Représentant le Chef du gouvernement, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tièna Coulibaly a procédé au lancement de la Politique nationale de prévention, de lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et son plan d’actions 2018-2020. C’était le mardi 10 juillet à l’hôtel Maeva Palace en présence de son homologue des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo ainsi que le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif .
Dans son intervention, M. Annadif dira que le bureau de l’ONU à New York en charge de la lutte contre le terrorisme a invité chaque pays à élaborer un plan de politique nationale en vue de lutter contre le terrorisme. « La décision du gouvernement de la République du Mali d’élaborer cette politique a été accueillie par le secrétaire général avec beaucoup d’enthousiasme » a-t-il déclaré.
Selon lui, le secrétaire général de l’ONU n’a pas hésité à travers son bureau de New York de dépêcher auprès de notre pays un point focal et mandater la MINUSMA en vue d’appuyer ce service dans l’ensemble du processus. « Ceci n’aurait pu être possible, sans une volonté politique ferme des autorités maliennes » a-t-il précisé.
Avant de terminer, M. Annadif a remercié particulièrement le ministre des Affaires Réligieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo, pour son engagement déterminant dans la réussite de la stratégie. Par ailleurs, il n’a pas manqué de rassurer du soutien de sa structure auprès du Mali afin de poursuivre le combat de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Pour sa part, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a rappelé que le plan d’actions 2018-2020 des activités de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extremisme violent et le terrorisme a été adopté par le Conseil des ministres dans sa session du 31 Janvier 2018.
Occasion saisie par le ministre Coulibaly d’adresser sa profonde gratitude au bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies pour son appui constant et multiforme au Mali dans le cadre du processus d’élaboration, d’adoption et de mise en œuvre de la politique et son plan d’actions.
Selon lui, le Mali à travers cette politique et son plan d’actions s’engage à renforcer ses capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles afin d’empêcher le développement de l’idéologie de l’acte d’extrémisme violent et de riposter à toute tentative de déstabilisation du pays. « Cet engagement a pour but de consolider l’unité nationale et le vivre ensemble des populations liées par plusieurs siècles de vie commune » a-t-il affirmé, tout en soulignant que l’engagement participe également d’une vision claire et réaliste d’une communauté de Nations fortes, résilientes, fraternelles, solidaires, dépositaires et promotrices d’une culture de paix, de dialogue et de partage.
Par Mariam Sissoko