Le secrétaire général de l’ONU décrit les faits nouveaux survenus ces trois derniers mois, et fait une analyse des progrès accomplis. Il invite les parties à la reprise du dialogue.
S’agissant des principaux faits nouveaux, le rapport mentionne la tenue de la réunion au niveau national du Dialogue national inclusif en décembre à Bamako. À ce propos, Antonio Guterres rappelle que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, avait annoncé que les conclusions de la rencontre seraient mises en œuvre par un mécanisme de suivi et d’évaluation indépendant, dont le format et la composition devraient être proposés par les participants. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU a collaboré avec d’autres médiateurs pour encourager toutes les principales parties prenantes à prendre part au dialogue national. Même si au finish, note le document, tous les acteurs concernés n’ont pas participé à la réunion.
Sur l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, Antonio Guterres signale que le Comité de suivi ne s’est pas réuni depuis que le gouvernement a annulé la réunion qui devait se tenir à Kidal en septembre. «En coordination avec l’équipe de médiation internationale, mon représentant spécial s’est tenu en rapport étroit avec toutes les parties pour les aider à régler leurs différends afin que le dialogue reprenne dans le cadre du comité et que l’Accord soit de nouveau appliqué», a-t-il confié, ajoutant que dans leur communiqué du 3 décembre 2019, les mouvements signataires se sont dits disposés à reprendre les travaux au sein du Comité.
Sur la question de la stabilisation et du rétablissement de l’autorité de l’État dans les Régions de Ségou et Mopti, il est indiqué que le gouvernement a intensifié ses efforts pour mettre en œuvre une stratégie globale axée sur les aspects politiques et visant à protéger les civils, à réduire les violences intercommunautaires et à rétablir l’autorité et la présence de l’État et les services sociaux de base.
Il ressort aussi du rapport que le 11 octobre dernier, à Mopti, le Premier ministre, Boubou Cissé, a lancé un programme de réhabilitation communautaire pour encourager le désarmement volontaire et le démantèlement des groupes d’autodéfense et des milices.
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