Dimanche soir, nos compatriotes étaient nombreux à être remontés comme une pendule. Le Communiqué diffusé par le ministre de la Défense et des Anciens combattants sur « l’organisation de convois d’évacuation et d’escorte des civils (à partir de Tessalit) vers d’autres garnisons », suite à une décision du commandement militaire, vint adoucir nos mœurs.
Il faut avoir la foi, pour être Malien. Ils nous reviennent encore, ces propos lâchés par nos sources nous confirmant que tout sera mis en œuvre du côté du renforcement de nos capacités de frappe et de représailles pour en finir « cette fois-ci pour de bon » avec la rébellion au Nord-Mali. Trois mois après la guerre lancée, ce sont les abords de Tessalit qui sont devenus le siège de combats sanglants d’un autre type qui opposent notre armée qui a le mérite d’avoir survécu à deux législatures de notre IIIè République et une poignée d’hommes du désert particulièrement déterminés, capables d’une rare sauvagerie (le souvenir de Aguel’hoc) avec des secours de guerriers venus de tous les horizons. Les derniers accrochages remontent au 4 mars tournant autour du ravitaillement du camp Amachach de Tessalit. Un camp composé de 1500 civils alors. C’est suite « aux difficultés de ravitaillement de ces populations» que le commandement militaire va opérer un repli (NDLR). Nos forces armées ont opéré une « évacuation temporaire » adossées et accrochées qu’elles sont à leur « mission cardinale» de défense du territoire. En résumé, peut-on dire qu’aujourd’hui Tessalit n’a pas purgé le contentieux portant sur l’avenir ou le sort de nos armes au nord Mali ? Il y a cette façon de nos radios et TV étrangères de cueillir publiquement les gens. Vont-ils accepter ces reproches bien sentis des pays africains qui n’ont pas l’heur de plaire ou encore un peu oublieux de leur faiblesse de communication ? Or jusqu’ici, la presse nationale n’avait pas posé la seule question qui importe, à savoir : qui va gagner cette guerre ? Il nous est arrivé à tous de ne retenir que l’écume des choses en préférant nous attarder moins sur le fond du problème qu’aux périphéries de la guerre contre nos rebelles. Aujourd’hui, à Bamako, avec les nouvelles qui nous arrivent, on sent nos compatriotes aiguiser leur désespoir en le frottant à celui de leur ami ou parent. Nous sommes englués dans un problème du Nord et il n’est pas rare d’entendre que si un jour on en sortait, ce sera comme en sortant d’une impasse. Le scénario qui vient de nous être servi réveille en nous un effroi particulier : ne perdons pas encore le Nord (ce n’est plus ici un jeu de mots). Mais de quel vertige intérieur sommes-nous pris ? Ce vertige n’est-il pas celui dans lequel se précipiteraitla République? Aujourd’hui, on a du mal en à parler. Solitude, sentiment d’inutilité…Tessalit risque de déboucher sur un cocktail instable qui nourrit des volcans d’enthousiasme de « reconquête territoriale à assumer» ou d’inexplicables implosions. Le conseil pour nos gouvernants est à ce prix : vont-ils nous offrir un mode d’emploi de la maturité ?
