Les Etats-Unis ont décidé de ne pas s’engager militairement dans le conflit malien. Quatre mois après l’attentat de Benghazi qui a tué l’ambassadeur américain en Libye, Obama a choisi la prudence.
Il était sans doute malvenu de gâcher la fête. A quelques jours de la cérémonie d’investiture qui inaugurerait le second mandat de Barack Obama, les Etats-Unis avaient d’autres priorités que de s’engager militairement dans le conflit malien. Mais leur étonnante réserve, dans une guerre ouvertement déclarée contre le terrorisme avec des accents qui n’auraient pas déplu à George W. Bush, a de quoi surprendre. En dehors des déclarations officielles rappelant que Washington soutient l’initiative de la France, que cette dernière agit bien à la demande du Mali, de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et en conformité avec la résolution 2085 de l’ONU, on ne peut qu’être frappé par le service minimum dont fait preuve l’administration Obama. Au point que les autorités françaises regrettent amèrement ce minimalisme, qui se traduit par une absence d’aide militaire significative, laquelle serait pourtant bienvenue. A la grande différence de la Libye, où les forces américaines ont joué un rôle tout à fait décisif dans les frappes aériennes, on déplore à Paris le refus d’engagement des Etats-Unis et on constate que le carnage d’In Amenas, en Algérie, n’a rien changé à leur position.
Il est vrai que la logorrhée même des terroristes ne fait pas des Etats-Unis le “grand Satan” habituel ; leurs menaces ciblent bien davantage la France, objet de toute leur vindicte. Ajoutons qu’après l’attentat de Benghazi, qui coûta la vie à l’ambassadeur américain, en septembre 2012, l’administration Obama est très soucieuse de ne pas entrer dans un nouvel engrenage africain, qui apparaîtrait comme une suite à la désastreuse expédition en Somalie, au funeste enlisement en Irak, à l’impopulaire guerre d’Afghanistan, à la succession de déconvenues résultant du printemps arabe. Du reste, la loi des Etats-Unis interdit toute assistance, à l’exception de l’aide humanitaire, à un pays dans lequel un gouvernement démocratiquement élu est renversé. Même les avions ravitailleurs, dont la France a un besoin pressant, entrent dans la catégorie des armes par destination – et sont donc refusés. Cette fois, au Mali, pas de “leadership from behind” comme en Libye, théorie chère à Obama, qui consiste à “diriger depuis l’arrière”. Il n’y a guère que dans le domaine du renseignement que la France bénéficie des largesses américaines.
En réalité, ce “profil bas” relève de facteurs plus profonds, qui découlent d’une divergence de fond entre Washington et Paris. L’an dernier, les Etats-Unis se sont opposés au projet de résolution déposé par la France pour autoriser l’envoi d’une force africaine au Mali, car ils reprochaient à la conception française de mêler processus politique de réconciliation nationale et déclenchement d’une opération militaire dans le Nord. Le point de vue américain visait, lui, à dissocier ces deux missions, en privilégiant l’apaisement politique et la formation des troupes maliennes pour renvoyer à plus tard toute initiative militaire d’envergure chapeautée par l’ONU: les élections plutôt que l’intervention. La percée subite des islamistes vers le sud, qui a littéralement provoqué l’intervention française, a cependant consacré l’échec de cette perception: Washington, qui avait beaucoup investi dans la formation de l’armée malienne, a constaté, démuni, que bon nombre des cadres et des unités dites d’élite qu’il avait entraînés avaient fait défection et rejoint les rebelles. Néanmoins, l’administration américaine continue de marquer ses distances.
Ce n’est pas la moindre des leçons de la guerre du Mali: Obama I avait exigé de son allié français l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan, tandis qu’Obama II lui refuse aujourd’hui un soutien précieux. Le président réélu ne saurait mieux dire que ce n’est pas “sa” guerre.
lexpress.fr
lemalinouveau,
États-Unis n’ont pas s’impliquer au Mali parce que vous n’avez pas un gouvernement légitime en ce moment. votre pays est encore en coup d’Etat.
et ton commentaire de la formation seulement au soldats touareg. ce n’est pas vrai. l’ETIA est les autre forces elites est formé par des Touaregs et des Maliens. tu devraiz verifiez ce que tu ecrit avont du lancer de n’import quoi.
