M. Pascal Canfin, ministre français délégué au Développement vient de boucler sa visite au Mali, ce vendredi 14 juin. Officiellement venu parler de l’aide française au Mali. Se prononçant sur la traçabilité des fonds pour éviter leur détournement par des autorités indélicates, il a imaginé une démarche très originale exposée par RFI en ces termes « Pour s’assurer de la traçabilité des 280 millions d’euros d’aide promis par la France au Mali dans les deux années qui viennent, Paris va rendre public, sur Internet, la nature et le montant de chaque projet. Et si l’école ou le forage promis dans tel ou tel village ne sont pas livrés à la date indiquée, les citoyens maliens pourront directement le signaler aux autorités françaises ». Une approche certes originale, mais qui, malheureusement, ne sera d’aucune efficacité parce que ne se fondant pas sur les réalités culturelles maliennes.
Si par extraordinaire je rencontrais M. Canfin quelque part sur cette terre, il n’aurait pas le courage de me tenir ce genre de propos. Alors qu’il ne les tienne surtout pas, simplement du fait de sa position dominante de ministre d’une République assistante.
Soyez juste M. le ministre si vous voulez être rigoureux, conséquent et crédible.
Toute cette corruption a commencé à partir de la révolution démocratique pleine d’espoirs finalement trahis de 1991, soutenue et encadrée par la France. C’est récent, cela fait juste 22 ans. Donc au lieu d’insulter et d’humilier les maliens, faites vos enquêtes M. le ministre, citez-les noms, faites juger les responsables ou encouragez leur jugement. C’est plus juste et c’est plus efficace. Dieu merci ils sont tous vivants.
C’est mieux que de distribuer des téléphones portables à mon peuple pour que ses membres se déchirent et se dénoncent entre eux, comme s’ils n’avaient jamais vu quelque chose. Non ils n’ont jamais rien vu. Ils n’ont jamais pensé devoir voir quoi que ce soit. Ils ne savent même pas de quoi vous parlez. Tout se passait à Bamako et accessoirement à Gao, Tombouctou et Kidal. Eux du Nord ils voyaient, ils en ont profité un peu, mais ils ne savaient pas, ils ne peuvent pas savoir, ils ne se sentent pas concernés. Même si les populations voulaient, ils n’y verraient que du feu. Parce que ceux d’entre les notables qui sont sensés agir localement, reçoivent leurs mallettes à Koulouba et rentrent chez-eux, dans leurs maisons sans lettre de mission. L’Etat leur a juste remis leur part. Un point et c’est tout. C’est une association de malfaiteurs qui se nourrit de l’ignorance et de l’insouciance des populations qui ne demandent jamais rien. Ces populations ne savent même pas qu’ils ont besoin de l’argent dont vous faites allusion. Ils ne savent même pas qu’ils ont des besoins non satisfaits. Ceux qui en sont conscients se remettent au destin et à Dieu. Rien ne peut leur arriver si ce n’est la pauvreté, la maladie et la mort. Des situations normales chez mon peuple qui cohabite depuis toujours avec ces fléaux. Mon peuple ne demande pas autre chose si ce n’est la tranquillité, la paix, le respect. Son éducation codifiée par la civilisation millénaire du Mandé lui a enseigné l’endurance dans la dignité, la résistance à la douleur, l’endurance à toute épreuve, la patience en toute circonstance, le partage du peu et même du rien dont on dispose, la solidarité et l’empathie.
Voilà les valeurs basiques du malien authentique jusque-là présentes partout à l’intérieur du Mali. Si ses dirigeants ont réussi la prouesse de s’enrichir sans cause en accumulant autant de richesses et de biens de toutes sortes en 22 ans de gestion de l’Etat, c’est parce que le peuple ne s’est jamais senti concerné par cela. Il ne peut même pas imaginer qu’un malien puisse être capable de telles dérives.
Eh bien M. le Ministre, le problème du Mali ce n’est pas les maliens, mais leurs dirigeants !
