Paix et sécurité dans la zone sahélo – saharienne : Les experts à l’œuvre

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Le Centre International des Conférences de Bamako (CICB) a abrité, les 24, 25 et 26 juillet 2014, le colloque international, organisé par le ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication et ses partenaires sur le thème « Quelles constructions politiques dans la zone sahélo-saharienne ? Réflexion sur les pistes de solutions politiques et sécuritaires pour une sortie de crise au Mali et la stabilité de la zone sahélo-saharienne ».

Ces échanges de haut niveau sur la situation sécuritaire au Mali et dans l’espace sahélo-saharien, regroupent des célébrités européennes et africaines de la recherche en sciences sociales et en sciences politiques.

La cérémonie d’ouverture des travaux, présidée par le Premier ministre, Moussa Mara, a mobilisé des personnalités politiques et de la société civile, notamment des membres du gouvernement, des ambassadeurs accrédités au Mali, des leaders d’associations et des universitaires.

L’objectif de ces échanges était de formuler des propositions de solutions argumentées et des recommandations pertinentes pour une sortie de crise durable.

Selon le chef du gouvernement, Moussa Mara, “l’intérêt du Mali à organiser un tel forum de discussions réside dans sa volonté de réunir le maximum de contributions lui permettant d’aller à un accord de paix pérenne. Il s’agit de nourrir la réflexion engagée par notre pays avec des propositions solides qui éclaireront les acteurs publics afin que l’accord en discussion à Alger soit cette fois-ci le dernier”.

Il s’agit aussi selon Moussa Mara, de permettre à notre espace sahélien de se doter de dispositifs sécuritaires plus solides et des mécanismes d’anticipation en vue de circonscrire les éventuels conflits, tant à l’interne qu’à l’externe.

Pour M. Mara, il s’agissait également de formuler des propositions destinées à faire de nos frontières des lieux de convergence, et non des lignes de césure. Dans la liste des autres attentes exprimées par le Premier ministre on retient les esquisses de solutions permettant à nos pays de se doter des mécanismes d’anticipation leur permettant de contenir le radicalisme religieux.

Moussa Mara a également invité les participants à enrichir la réflexion sur le concept de régionalisation que le Mali s’apprête à mettre en chantier. Il faut sur cette question trouver la meilleure formule, celle qui permettrait à la diversité de s’exprimer sans nuire à l’ensemble et qui ferait de l’innovation apportée une force capable de stimuler le changement social.

Le représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert, Jan H. Fahbusch, dira que l’interruption du processus démocratique en mars 2012 nécessite l’intensification des engagements en faveur de l’ancrage de la démocratie au Mali. Mais selon lui, une démocratie vivante n’est possible qu’avec des institutions étatiques légitimes qui correspondent aux besoins des citoyens et qui sont gérées de manière transparente afin de garantir la bonne gouvernance.

 

Adama DAO

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