C’est aujourd’hui que les rideaux vont tomber sur la réunion des Experts, des Chefs d’Etat major et des ministres de la défense des pays de la Région Sahélo- Saharienne, qui, depuis mercredi 2 septembre dernier, se penchent sur l’élaboration de propositions concrètes pour renforcer la sécurité dans l’espace communautaire afin de créer les conditions d’un développement harmonieux dans la région. C’était sous le patronage du Col. Mamadou Kéita, sous-chef d’Etat major chargé des études générales et des relations extérieures à l’Etat-major Général des Armées et du représentant de la commission de l’Union Africaine, El Ghassim Wane, directeur du département paix et sécurité de l’UA.
Crée le 16 février 2014 à Nouakchott, le G5 du Sahel a pour objectif de garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace en offrant un cadre stratégique d’intervention permettant l’amélioration des conditions de vie des populations. Dans le cadre de la présente rencontre, ils sont environ une soixantaine de participants, venus d’Algérie, du Burkina Faso, du Tchad, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée Conakry, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et des organisations telles que l’UA, la CEDEAO, MISAHEL, CEAC, UFL, AULO, NARC, CISSA et CAERT, à prendre part à cette rencontre.
Selon le Col. Mamadou Kéita, sous-chef d’Etat major chargé des études générales et des relations extérieures à l’Etat-major Général des Armées, il s’agit pour les experts d’examiner les propositions contenues dans le rapport de la Commission de l’UA sur le suivi des dispositions de la déclaration du sommet du 16 décembre 2014 des pays membres du processus en ce qui concerne les patrouilles conjointes, les unités mixes. Et de créer une force d’intervention pour le sahel dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles de la MINUSMA.
Hier, la réunion des Chefs d’Etat-major a porté sur l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité et les missions en cours de l’UA, et l’examen et l’adoption du projet de conclusion. Aujourd’hui, les ministres de la défense se pencheront sur l’aperçu sur la situation sécuritaire dans la région et état de la mise en œuvre du processus.
Cyrille ADOHOUN