Ratissage dans le massif des Ifoghas : Les terroristes ne s’avouent pas vaincus

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Le mercredi 6 mars, un quatrième soldat français a été tué dans le Nord. Son décès a été annoncé par l’Élysée dans un communiqué. Ce Brigadier-chef du 68è Régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne de Clermont-Ferrand est mort alors qu’il participait à une mission à une centaine de km de Gao. C’est dire que les terroristes veulent signifier à la Communauté internationale qu’ils n’ont pas encore dit leur dernier mot, ou du moins leur dernier mal.

Le décès de ce soldat porte à 4 le nombre de militaires français tués depuis le début de l’opération «Serval» qui vise à anéantir  les terroristes du Nord. Environ 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, sans compter les troupes de la MISMA. Les terroristes  semblent  prêts à combattre jusqu’à leur dernière goutte de sang et le fait de tuer un quatrième soldat français reviens à dire qu’ils sont prêts à user de toutes les stratégies pour contrer les forces de la coalition. Le fait que ce soldat a été tué dans la région de Gao revient à dire que les  terroristes n’ont pas totalement déguerpi de Gao.

Au même moment, dans le massif des Ifoghas, la bataille fait rage depuis dix jours. Selon des militaires français et tchadiens, les jihadistes se battent avec beaucoup de détermination. Et selon l’Etat-major français, la bataille risque de durer encore plusieurs jours. «Ce sont des combats au sol à moins de cent mètres. Les jihadistes vont d’une grotte à l’autre. Et malgré leurs pertes, ils ne renoncent pas», confie un membre de l’Etat-major français. Pourquoi une telle opiniâtreté ? «Parce qu’ils sont dans une forteresse naturelle de 25 km sur 25 km et que leurs chefs sont sans doute avec eux », explique ce haut responsable. «Les jihadistes veulent aussi protéger leur arsenal de guerre », ajoute-t-il.

Comme quoi, la fin de la guerre n’est pas pour bientôt. Il faudra donc que les troupes de la MISMA se déploient le plus vite possible pour sécuriser au moins les localités reconquises pour  que les efforts des soldats tchadiens et français ne soient  pas vains.

Paul N’Guessan

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