Première attaque

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Au petit matin du samedi 06 janvier 2018, il y a eu une attaque contre quelques éléments du Gatia à Anderamboukane. Trois sur quatre combattants du poste ont été tués, à savoir Alhassane Ag Issidaye, Adim Ag Hamzata et Almoktar Ag Khammidi. L’attaque s’est déroulée entre 3 heures et 4 heures du matin, selon certains habitants. Le poste du Gatia  d’Anderamboukane a été attaqué par des djihadistes sur motos. En plus des 3 morts, les assaillants sont repartis avec des armes. C’est le constat qui a été fait par le renfort du Gatia sur place. Les auteurs de cette  attaque seraient des djihadistes à bord de 3 véhicules et des motos. Ils étaient commandés par Mohamed Ag Achaguidi. Le Hcua et le Cma se sont repliés vers le secteur sud-ouest (infogratene), toujours dans la région de Ménaka. Par ailleurs, il y a eu l’explosion d’un EID au passage d’un véhicule de la Minusma vers 11 heures. À l’ouest dans la ville de Kidal, derrière la maison d’Iyad, il y a eu aussi une explosion avant le passage du véhicule de la Minusma. Aucune perte en vie humaine, ni dégât  matériel. Le même samedi 06 janvier 2018, le corps de Moussa Ongoïba, maître coranique enlevé par des hommes armés le 30 décembre passé, a été retrouvé non loin de Douna. Il était criblé de balles. L’enterrement a eu le 6 janvier à Douna.

Anti-gouvernement

Comme par le passé, la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) et la Plateforme n’ont pas été consultés dans le cadre de la formation du gouvernement dirigé par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Les Mouvements signataires saisissent l’occasion pour dire que «leur exclusion ne facilite pas au gouvernement la prise en compte des aspirations profondes des populations du nord/Azawad telles que évoquées dans l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger». La Cma et la Plateforme rappellent au nouveau gouvernement «l’impérieuse nécessité d’une application intégrale et dans les meilleurs délais dudit accord». Toutefois, les deux groupes disent être disponibles à coopérer sur toutes questions liées à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Les groupes signataires de l’accord d’Alger insistent sur la prise en charge de leurs préoccupations légitimes à travers un dialogue ouvert, constructif et sincère, «qui permettra de sortir durablement de cette situation de crise généralisée et prolongée par une absence de volonté politique claire et pragmatique».

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