Pourquoi Bamako refuse de signer le projet d’accord avec le MNLA

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rebelles touaregLes questions de la justice, du cantonnement des rebelles, du retour de l’armée à Kidal et de l’organisation institutionnelle et administrative font partie des principales difficultés rencontrées dans les négociations entre Bamako et le MNLA à Ouagadougou.
« À huis-clos, dans la salle de négociations, les deux délégations ne sont plus face à face mais côte à côte, et on sent que les choses avancent bien », dit un médiateur de la Cedeao dans la crise malienne. Mais l’accord accepté par les rebelles touaregs n’est toujours pas validé par Bamako.

 

« Le gouvernement malien veut soustraire de l’accord la partie qui demande la non poursuite des rebelles touaregs recherchés par la justice malienne. Il souhaite aussi que le redéploiement de l’administration soit effectif dès la signature de l’accord, avec l’entrée de l’armée malienne à Kidal dans les 15 jours qui suivent, ainsi que le cantonnement des rebelles touaregs », explique le même médiateur, qui participe en ce moment aux discussions. « Mais c’est difficile de réaliser le cantonnement d’un groupe armé dans ces délais, il faut au moins quatre semaines », poursuit-il.

 

Apaisement
Intitulé « Accord préliminaire aux élections présidentielles et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, le document de 23 pages aborde la question de la justice malienne dans son article 17, à la formulatio ambigüe. « Dans un souci d’apaisement et de confiance, le gouvernement du Mali prendra toutes les dispositions nécessaires pour suspendre les poursuites engagées par la justice malienne du fait du conflit armé contre les membres des groupes armés signataires du présent accord ».

 

Cependant, « les parties conviennent que cette suspension ne s’applique pas aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité, aux crimes de génocide, aux crimes de violence sexuelle et aux violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire », poursuit le même article.

 

Bamako veut des précisions

 

Par ailleurs, Bamako demande aussi plus de précisions dans l’accord, alors que les rebelles demandent de leur côté que le texte soit signé en gage de bonne volonté avant d’entamer l’examen des sujets dis secondaires.

 

L’article 20 du projet dit en effet que c’est après la présidentielle prévue les 28 juillet et 11 août et 60 jours après la mise en place d’un gouvernement qu’il sera question de « l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier les régions du Nord du Mali désignées par certains sous le terme Azawad ; la stratégie de développement intégré des collectivités territoriales du Mali ; la gestion des ressources et richesses nationales ; la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique (DDR) des groupes armés du Nord Mali ». Tout sauf des détails…

 

Jeune Afrique

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16 COMMENTAIRES

  1. vraiment le mali est un état voyou et youyou en même temps comment des bandits peuvent après tout cela et aujourd’hui chercher à demander de lever toutes les sanctions pénales contre eux et puis il y’a des choses qui doivent pas être dans les négociations: Si on négocie la rentrée de l’armée à Kidal et le retour de l’administration ce qui veut dire que Kidal n’est pas un territoire malien et puis vous parlez de cantonnement et désarmement comment désarmer des gens ou on connait ni le nombre ni ou ils se cachent. Un malien m’a dit que les tamasheq ont toujours dis qu’ils sont plus intelligeant et supérieur que les gens de peau noire.

  2. DES MESSAGES D’INTERNAUTES BURKINABE

    14 juin 13:18
    Accord pour accord, non ! Le document passé fait la part belle à la rébellion et cela savamment orchestré par les parrains du MNLA ! Je crois que le Mali a toute la bonne volonté de faire la paix avec la rébellion, étant entendu qu’il est su de tous que le médiateur est en même temps le parrain du MNLA. Le Mali doit, mais un peu de considération pour lui SVP !

    par GM, 14 juin 13:42
    Il va falloir que les autorités burkinabè clarifient les choses. on est entrain d’utiliser abusivement les concepts. En diplomatie, une négociation est différente d’une médiation

  3. mali tina a bolo non bila blakor ya seben foyi la aye ta ka boye….dites a blaise l,assasin de thomas sankara de signer son chifon avec les chiens errants venus de libye….

  4. Bamako est dans son bon droit de refuser de signer n’importe quelle document tordu. Bamako ne signera rien du tout avec le mnla. Bamako doit suivre son opinion publique, un point c’est tout.