Si vous voulez aider le peuple malien, respectez-le et évitez de l’humilier. Il ne vous dira rien sur les 280 millions d’euros que vous compter investir pour lui, parce qu’il ne se sent pas concerné par les agissements de certains aux antipodes de sa culture. Il ne les reconnaît pas comme ses dirigeants et n’attend rien d’eux. Et ce n’est pas son éducation de vilipender le voleur. Parce que soit il a faim et la communauté a la responsabilité de le nourrir, soit il est auteur d’une déviance morale et la communauté le corrige à sa manière; ce que la démocratie moderne et l’Etat de droit réprouvent. Le peuple travaille avec patience et attend d’avoir ses dirigeants, ceux-là qu’il se sera lui-même choisi, ceux-là avec lesquels il partage les mêmes valeurs.
ABD
L’AFFAIRE KIDAL : n’est pas une question de politique étrangère
Donc M. le ministre des Affaires étrangères, tu ne peux être l’interlocuteur du Mnla. Alors tais-toi ou change de poste ministériel.
Tout ministre du gouvernement qui a le mandat de l’Etat peut traiter de la question de Kidal et du MNLA à l’exception du Ministre des Affaires étrangères dont le simple propos engage la diplomatie malienne et internationalise, par conséquent, le dossier. Si Tiéman est le seul membre du gouvernement à pouvoir gérer ce dossier, alors cela en dit long sur ceux qui dirigent aujourd’hui le Mali. Mais, en attendant, il est impératif de lui confier un autre département ministériel pour que l’Etat ne donne pas l’impression de travailler dans le sens du MNLA qui peut légitimement sauter sur cette occasion pour réaffirmer le caractère non malien de Kidal.
Une confusion de compétences qui offre une brèche au MNLA qui prendrait le ministre des affaires étrangères du Mali comme interlocuteur.
Il urge de bien différencier les questions qui relèvent de la diplomatie et de la politique étrangère des questions, comme Kidal, d’ordre strictement intérieur qui relèvent de l’administration territoriale, de la justice ou de la sécurité intérieur.
Un ministre des affaires étrangères doit se garder de traiter les conflits intérieurs au risque de leur imprimer un cachet inter-national qui risque d’être un argument offert sur un plateau d’argent à l’autre partie. Dans ce domaine particulièrement, la forme est déterminante et renseigne sur bien des enjeux non dévoilés. Sans le cas du Mali, rien ne justifie les sorties intempestives de Tiéman sur la question de Kidal, si ce n’est un goût prononcé pour l’exposition médiatique (une tare pour la diplomatie) ou une stratégie de campagne électorale déguisée (Kidal étant, par sa charge émotionnelle, un sujet intéressant de campagne électorale).
ABD
trop drole …
un ministre français qui donne des leçons a des enfants .
en france y a pas d affaires de fric ou un ex ministre de l intérieur vole des tableaux , pitoyable , touche du fric tous les mois , argent qui appartient a la police , avec un ex président de la république qui a aider tapi ( contre combien ?)a percu de l argent de gadaffi sans parler du grand donneur de lecons qui a menti au fic et aux deputes ( excusez du peu )
alors franchement canfin fai profil bas,et souviens toi de ce que un certain gerard tas dit en pleine reunion en 98 a la cfdt
” tu es arrogant “
http://www.dailymotion.com/video/x8ams7_francafrique-l-envers-de-la-dette-1_news
Peut-être vous connaissez déjà, s’il vous plait si vous avez un peu de temps, jetez un coup d’œil. Quelle cruauté ces hyènes ! Quand le coupable est juge, quoi faire ? Les dirigeants si vous signez ca, vous allez signer votre arrêt de mort !
Ces gens mettent le feu et font les pompiers, même un gamin de 5 ans peut comprendre. On dirait un pays remplis d’idiot.
Tout le monde veut aller au paradis mais personne veut mourir pour y aller, la liberté ne se négocie pas, cela s’arrache !
Alors BLANCHE MERDE T’ES QU’UNE MERDE C’EST FACILE DE VENIR SE LA JOUER ICI !
LE MALI N’A JAMAIS DEMANDE A LA FRANCE D’INTERVENIR, C’EST UNE GROS MENSONGE ! C’EST UNE LANGUAGE PYROMANE !
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