Que faut-il entendre par négociation ?

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BassoleLa négociation est la recherche d’un accord, centrée sur des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables entre deux ou plusieurs interlocuteurs (on ne négocie pas avec soi-même, on délibère), dans un temps limité. Cette recherche d’accord implique la confrontation d’intérêts incompatibles sur divers points que chaque interlocuteur va tenter de rendre compatibles par un jeu de concessions mutuelles.

 

 

La négociation peut aboutir à un échec (pas d’accord) ou à un accord. Dans ce dernier cas, une négociation qui se déroule en mode coopératif conduit généralement à un accord dans lequel les deux parties s’estiment gagnantes (gagnant-gagnant). En revanche, si la négociation se déroule en mode compétitif ou distributif, l’accord risque d’être gagnant-perdant et instable, voire perdant-perdant.

Autrement dit, la qualité d’un accord dépend autant, voire plus, de ses conséquences à terme sur les relations des protagonistes que des gains obtenus.

 

 

Exemples de causes d’échec d’une négociation :Positions des interlocuteurs inconciliables (l’un d’eux a atteint son point de rupture, c’est-à-dire un niveau de concessions tel qu’il ne peut concéder plus), manque de temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l’Univers n’est jamais figé, les éléments qui le composent bougent, se transforment et évoluent pour l’observateur qu’est l’homme. L’accord résultant d’une négociation sera le plus souvent formalisé par un contrat (domaine économique), un traité (domaine politique, un ” accord ” ou une convention (domaine social), un compromis, un arrangement (Voir aussi : Arrangement (musique)), un accommodement, un consensus.

 

Elle peut être conçue de manière raisonnée ou constructive.

En matière commerciale pour deux entreprises qui souhaitent travailler ensemble, la négociation s’impose car, l’une fournissant des biens (ou des services) à l’autre, moyennant un prix et des conditions générales (délais de paiement, durée de l’accord, engagement sur les quantités achetées etc.) Il faut tout d’abord démystifier l’acte de négociation : 90% du résultat provient de la préparation et non du face à face acheteur  et vendeur et de ses “techniques” psychologiques. Cette étape est fondamentale car elle permet d’une part de rationnaliser ce besoin et de mettre tous les acteurs de l’entreprise au diapason et d’autre part de s’adresser au marché de façon claire et identique pour tous.

 

 

La négociation se réfère pour le moins aux deux types d’obligations que sont l’obligation expresse de négocier (OEN), et l’obligation implicite de négocier (OIN).

 

 

La première relève du cadre structuré de la négociation collective ; la dernière débouche sur une culture de la discussion et de l’échange d’information.

 

Dieudonné Tembely

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6 COMMENTAIRES

  1. Il est évident qu’a Kidal tout sera mis en place pour qu’aucun bulletin de vote ne soit dans les urnes le jour des scrutins, le fait de chasser les noirs de cette ville est aussi une raison à cela. Et logiquement cela veut dire ce que ça veut dire. Aujourd’hui au mali, tous les ingrédients sont réunis pour une nouvelle dérive. La signature d’un document compromettant, risque d’être la goutte de trop …

  2. JE ME DEMANDE SI CERTAINS JOURNALISTES NE SONT PAS VENDUE A LA CAUSE DE CES TRUANTS COMMENT ES CE QU ILS CONTINUENT DE D ECRIRE AZAWA ET GROUPE TOUAREGS MALIENS ? SI TU PRENDS LE TEMPS D ECRIRE CES SAURNETTES C,EST QUE CES GROUPES NE SE CONSIDERE PLUS COMME MALIENS PUIS CE QU ILS PARLENT D AZAWA ET QUE NOUS MALIEN NOUS NE SAVONS PAS OU SE TROUVE CE AZAWA,NOUS NE SOMMES MEME PAS CAPABLE DE LA SITUER AU DE LA D UN RECIPIEND POUR FAIRE BOIRE LE BETAILLE AU BORT DU PUIS? DONC MONSIEURS LES JOURNALISTES MALIEN TOUTES ANONCES VENANT DE CES TRAITRES N EN SOUFLET MOTS A PERSONES,CAR CELA LES REGARDE..NOUS NOUS BATONS POUR NOTRE PEUPLE NOTRE IDENTITER,NOTRE TERRITOIRE, ,NOTRE INTEGRITER ,NOUS ALLONS DISCUTER AVEC TOUT LE MONDE ENTIER(((( MAIS NOUS NE NEGOCIERONS JAMAIS NOTRE ETRE))))LES REUNIONS DE OUAGA NE REPRESENTE RIEN POUR NOUS MALIEN,ELLE A ETE IMPOSER AUX PEUPLES MALIEN COMME LA GUERRE QUE NOUS VIVONS ,SINON NOUS N AVIONS PAS BESOIN DE CES CONTRES TEMPS DISCUTER OUI.NEGO NON

  3. Nous sommes notre propre mal à force de nous coucher…. La Vie appartient à ceux qui croient et non à ceux qui désespèrent. Si nous estimons que Kidal est déjà perdue, redessinons alors la carte du Mali. Si elle n’est pas perdue dans nos têtes et nos cœurs, DEBOUT, MALIENNES et MALIENS ! APRES LE 1er JUILLET ET SES CASQUES BLEUS, CE SERA TROP TARD. Les arbitres viendront jouer au ballon et le match sera truqué. De faux penalties pulluleront sur le terrain. Contre nos quelques défenseurs rescapés, l’arbitre même sifflera la faute imaginaire. Kidal sera un lointain souvenir. Modibo Keita pleurera une seconde fois. Soundjata et Sonni Ali Ber nous maudiront de voir leurs noms mêler à cette affaire d’héritiers imposteurs et indignes de leurs noms, leurs cœurs et leurs âmes ! Oui, si l’Histoire doit se faire, personne ne viendra l’écrire et la faire à la place des Maliens, eux qui, avant le reste de l’Afrique ont inauguré le Cycle des printemps révolutionnaires… en 1991. Y.T.(Reporteur)

  4. Je ne pense pas que l’on puisse qualifier les discussions de Ouagadougou de negociations.D’un cote,se trouve un Etat Souverain avec toutes les attributs d’un Etat,en face de lui,des rebelles armes que personne en n’ose supporter en public.S’il faut negocier avec un voleur pour recuperer l’objet vole,cela prouve qu’il y a absence de justice.Le tort du Mediateur ,c’est de croire qu’il y a
    negociation et qu’il faut emmener les deux parties a faire des concessions,des compromis.L’Etat Malien n’a pas de compromis a faire au MNLA qui a commis des actes de traitrise ,de rebellion armee en massacrant des citoyens accomplissant leur devoir de patriote.
    Ces mots ne sont pas de vains mots,c’est la dure realite.Je dirais plutot qu’il y a arbitrage.Un arbitre qui est charge de faire savoir
    la verite a la partie qui a faute et est coupable pour l’emmener a accepter sa culpabilite.Si le coupable refuse de se plier,alors l’Etat
    Malien doit l’obliger par la force a se plier a l’ordre constitutionnel!

    • Vous avez raison. Mais il se trouve que l’Etat souverain n’est pas arrivé à mater la rebellion. Au moment où ce sont des institutions qui interviennent c’est inadmissible de laisser l’Etat faire n’importe quoi. L’Etat devra maintenant rassurer les institutions en ce qui concerne la justice équitable, prendre en compte les revendications non séparatistes, etc.
      Je rappelle que l’accord actuel n’avait pas la prétention de regler tout le conflit. Il s’agit d’abord de l’élection présidentielle

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