Prolifération des armes légères : Le Commissariat de police du 4e arrondissement a démantelé un atelier de fabrication, de vente d’armes et de munitions démantelé au Quartier Mali

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Pour réussir la lutte contre l’insécurité grandissante, il faut d’abord lutter contre la prolifération des armes. C’est pour cela, on assiste à des fouilles et arrestations partout. Pour sa part, le commissariat de police du 4e arrondissement a démantelé un atelier de fabrication des armes légères au Quartier Mali, en commune V du district de Bamako.

Les éléments du commissariat du 4e arrondissement, appuyés par la Brigade spéciale d’Intervention (BSI), ont fait une descente  musclée dans un atelier de fabrication d’armes de la famille YANOGA au quartier Mali. Le  chef de l’atelier a été interpellé lors de la descente a été placé sous mandat de dépôt au  tribunal de la commune V pour “fabrication et vente illégale d’armes à feu et munitions”.

Selon les sources policières, leurs différentes fouilles entrent   dans  le cadre de la lutte contre l’insécurité grandissante et la prolifération des armes légères à Bamako et ses environnants. À en croire les explications qui nous ont été données, à l’arrivée des équipes dans ledit atelier, les employés, estimés à une dizaine ont pris la tangente. Seul le patron, Salon Yanoga, n’a pas pu s’échapper.

Fouillé à corps, ce dernier a été trouvé en possession d’un pistolet à fabrication artisanale, nous précise notre interlocuteur. Aussitôt, une fouille minutieuse de ladite famille a permis aux éléments de police de saisir un arsenal  d’armes artisanales améliorées  composé de : 24 pistolets automatiques améliorés en cours de fabrication, 11 chargeurs en cours de fabrication dont 05 déjà finis, 300 munitions en cours de fabrication, une quantité importante de la poudre à canon extraite des munitions de guerre et des outils de fabrication. C’est suite à cela le patron de l’atelier a été interpellé au commissariat pour une audition sommaire avant d’être déféré.

 Le document que possède le patron de l’atelier de fabrication, de vente d’armes et de munitions

Interrogé sur la possession d’une autorisation, M. Yanoga a, selon notre interlocuteur,  mis à la disposition des enquêteurs la décision N’072/ CB portant autorisation de fabrication et de vente d’armes, délivrée le 10 septembre 1986 par le commandant de Bandiagara au nom de son feu père. L’article 1er de cette décision d’autorisation stipule expressément que « Mr Youssouf Ouadidie Yanoga est autorisé à fabriquer et à vendre des fusils de chasse, fruit de son intervention ».

Il en résulte que le vieux fabriquant est non seulement en train de se servir de l’autorisation de son feu père, mais aussi, il n’est pas habilité à fabriquer et à vendre des pistolets automatiques, mais seulement des fusils de chasse. Aussi,  n’est-il pas non plus autorisé à fabriquer et à vendre des munitions.

Le nommé Yanoga est, d’après nos sources, sous mandat de dépôt.

B.Guindo

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Juste pour la statistique policière!!!
    Cet Atelier est connu par tous les services de police !!!

    • Pays de drogué$ aux U$A, en plus d’avoir 1/8 des Americains sous drogu€s en ont fait leur principale indu$trie, mais sont aussi sous medicaments!

      Les Etats-Unis comptent désormais plus d’armes à feu que d’habitants. Leur nombre s’établirait à 357 millions, pour une population d’un peu moins de 320 millions.
      Plus fort encore la Nouvelle-Zélande où il y a eu la fusillade sanglante de Christchurch compte 5 millions d’armes à feu pour 1 million d’habitants! donc 5 armes par habitant!

      Dire que Hidalgo veut cette Cam€lottAtlanti$t€

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