Avec la dernière attaque contre les Famas, endeuillant de nombreuses familles maliennes, l’évocation de Boulékessi sonne désormais comme le glas à l’instar de Gossi, Nampala, Tenenkou, Diabali, Macina et d’autres villes maliennes du sud et du nord. Trop de Maliens meurent de la violence et trop de familles sont endeuillées, du fait de l’insécurité : « Entre le 1er janvier et le 05 mars 2017, 193 personnes ont perdu la vie au cours de 36 attaques armées. Vingt et une (21) de ces 36 attaques ont eu lieu au centre du pays, entraînant la mort de 77 personnes », selon une déclaration du Parena, rendue publique le 8 mars 2017 et signé de son président Tiebilé Dramé. Le parti du bélier blanc s’indigne : « Cela ne saurait continuer » ! Pour le parti, la politique de l’autruche n’a que trop duré et elle a des limites, il est temps de dire la vérité au peuple. « Il faut sortir du déni des réalités. Le Mali n’est pas sur le chemin de la paix ». Il faut regarder les réalités en face. A Gao, à Boulikessi comme à Tombouctou, c’est la souveraineté et l’autorité de l’État qui ont été bafouées par divers groupes armés au moment où les principaux groupes djihadistes qui ensanglantent notre pays ont constitué une importante coalition. Le PARENA invite le président de la République et le Gouvernement à prendre la pleine mesure des dangers qui menacent notre pays et des risques de déliquescence de l’État avec les attaques répétées contre nos forces. Nous publions l’intégralité de cette déclaration.
DÉCLARATION: LE PARENA INVITE LE PRÉSIDENT ET LE GOUVERNEMENT A PRENDRE LA PLEINE MESURE DES RISQUES DE DÉLIQUESCENCE DE L’ÉTAT.
Le PARENA rend un vibrant hommage au Commandant Abdoulaye Diallo et à ses hommes morts pour le Mali à Boulkessi le dimanche 05 mars 2017.
Il présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, à nos FAMAS et à la nation tout entière.
Le PARENA condamne avec fermeté les attaques perpétrées contre le camp de Boulkessi et contre les postes de contrôle des FAMAS à Tombouctou le 05 mars.
Il exprime sa vive inquiétude devant la multiplication des attaques enregistrées depuis une dizaine de jours au nord et au centre du pays.
A Gao, à Boulikessi comme à Tombouctou, c’est la souveraineté et l’autorité de l’État qui ont été bafouées par divers groupes armés au moment où les principaux groupes djihadistes qui ensanglantent notre pays ont constitué une importante coalition.
Le PARENA invite le président de la République et le Gouvernement à prendre la pleine mesure des dangers qui menacent notre pays et des risques de déliquescence de l’État avec les attaques répétées contre nos forces.
Trop de sang coule au Mali. Trop de jeunes FAMAS tombent chaque semaine.
Trop de Maliens meurent de la violence. Trop de familles sont endeuillées. Entre le 1er janvier et le 05 mars 2017, 193 personnes ont perdu la vie au cours de 36 attaques armées. Vingt et une (21) de ces 36 attaques ont eu lieu au centre du pays, entraînant la mort de 77 personnes.
Cela ne saurait continuer. Il faut sortir du déni des réalités. Le Mali n’est pas sur le chemin de la paix. Il faut regarder les réalités en face.
Bamako, le 8 mars 2017
P/Le Comité Directeur
Le Président
Tiébilé Dramé
« Il faut sortir du déni des réalités, le Mali n’est pas sur le chemin de la paix »
HUUUM TIEBLE, TU AS DEJA OUBLIE? IBK EST ATTEINT D’AUTISME.
ET PIRE, IL NE SAIT RIEN, NE VOIT RIEN, N’ENTEND RIEN ET NE VEUT ECOUTER PERSONNE
Tieblen, c’est IBK a Koulouba et c’est KK qui s’occupe des affaires de l’Armee dans l’Assemblee Nationale, et c’est le beau-pere de KK qui est President de l’Assemblee Nationale et qui s’occupe des fesses matin, midi et soir, alors qu’attends-tu de la securite au Mali? Tel pere, tel fils et tel beau-fils.
On vous a compris.
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