« Aujourd’hui, aucun pays de la CEDEAO n’est épargné par ce phénomène », dixit Ali Kola Daou, Expert sur les relations internationales, le jeune Ali Kola Daou (36 ans), juriste de son état, est de nationalité malienne. Très préoccupé par la situation qui prévaut dans son pays, il plaide pour une meilleure implication des pays africains et, notamment, la Mauritanie, l’Algérie et le Niger pour la gestion idoine de la crise au Nord-Mali .M.Daou de soutenir mordicus : « Aujourd’hui, aucun pays de la CEDEAO n’est épargné par cette poussée des islamistes». Entretien…
Quel commentaire faites-vous de la situation qui prévaut dans notre pays ?
C’est une situation déplorable. Aucun démocrate ne cautionne ce qui s’est passé dans mon pays. Je condamne avec la plus grande fermeté le comportement des usurpateurs du pouvoir. Personne n’accepte cela. Maintenant, il faut le gérer rapidement avec courage. Nous sommes confrontés à un certain nombre de défis. Le problème au Nord-Mali est très complexe. Nous nous réjouissons de la position de la CEDEAO et de l’opinion internationale. Le Mali est un grand pays de par sa géographie, sa diversité culturelle. C’est un pays de valeurs civilisatrices et qui a de la Baraka.
Il est grand temps que la Jeunesse prenne ses responsabilités
Personne ne doit violer son intégrité. Il faudra féliciter le Chef de la junte qui a aujourd’hui su se mettre au dessus de la mêlée et restituer le pouvoir aux civils. Mais, je voudrais aujourd’hui de façon solennelle décrire la classe politique malienne actuelle qui est restée divisée face à cette situation. Il est grand temps que la Jeunesse prenne ses responsabilités face aux défis de notre chère patrie. Ces politiciens ont atteint leur limite ils n’ont plus rien à nous proposer, de ce fait, j’invite l’ensemble de la jeunesse à se mobiliser afin d’accéder au pouvoir par la voie des urnes.
Préconisez-vous une sortie de crise ?
Tous nos acteurs politiques ont lamentablement échoué
J’ai toujours dit que rien au monde ne s’obtient dans l’adversité. Tous les fils du pays doivent militer pour le dialogue, la solidarité et le pardon. Un constat est là, tapant depuis le début de la crise : les jeunes ne se sont pas levés pour prendre leurs responsabilités. Ils doivent le faire car, tous nos acteurs politiques ont lamentablement échoué Le mouvement rebelle est, de toute évidence, envahi par les islamistes. Vous voyez, 95% des maliens sont de la religion musulmane. Je dis encore que seul le dialogue doit prévaloir pour sauver les apparences. Nous, nous sommes les enfants de la démocratie et devons, sur ces entrefaites, travailler d’arrache-pied pour relever les défis du futur.
La chute de l’ex-guide libyen, Kadhafi est quelque part, à l’origine de la rébellion Touareg au nord-Mali. Partagez-vous cette idée ?
Bonne volonté de tous les africains
Mais, certains l’ont dit. On pense que cela a des répercussions sur la situation au Nord-Mali. Je pense que c’est trop simpliste. Pour juguler ce phénomène, nous appelons à la bonne volonté de tous les africains et, notamment, la Mauritanie et l’Algérie .Ils doivent gérer ensemble les problèmes du sahel. Aucun pays de la CEDEAO n’est épargné par ce phénomène. Il est temps de barrer la route aux semeurs de la désolation (ndlr : les islamistes). Vous devez comprendre aussi que ces gens qui sont venus de la Libye étaient entretenus par le feu Kadafi par de gros moyens et malheureusement une fois sur le sol malien ils n’ont plus les mêmes traitements en termes de bien être. C’est humain de se révolter, ils ne connaissent même pas la culture malienne et ne connaissent que la Libye, la meilleure solution est de discuter avec les responsables du CNT (Libye) afin de les récupérer dans l’armée Libyenne et de les doter des moyens suffisants. L’autre solution est de mettre des moyens au Nord du Mali afin de développer des infrastructures adéquates car ces régions aspirent à un développement accru. En plus c’est une zone immensément riche en pétrole ce qui explique certaines agitations.
Propos recueillis par Benjamin SANGALA
ce juriste kola daou ali a-t-il écrit un livre? ou fait une thése?
c est du n importe quoi, la mauritanie , l algrie et le niger ont à l epoque de l fuite de ces terroristz de la lybie pris leuur responsabilité pendant vos responsables les aceuillaient comme des heros .Un homme avertit en vaux deux
SVP LES JOURNALISTES,
Ne dites plus Nord-Mali, dites plutôt le Nord du Mali. En disant Nord-Mali vous faites penser que cette région est un autre pays, vous faites donc le jeu des rebelles indépendantistes sans le savoir…
Le Nord-Mali n’est pas le Sud-Soudan, qui lui est déjà un pays… Bonne chance à vous sinon pour assurer l’intégrité de votre pays.
de toutes façon, la junte n’avait pas le choix en cedant le pouvoir, ils se sont rendu compte qu’ils ne faissaient pas le poids face à la gestion du pays.
ils ont passé combien de temps à s’agiter, en faissant semblant de faire croire au monde entier que le mali n’avais besoin que d’une aide logitique pour réconquérir le nord.
Heureusement, pour nous (les maliens) que Président Diounkounda à demander de l’aide au bon moment et heureusement que le président Hollande à agit à temps.
Et dire que tous les partis politiques ont montré leur limite, n’est pas juste.
Le FDR a été brave du début à la fin de la crise.
Très bien dit. Nous avons besoin d’une nouvelle génération à la tête de l’Etat.Une nouvelle race politique à la trempe de François Holland.Je sais que ces vieux roublards trouveront toujours des arguments pour faire sauter les jeunes.Pendant 30 ans c’est les mêmes têtes qui nous empoisonnent.Vivement une nouvelle génération!
kola daou ,vous prouvez que vous etes un grand intelectuel avec vos bonnes analyse vous faites honneur aux juristes merci pour votre analyse
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