États-Unis soutient le Mali, mais il ya des règles et des lois que nous devons suivre. est la plus important n’est pas aidez un pays que est sous coup d’etat.
desole mon ami, mon francais c’est pas tres bon. mais j’en suis sure que tu comprend ce que je veux dire.
J’espère que le meilleur pour votre pays et votre peuple!
NeoLeMalian, les etats unis aident les rebelles Syriens. Est ce que ces rebelles sont des democrates ? Les Etat unis supporte Israel sans condition (même si Israel fait un crime contre l’humanité).
Bref dire que les etats unis ne sont pas au Mali à cause du coup d’etat n’est pas un bon argument.
Ne pas intervernir au Mali c’est justement supporter le putch. N’oubliez pas que ce n’est pas le peuple malien dans sa majorité qui a fait le coup d’etat. Alors pourquoi punir le peuple entier.
Israel ne fait de crimes contre l’humanité. Pour information, il y a eu trois fois moins de morts au cours du conflit avec les Palestiniens (qui n’existent que depuis 1967) qu’en un an de “guerre” en Syrie.
On n’a pas la même notion d’humanité.
Ce qui n’est pas étonnant car je ne suis pas muzz
It may not sound like a good argument to you but the sad truth is that, the coup is the reason why the US is not directly involved in Mali. The case in Syria just like in Libya is to dislodge a dictator and help the democratic process. The US is still providing humanitarian aid to Mali. Even now the US is helping France and other African countries which are involved in Mali. The goal is to starve the Malian military until full democracy returns. The American aid will not benefit the Malian military and rightfully so.
How can the US love Mali more than Malians themselves? If your Military love Mali, all they have to do is get out of politics and get the help needed. The solution is the hands of Malians.
Pourquoi Sanogo et les militaires de Kati ne sont-ils pas au front?
Plutot que de vous asseoir tranquillement a compter quel pays aide le Mali et quel autre ne l’aide pas comme si c’etait un devoir pour le monde entier de s’engager pour vous, commencez par envoyer vos propres soldats au front; allez bouter hors de leur caserne les militaires de Kati et leur capitaine. Forcez les portes des prisons pour liberer vos berets rouges.
Vous etes bien droles!
pourtant il ya 1 semaine vous leur disiez merci d’avoir intervenu?quand je vous dit que cette est mené par la france seule et ses exclave de service,vous pensez que je rigolait,et bien sachez que votre maliba sera coupé en 2,et comme vous etes betes,restez la bientrot vous serez trahi ,et c’est bien fait 😆
pourtant il ya 1 semaine vous leur disiez merci d’avoir intervenu?quand je vous dit que cette est mené par la france seule et ses exclave de service,vous pensez que je rigolait,et bien sachez que votre maliba sera coupé en 2,et comme vous etes betes,restez la bientrot vous serez trahi ,et c’est bien fa
L’ivoirienne votre pays qui vas couper premier avant d’ parle sur la problome malienne ou votre problome vous ne pas ivoirinne ifau chercher votre d’orinne ok notre maliba sera regler comme avant (le mali un péuple un but une fois) je suis malien 10000000000%
Il est évident que les americains n’ont aucun interet a ce que le mali retrouve la paix et que le nord soit debarrassé des divers groupe terroriste( mnla , aqmi , mujao et le nouveau ) En effet comment expliquer que les seules troupes d’élite qu’ils ont formés au nord ne sont que des toureg ou sympathisant …? N’y a t’il que des troupe touareg au mali ?
Pourquoi ont il éssentiellement formé des touareg ? Une question dont la reponse devoile les veritable ennemie du mali :
Qatar algerie mauritanie tunisie et d’autre autres pays arabes enfin Blaise compaoré le collabo.
Donc une lecon amere a apprendre de l’implication des pays de l’Ouest dans les conflits des autres: la motivation c’est l’interet. Ils pesent le pour et le contre, ie, si ce qu’on a a gagner est inferieur a ce qu’on a a perdre alors on ne s’implique pas. Voila pourquoi la France y est et pourquoi les US n’y sont pas. Encore une fois: l’Afrique doit apprendre a compter sur elle-meme et doit creer le leadership et les moyens d’y arriver!
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