Le soutien à l’armée est un acte de pure souveraineté
Une information retenue finit toujours par sortir. Le Gouvernement l’a compris qui envoie le service dela DIRPAaux avant-postes. Le long siège de Tessalit avait fini par aiguiser la lucidité des rebelles. A travers sa Com…, le pouvoir ne nous aide plus à affronter le réel, mais nous amène plutôt à fournir du virtuel. Les discours du Président ATT ne nous offrent plus qu’un fabuleux imaginaire. A l’écouter, certains y voient une réalité de substitution. Avec ce reflux de nos combattants sur l’Algérie (ce qu’une radio étrangère dit encore une fois), nous avons un impair à gérer. Du coup, nous avons désenclavé le conflit. Baptême du feu pour Alger qui deviendra ainsi « un facilitateur à tout faire… ». Ceux qui revendiquent obstinément, sinon confusément, l’Azawad sont-ils des extrémistes poussant jusqu’à leur propre limite ? S’ils échappent à leurs bailleurs de fonds, ils n’en sont pas moins médiocres sur leurs intérêts. Koulouba envisage-t-il de revoir tous ces plans de cartable pour mieux « mordre » sur le terrain des opérations militaires ? Les renseignements ? Koulouba est la veine la mieux irriguée en informations de première main. Va-t-il choisir de « reformater » les renseignements généraux ? On parle de l’arrivée prochaine de militaires hauts gradés à la tête de nos renseignements. Que va devenir donc le chef policier à la tête des renseignements? Koulouba avait été briefé sur tous les numéros répertoriés des téléphones satellitaires des chefs rebelles aux fins d’agir. Des murmures sur les agissements du Colonel Gamou qui ne prendrait ses ordres que de Koulouba et non du PC opérationnel sur le terrain. Un impair ? Il aurait évité aux rebelles le feu des BM 21 pour s’y aventurer sur le tard en gaspillant des munitions. Pourquoi les troupes qu’il commande sont-t-elles principalement constituées de sa milice privée (sa tribu), le reste étant des effectifs de l’armée ? Les déconvenues enregistrées sur le terrain militaire sont-elles le fait d’une armée plus fournie en Généraux et Colonels que de véritables combattants sur le terrain ? En cette année électorale, le mur du quotidien devient l’horizon. Le « ça ira » du pouvoir est désormais affectueux pour nous les gouvernés. Mais sera-t-il vain ?
S. Koné
Un proverbe dit « les hautes herbes peuvent cacher les pintades mais ellen ne peuvent pas etouffer leurs cris ». La vérité sera connue tôt ou tard. En attendant soyons tous patriotes en ces moments difficiles et soutenons notre armée nationale pour qu’elle puisse rebondir et nous faire honneur. Ce n’est nullement le moment de céder au découragement. c’est plutot le moment du sursaut national, de la cohésion face à L’ennemie. Les insultes graves et les lamentations ne changeront rien sur le terrain. Par contre, si nous montrons à nos soldats que le moment n’est pas de baisser les bras, ils sauront que le peuple les regarde et qu’il a besoin de les voir se surpasser. La geurre n’est pas facile car cela demande une force mentale d’abord (75/%) ensuite le matériel et la tactique suivent. Nous ne devons aucunement, en tant que peuple victime d’une agression, faire preuve d’une fébrilité mentale car la guerre se gagne à ce niveau. L’ennemie ne doit pas sentir en nous la defaite, la panique et le découragement. Le MALI sortira grand de cette affaire même si certains pensent le contraire. L’homme défait est celui qui le pense mentalement, car même terrassé physiquement l’homme garde sa capacité de réaction et de défense. Alors, mes chers ami(e)s, frères et soeurs, compatriote restons soudés et la victoire sera à nous. Je ne suis ni parents à ceux qui sont au pouvoir, ni un citoyens extrordinaire et je ne defend personne mais seulement mon pays. Je sais que c’est la colère, le sentiement d’humiliation et l’incompréhension de l’attitude attentiste et peu courageuse de nos dirigeants dans la gestion de cette situation qui poussent beucoup d’entre nous à des insultes mais nous devons savoir que c’est l’effet recherché par les agresseurs de notre pays. Mes chers amis et freres restons derrière notre armée pour qu’elle revienne à la charge et de façon digne. Les Gouvernants partirons un jour mais le Mali et ses Institutions vont restés. C’est notre patrie, nous n’avons pas le droit de la vilipender car de son image depend notre respect, surtout pour nous qui sommes à lextérieur, sur le plan international. Si vous voyez que des citoyens d’autres pays frontaliers, des PRO MNLA, se permettent d’intervenir ici pour insulter notre pays, c’est tout simplement par ce que nous même avons cedé à cette tentation, sommes tombés dans ce piège. Le MALI ne sera que nous aurons voulu qu’il soit. Autant nous exigeons que l’armée ne replie pas, qu’elle fasse le combat, que les gouvernants prennent leur responasbilité pour defendre l’intégrité du Territoire nationale, autant nous devons être patriotes et défendre notre pays en préservant son image.Cette crise, au delà du mal qu’il nous cause, a le mérite de mettre à nu beaucoup de lacunes et j’espère qu’après toutes ces choses seront revues au MALI. Mais nous n’en sommes pas là pour le moment,l’heure est plutôt au sacrifice et à la cohésion nationale pour un MALI FORT. VIVE LE MALI, VIVE L’ARMEE MALIENNE. SALAM
Tessalit et Aguelhok entre les mains des rebelles, deux villes à la à la frontière avec l’Algérie, je me demande comment l’armée va faire pour reprendre ces villes qui sont si loin de Gao. Il ne reste plus aux rebelles qu’à s’attaquer à Kidal, là aussi l’armée va faire un repli tactique pour préserver la vie des civils qui y vivent.
