Il a pour nom : Soungalo Koné. Selon les 1ères infos, ce sont au moins six hommes armés qui ont procédé à son enlèvement. C’était le vendredi 17 novembre, aux environs de 20 heures. Après avoir fait irruption à son domicile, situé au quartier ” Sahel ” à l’Est de la ville, ils auraient brutalisé son épouse avant de partir avec le Magistrat. Dès lors, aucune nouvelle de l’intéressé encore moins des assaillants. C’’est déjà la panique dans l’Administration locale.
Les bandits ou hommes armés viennent encore de porter un sérieux coup à l’Etat malien. En moins de quelques semaines, ils se sont singularisés dans plusieurs localités ; sur l’axe Diafarabé – Dia, c’est le Président de la Haute Cour de Justice, Député élu à Ténenkou, qui avait été la cible d’une embuscade meurtrière.
Lui avait eu de la chance mais six militaires et son chauffeur laissèrent leurs vies. Puis, c’est le Général Ismaël Cissé, Ancien Haut Fonctionnaire du District de Bamako, qui échappa de justesse à un enlèvement dans son village natal, situé à 9Km de Konna.
Entre les deux faits, plusieurs attaques armées avaient été signalées. Notamment à Koro, Niafunké,… puis Gao avec l’assaut contre le Commissariat de police, des embuscades à Ansongo, etc.
Comme si tout cela ne suffisait pas, des hommes armés ont frappé pour la énième fois le Cercle de Niono, région de Ségou, au centre du pays. Cette fois – ci, c’est un symbole fort de l’Etat malien qui fut touché. Car, il s’agit de l’enlèvement du Juge de la localité, en l’occurrence M. Soungalo Koné. Les premières bribes d’informations font état de l’arrivée, sinon de l’intrusion d’au moins six (6) hommes armés dans la ville. C’était aux environs de 19h – 20h. Parait – il que le domicile du Juge est situé au quartier ” Sahel ” à l’Est de la ville, donc un peu à l’abri des regards. Toute chose qui aurait facilité l’opération des assaillants. Après avoir fait irruption chez le Juge, ils n’auraient pas hésité à brutaliser son épouse.
En l’absence de toute défense, de toute autre résistance, ils embarquèrent le Magistrat avant de disparaître dans la nature. L’annonce de cet enlèvement a semé l’émoi dans la profession.
Tout le peuple entier commença à s’interroger sur l’audace des assaillants.
La panique s’est une fois installée dans l’Administration locale. Enseignants, Agents de santé, Administrateurs, tous cherchent maintenant à regagner Bamako, la Capitale.
Depuis vendredi soir, aucune nouvelle de l’otage en robe encore moins de ses ravisseurs. Et pourtant, c’est très sérieux. En plus des régions Nord du pays (Gao), Ménaka, Tombouctou,…), le centre (Mopti), voilà que l’insécurité marque un grand point au cœur,Ségou. Cette insécurité serait- elle alors toujours ” résiduelle ” ? N’y aurait – il pas péril en la demeure ? N’est- il pas grand temps de mesurer toute la gravité de la situation ?
B. Koné