La problématique de l’insécurité routière est une préoccupation majeure des nouvelles autorités et un des volets prioritaires du projet de société du président de la République. C’est pourquoi, le port du casque et du permis de conduire obligatoires pour les motocyclistes, constituent des points saillants de la mise en œuvre du processus de fluidité de la circulation routière dans le district de Bamako. Ce processus faut- il le rappeler est initié par le département de la sécurité intérieure. La prise de ces mesures d’urgence, suscite de véritables débats par rapport à sa faisabilité et à son application.
Il y a lieu de s’interroger sur l’impact de la campagne de sensibilisation et d’information lancée par les autorités politiques pour une meilleure adhésion des usagers au principe. Ce qui est sûr, c’est que l’application stricte de ces normes, promet des empoignades et échauffourées entre agents de l’ordre et les usagers de la route. Pour la simple raison que beaucoup pense que le moment est inapproprié.
Face à des défaillances notoires en ce qui concerne la gestion de la circulation routière, il faut des préalables. En ce sens que les pouvoirs publics semblent aller vite en besogne. Il appartient d’abord à l’Etat de s’assumer en construisant des voies appropriées pour les motocyclistes et améliorer l’état des anciens trajets. Tout le monde connaît aujourd’hui l’état défectueux de nos routes principales, singulièrement celles des motocyclistes.
L’autre facteur essentiel est la problématique de la gestion et de la réglementation de la circulation routière par les agents de sécurité. Il est évident que tant que des mesures répressives ne sont pas envisagées pour sanctionner toutes les formes de fraudes et de corruption qui s’effectuent dans ce domaine, on ne pourrait s’attendre à un résultat probant. Le port de casque seul ne suffit pas. Dans ce contexte, il est donc difficile d’imposer aux populations une certaine décision dont l’application nécessite une profonde réflexion et une prudence totale. Les gens estiment que le gouvernement devrait faire face à l’essentiel notamment la cherté de la vie, l’éducation, l’autosuffisance alimentaire et surtout la situation de Kidal.
Jean GOÏTA
“Il appartient D’A.B.O.R.D à l’Etat de s’assumer en construisant des voies appropriées pour les motocyclistes et améliorer l’état des anciens trajets. Tout le monde connaît aujourd’hui l’état défectueux de nos routes principales, singulièrement celles des motocyclistes”
Ce D’ABORD est d’une … stupidité impressionnante!
Avant d’attendre des années que l’état puisse faire des voies cyclables sûres et en bon état, il me semble que l’urgence IMMEDIATE est justement de réduire D’ABORD ET AVANT TOUT le nombre de décès en imposant le port du casque! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Au lieu de songe au chômage des jeunes ou l’éducation vous pensez uniquemennt vos testicules!!! on doit les castres comme ça vous allez pense au pauvre citoyens..
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