vous avez tres bien compris mais la contenue de l,article n,est pas d votre gout……il a dit qu,au mali nous n,avont pas un etat fort nous avont des vagabonds qui nous gouverne……un etat voyoux…
Karamoko i dansoko!Depuis que le PETROLE a été découvert au nord Mali, il fallait payer beaucoup d’armements pour assurer la sécurité de la zone!Mais hélas!Le budget de la défense (le plus gos pourvoyeur d’argent parmi nos ministères)ETAIT DESTINE A LA CONSTRUCTION DE VILLAS ET A L’ENTRETIEN DE LA FAMILLE DES CADRES DE L’ADMINISTRATION MILITAIRE!Voilà pourquoi l’armée malienne n’a pratiquement pas d’avion de chasse et de transport de troupes pour faire face à cette rebellion!Nos militaires ont deserté Tessalit par PEUR POUR LEUR VIE: IL FAUT APPELER LES CHOSES PAR LEURS NOMS!Ils pouvaient bien faire partir les civils et rester eux face à MNLAQMI!C’est normal parceque pour être incorporé dans l’armée il fallait être un “fils à papa” ou avoir de l’argent!Maintenant on se retrouve avec des mecs QUI ONT PEUR DE LA GUERRE!Honte à nous! 👿 😥 😥 😥 😥
Non seulement nos militaires ont desertés mais ils ont laissé tout l’armement sur place. COmme le confirme le bombardement du camp de Tessalit par l’armée Algérienne hier afin d’éviter que les munitions et les BRDM et orgues de Stalline ne tombent entre leur mains. A savoir que depuis le Samedi c’est l’armée Algérienne qui protège l’aéroport de Tessali à la demande de l’ASECNA qui venait d’investir plus de 04 milliards en paneaux solaires et équipements…Honte aux autorités et l’armée de l’air Malienne…
l’armée algérienne est intervenue hors de nos frontières , c’est une première ❗ ❗ ❗ vous avez des sources ??
Trop de blabla. Dites nous ce qu’il faut faire pour en finir avec ce problème, c’est tout.
Toujours des histoires à dormir débout!! Quelle stratégie l’armée veut élaborer pour reprendre les villes ??? Est ce qu’elle a les moyens d’y faire face ??? Est ce qu’on peut faire face à ces bandits ?? Gamou est-il le seul officier de l’armée malienne ??? Non il est avec d’autres officiers sur le front. Pourquoi il prend ses ordres de Koulouba et pas du PC de Gao avec le général Kalifa ??? Mr Koné ne venez pas nous créer des problèmes de plus encore avec des articles de ce genre. Tous les maliens n’ont pas accès à internet, certains n’ont que des journaux écrits pour s’informer donc de grâce faites très attention dans vos journaux. 🙁 🙁 🙁 🙁
Je n’ai rien compris dans cet artticle!!!! Si vous voulez nous informer, il faut vraiment etre simple avec vos mots!!
C’est des gents qui essai d’impressioner le public avec des gros-mots. Ils metent du n’importe quoi pour elargir leur articles. Ils commencent des fois par la fin et termine l’article par l’introduction. C’est lamentable!!!
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