Recrudescence des attaques terroristes : Iyad Ag Ghaly à l’œuvre !

1
« Iyad ag Ghaly, les espoirs déçus d’un enfant rebelle qui rêvait de devenir chef de rébellion. »
Iyad Ag Ghaly

Le problème est connu en même temps que la solution. Il s’agit de traquer Iyad Ag Ghaly, dont la tête est mise à prix, jusque dans son dernier retranchement et de l’éliminer, le mettre hors d’état de nuire. Puisqu’il est établi depuis le début des négociations à Alger jusqu’à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali que ceux qui ne regagneront pas les pourparlers, ceux qui ne prendront pas le train de la paix en marche seront traités comme des terroristes et combattus comme tels.


Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe terroriste, Ansar Dine, têtu qu’il est, est resté en dehors du processus. Il a même incité les chefs des autres groupes armés à ne pas faire confiance ni aux autorités maliennes, ni la France et même à la communauté internationale. Il a essayé en vain de torpiller le processus de sortie de crise dans notre pays. Ce sanguinaire d’une cruauté sans pareil, qui prône un islam dépassé en ce 21ème, est la source de tous les maux dont souffre la région de Kidal, en particulier et les autres régions du nord de notre pays, en général. Depuis quelques jours, il commence à occuper le devant de la scène. Il veut se faire entendre.

Dans un enregistrement remontant à octobre et authentifié le 16 novembre, Iyad Ag Ghaly avait dénoncé l’accord de paix et appelé à poursuivre la lutte contre la France, et le jihad. Ansar Dine est notamment un allié d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Front de libération du Macina (FLM), un groupe jihadiste du centre du Mali (FLM). Depuis la sortie sans surprise d’Iyad Ag Ghaly appelant les différents groupes armés, qui pullulent et polluent le nord de notre pays, à ne pas reconnaître les accords issue du processus d’Alger, les observateurs très avertis s’attendaient à la multiplication des attaques terroristes sur toute l’étendue du territoire national. Donc des actes de sabotage du processus de paix.

Depuis son appel, les menaces terroristes se sont multipliées. Ces menaces ont été suivies d’effets. Les cas  de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu, le vendredi 20 novembre 2015 ainsi que celle du camp de la MINUSMA dans la ville de Kidal, le samedi le 28 novembre 2015, soit huit jours après l’attaque de l’hôtel Radisson, sont là pour nous rappeler qu’Iyad n’a pas renoncer à sa folie islamiste. On le sait, il rêve d’un Etat islamiste au Mali avec l’application stricte et de façon rigoureuse de la Charia.

Pour plusieurs analystes, la recrudescence des attaques terroristes est aussi une conséquence de la lenteur observée dans la mise en œuvre de l’accord. Surtout dans son volet cantonnement des différents groupes armés. « Tant que les groupes armés ne sont pas cantonnés, tant qu’ils seront libres de mouvement, il sera difficile de faire revenir la paix.  Puisque les forces du mal profitent de leur errance pour mener des attaques », a-t-il dit.

« Cette recrudescence des attaques terroristes étaient attendues. Et pour cause, à partir du moment où les forces du mal du MNLA ne sont pas cantonnées, pourquoi on dit systématiquement que ce sont les djhadistes qui sont à la base de ces agissements ? Il s’agit des criminels, les voyous gâtés du MNLA. Une chose est sûr le MNLA, en particulier et la CMA, en général sont responsables de tout ce désordre et ils doivent payer leurs actes criminels », a-t-il fulminé.

Moussa Mamadou Bagayoko

 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.