuent dans les régions de Mopti et Bandiagara. La situation provoque des déplacements massifs des populations qui se réfugient dans des endroits plus « sûrs ». ”
Et oui !…
Mais malheureusement, bien que NOS PROPRES villageois sur NOTRE PROPRE sol soient impunément massacrés et abandonnés à leur sort sans la moindre protection, c’est AU NIGER que nos “autorités d’opérette” préfèrent aller faire leur show devant les médias, c’est AU NIGER et pas chez nous que ces mêmes mini rambos en treillis se disent “prêts à combattre”, c’est encore AU NIGER que nos 6 Tucano sont stationnés au lieu d’assurer une surveillance aérienne H24 de la zone de Bandiagara , etc.😥😥😥😥😥😥😥
Bref, nos populations peuvent bien continuer à mourir : Nos bouffons en treillis… ONT VISIBLEMENT D’AUTRES PRIORITÉS (infiniment moins dangereuses et…infiniment PLUS MÉDIATIQUES AUSSI !!!)
Il faut comprendre les militaires, c’est quand même moins dangereux d’aller soutenir le Niger que d’aller à Bandiagara.
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