  5. Nous sommes notre propre mal à force de nous coucher…. La Vie appartient à ceux qui croient et non à ceux qui désespèrent. Si nous estimons que Kidal est déjà perdue, redessinons alors la carte du Mali. Si elle n’est pas perdue dans nos têtes et nos cœurs, DEBOUT, MALIENNES et MALIENS ! APRES LE 1er JUILLET ET SES CASQUES BLEUS, CE SERA TROP TARD. Les arbitres viendront jouer au ballon et le match sera truqué. De faux penalties pulluleront sur le terrain. Contre nos quelques défenseurs rescapés, l’arbitre même sifflera la faute imaginaire. Kidal sera un lointain souvenir. Modibo Keita pleurera une seconde fois. Soundjata et Sonni Ali Ber nous maudiront de voir leurs noms mêler à cette affaire d’héritiers imposteurs et indignes de leurs noms, leurs cœurs et leurs âmes ! Oui, si l’Histoire doit se faire, personne ne viendra l’écrire et la faire à la place des Maliens, eux qui, avant le reste de l’Afrique ont inauguré le Cycle des printemps révolutionnaires… en 1991. Y.T.(Reporteur)

    • J’aimerais un jour voir nous les Soninkes prendre des armes pour exprimer notre ras le bol d’etre oblige de souffrir le froid de France et d’ailleurs, les brimades et les racismes a travers le monde pour faire vivre nos parents au pays, ou nous le Dogons nous revolter au lieu d’etre « deporte » vers des regions «clementes ». J’aimerais voir nous les Songrhais formenter une rebellion parce qu’on vit les meme conditions que ceux qui obtiennent TOUT depuis des decenies. J’aimerais voir un jour nous les bozos et somonos faire greve parce que le fleuve est entrain de s’assecher.J’aimerais aussi voir nous les tamasheqs noirs (bellah) prendre les armes pour nous affranchir des conditions d’esclave, de nos « cousins blancs ».
      J’aimerais enfin voir nous de la majorite tamasheqs stigmatises, servant de pion entre la mauvaise graine de nous et un Etat laxiste, crier notre douleur, indignation et dire merde d’etre les laisser pour compte au Mali ou il faut avoir des armes pour etre considere

  6. les resortissent de kayes le region le pluis grand nous aussi ont va prandre les armee ont va partager le mali en milli morceaux.

    • konare aw ka sabali note awm jitumukaw ban yereta fana….les etats uns du jitumu.. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • @konare
      La region de Kayes n’est ni la plus grande region du Mali, ni la region la plus peuplee du Mali. Renseignez-vous un peu au moins.

      Quelle honte!!!

  7. tu sait cette problemes de kidal s il vous plait acauger de dieux donne le feu vert pour nous soldat pandent 5heurs .les pomblemes de kidal ont n enparlons plus.sinon sa sera jamain finir d ici 2020 un poingniers d hommes entre de nous manipliers et manipliers communeaute internationale cette guerre se pas une guerre de couleur.et maitenent vous parler que touareg ou noire se de cineman.que vous entre de tourne aux buruna fasso.il faut calcules d abard le mali ils ont finances combien d argent de 1963 en 2003 rien que cette somme parceque il ne veux pas travailles .

  8. s il vous plait blaise. met burukina a la place du mali .tu sai que cette accord la meme .burukina va. avoire des problemes a pres cette accord .tu verat.

  9. tout sauf des détails: la communauté international doit savoir que pendant 20 ans le Mali a fait des accords avec ses narcotrafiquants et ce n’est pas ses accords sans détails qui nous(maliens)rassurent.
    ils ont une capacité extraordinaire d’interpréter tout en leur faveur et dans le sens qui les arrangent si les autorite signe sa il declache la guerre civile ici au mali. 😉 😉 😉

  10. tout sauf des détails: la communauté international doit savoir que pendant 20 ans le Mali a fait des accords avec ses narcotrafiquants et ce n’est pas ses accords sans détails qui nous(maliens)rassurent.
    ils ont une capacité extraordinaire d’interpréter tout en leur faveur et dans le sens qui les arrangent si les autorite signe sa il declache la guerre civile ici au mali.

  11. défaut de visilence ouvre la porte au malheur.le gouvernement malien le peuple du mali dans son ensemble doivent rejeter en bloc les points suivent: le cantonnement des groupes rebelles,le non poursuite des chefs rebelles qui font l’objet d’un mandat d’arrêt international ainsi que la dénomination du nom azawad,bref la dissolution de MNLA.face aux lobits du MNLA soutenu par L’arabie Saoudite le Qatar la Suisse et entre autres; L’Armée Malienne doit rentrer dans Kidal sans perdre du temps, la tergiversation des discussions stériles à ouagadougou ne font que donner du temps aux rebelles de renforcer leurs positions du côté de la frontière du niger , renfort venant de la lybie par le grand désert de L’Aïr, la joinction des Touaregs du Mali, Niger, Lybie et algerie est un danger immédiat pour le Mali et l’ensemble de la sous région.les faux offices médiation de Baise Compaoré ne sont que mascarade de se maintenir éternelement au pouvoir

  12. tout sauf des détails: la communauté international doit savoir que pendant 20 ans le Mali a fait des accords avec ses narcotrafiquants et ce n’est pas ses accords sans détails qui nous(maliens)rassurent.
    ils ont une capacité extraordinaire d’interpréter tout en leur faveur et dans le sens qui les arrangent.

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