La Police ivoirienne a extradé au Mali, le 19 Août sept éléments terroristes ayant perpétré les attaques de Misseni, le 19 juin et de Fakola, le 29 juin 2015. Parmi ce groupe de malfrats, quatre, ( Hamadi Niangadou, Ali Touré, Walladine Sacko et Yacouba Traoré), ont été membres de la Police islamiques de Tombouctou pendant l’occupation djihadiste du septentrion malien.
Activement recherchés par la DGSE malienne depuis leurs forfaits dans les deux villages du Cercle de Kolondièba, Hamadi Niagando, l’adjoint du chef de la Katibat Halid Ibn Walid et son groupe financés par Iyad Ag Rhaly s’étaient refugiés dans la forêt de Sama sur la ligne de frontière ivoiro-malienne. Ils y ont été délogés à la suite de l’opération de ratissage des Forces armées maliennes. Le groupe s’est dispersé et Niangado qui est le gendre du leader du Sud de la Katibat, Souleymane Keïta et ses Lieutenants se sont retranchés dans le village de Tingrela sur le territoire ivoirien, en prenant soin de changer leurs identités. Leurs attitudes suspectes ont réveillé les soupçons des chasseurs « Donso » des villages frontaliers ivoiriens qui les ont interpellés et remis à la police ivoirienne.
Au regard de leur nationalité malienne, les forces de sécurité ivoirienne ont voulu les conduire au de là de la frontière, lorsque la DGSE malienne a attiré leur attention.
Ils ont été donc remis au service antiterroriste de la DGSE malienne.
Ils ont tous reconnus être membres de la Katibat Halid Ibn Walid au compte de laquelle ils ont reçu une formation au maniement des mines, pièges et explosifs au niveau de la mine d’Or de Ganakoro en Côte d’Ivoire. Et d’ailleurs, c’est sur ce site d’orpaillage que le groupe s’est constitué.
Après les reprises des localités du Nord du Mali, les islamistes du Sud qui avaient rejoint les groupes djihadistes se sont repliés sur leurs terroirs respectifs avant de converger vers les zones d’orpaillages. Grâce au financement du leader d’Ancardine, Iyad Ag Rahly, le groupe a commencé à se reconstituer et Souleymane Keïta activement recherché a été bombardé responsable d’Ancardine du Sud. C’est d’ailleurs ce dernier qui recrute les potentiels candidats au djihad. Les quatre individus cités ont un lien avec les éléments qui ont perpetré la serie d’attaque sur les positions des forces de sécurité malienne et de la Minusma à Bamako.
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ARTICLE DE PRESSE
NR-15.17
6 Juillet 2015
Bamako – Le Terroriste Mohamed Ali Ag Wadossène a été tué au cours d’une opération de ratissage de la Force française dans les chaines de montagne du Tégharghar, ce dimanche 5 juillet 2015.
La mort du terroriste confirme bien les ambitions du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita de traquer tous ces malfaiteurs dans leurs derniers retranchement.
Le Chef de l’État malien avait donné la certitude à la suite de l’échange de Wadossène contre l’otage français Serge Lazarevic, (le dernier otage français dans le sahel), que tous les terroristes évoluant sur le territoire national seront recherchés et anéantis, C’est désormais chose faite en ce qui concerne singulièrement Mohamed Ali Ag Wadossène.
Rattrapé et écroué, une fois de plus par la force spéciale du service de renseignement malien, il a été échangé dans le cadre du processus de l’accord de paix, contre un otage pour l’enlèvement duquel il avait joué un rôle, et non des moindres.
Cette libération avait été vécue par nombre de Maliens comme une faiblesse de l’Etat. Toutefois la mort de Wadossène vient de confirmer que l’anéantissement des réseaux terroristes, mafieux et djihadistes dont certains ont été arrêtés par la même occasion, constitue une préoccupation fondamentale du Président Ibrahim Boubacar Keita.
Correspondance particulière
Vite la solution tchadienne à ces criminels.
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