Quartier du fleuve : Deux « Popomans » mis aux arrêts

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Ils constituaient de véritables dangers pour les usagers du tronçon entre l’Ensup et la cité administrative par des crimes abominables. Ils ont pris en flagrant délit, confondus et mis sous mandat de dépôts.

 

 

Surnommés « Popomen », Issa Doumbia et Abdoul Karim Touré, sont deux jeunes bandits armés prêts à envoyer de vie à trépas n’importe qui pour une moto Djakarta. En pleine apogée, leur empire a connu son déclin  le week-end dernier. La Brigade territoriale de la gendarmerie de Bamako-Coura en collaboration avec des éléments de la garde nationale ont mis hors d’état de nuire ces braqueurs présumés assassins.

 

 

Dans la nuit du samedi 13 juillet dernier aux environs de 23 heures les deux complices avaient fait un tour dans les bars Sousse de Magnambougou, bar Casa de Badalabougou, et au quartier de Kalaban-coro. Ils traversent le pont des Martyrs pour rejoindre leur terrain de chasse : le tronçon entre le pont des Martyrs et le pont Fahd. Au niveau de la Bicim, ils tombent sur une un homme répondant au nom de Mohamed Salia Sidibé. Pris en tenaille, M. Sidibé a échappé grâce au concours de quelques agents de sécurité à faction devant des banques.

 

 

Venus pour prêter main forte à un informé, un d’entre les secoureurs a été menacé par l’un des bandits armés. Avec le secours d’autres vigiles les deux bandits ont été maîtrisés et remis  à la disposition de la BT de gendarmerie de Bamako-coura. Au cours des investigations, les hommes du chef de brigade Lassana Tamba Kéita sont parvenus à démanteler le réseau que ces deux jeunes bandits formaient.

 

 

Issa Doumbia et Abdoul Karim Touré (tous deux domiciliés au quartier de Bagadadji) ont reconnu n’être pas à leur première tentative de braquage. Mais leur victime du jour en la personne de Mohamed Salia Sidibé est sortie des mailles de leur filet in extrémis.

 

 

Informées de leur arrestation, les victimes respectives des bandits se sont rendus en masse à la BT.

 

 

De nationalité togolaise, Koffi Adiéoda Drafoe, un employé d’un hôtel de la place avait été agressé au même endroit (entre Azalaï Hôtel Salam et l’Ensup) par deux bandits armés. C’était le 12 juin dernier. C’était aux environs de 4 heures du matin lorsqu’il quittait son lieu de service, à l’hôtel. Sans ce véhicule de transport interurbain (Sotrama) au moment de son attaque, Drafoe aurait subi le même sort que ce jeune employé d’hôtel du nom de Mohamed Tounkara qui a été froidement abattu pour sa moto Djakarta quelques semaines auparavant aux abords de la cité administrative.

 

 

A l’arrestation de ses agresseurs, Drafoe ne s’est fait pas prier pour témoigner à charge. Parmi plusieurs supposés malfrats, il a reconnu celui qui l’avait asséné des coups et blessures volontaire le 12 juin dernier.  Au moment de leur arrestation, les deux malfrats étaient en possession d’une moto vraisemblablement volée dont le numéro de cadre est le : LP5CHLC7-C0183097. Tout porte à croire que ces deux malfrats sont ceux qui ont assassiné Mohamed Tounkara pour sa moto Djakarta. Le procureur du tribunal de première instance de la Commune IV qui les a mis sous mandat de dépôt tentera de confirmer ou d’infirmer cela.

 

 

Dans les colonnes du quotidien l’Indicateur du Renouveau, le chef BT de Bamako-coura, Lassana Tamba Keita, remercie la coopération entre la garde nationale et la gendarmerie nationale. « Cette collaboration n’est la première du genre. Il y a environ un mois un jeune garde avait seul arrêté un voleur au grand marché de Bamako. Les éléments du col Diamou Kéita de la gendarmerie et du colonel Moussa Diawara de la garde nationale ont toujours travaillé en synergie pour réduire l’insécurité.

 

 

Il appartient aux usagers d’être vigilants lors de leur déplacement à des heures tardives.

 

 

  Drissa Tiéné

 

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