Paix et sécurité dans les régions nord du Mali : L’obstacle s’appelle MNLA

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MNLA Le Nord du mali Crimée AfricaineLe processus de sortie de crise piétine. Mais, à qui la faute? Certainement pas aux nouvelles autorités qui n’ont eu de cesse de multiplier les signes d’ouverture envers les groupes armés. Mais de ces derniers, quels actes forts peut-on mettre à leur actif dans la voie de l’apaisement ? Rien !

 

Pire encore, de leur part, aucune manœuvre n’est de trop pour provoquer le Mali. Dernière en date, la célébration (à Paris) il y a quelques jours, d’un ridicule “anniversaire de l’indépendance de l’Azawad”. 

Depuis un certain temps, des voix s’élèvent pour critiquer l’immobilisme des nouvelles autorités dans le règlement pacifique de la crise malienne. Mais, la réalité est tout autre.

Conformément à l’Accord de Ouagadougou, principal document d’appui aux différents protagonistes, la partie malienne a, d’ores et déjà, rempli sa part de la convention. Il s’agit des préalables censés ouvrir un cadre propice au dialogue.

Ainsi, à peine installé, le gouvernement malien a exécuté un certain nombre de mesures conformément à l’Accord, censées favoriser la construction d’un cadre apaisé pour les négociations. En plus du respect du cessez-le-feu, le président IBK a relâché des combattants rebelles faits prisonniers par l’Armée malienne et a levé les mandats d’arrêts à l’encontre de leurs chefs, au grand dam de la majorité des maliens. Et, une autre libération de prisonniers rebelles est prévue dans les jours à venir.

Un autre fait qui démontre la bonne foi et la volonté d’ouverture des nouvelles autorités face aux groupes armés, c’est la réhabilitation d’un certain nombre de dirigeants rebelles. En effet, à la faveur des élections législatives, trois d’entre eux sont devenus députés maliens sous les couleurs du parti présidentiel.

Les préalables qui revenaient aux nouvelles autorités maliennes dans le cadre de l’Accord de Ouagadougou ont donc largement été respectés.

Mais, concernant ceux que doivent observer les groupes armés rebelles, les résultats se font attendre. A titre d’exemple, selon l’article 10 de l’Accord de Ouagadougou, « en application du cessez-le-feu, les parties s’engagent à mettre en œuvre le cantonnement des groupes armés sous la supervision et le contrôle de la MISMA/MINUSMA dans des endroits définis conjointement avec la MISMA/MINUSMA ». Sur le terrain, l’application de cette disposition ne se concrétise toujours pas.  En tout cas, pas dans son intégralité. Et, c’est cela que déplore le Mali. Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement pour un règlement pacifique et rapide de la crise, au risque même de faire naître des soulèvements populaires, les groupes armés ainsi que les instances onusiennes trainent les pieds. En réalité, si mutisme il ya, c’est bel et bien du côté de la MINUSMA et surtout des groupe rebelles.

Lors de sa rencontre avec une délégation du Conseil de Sécurité, il ya environ deux mois, le président IBK a rappelé la position du gouvernement malien. La ligne adoptée est « qu’on ne négocie pas avec un groupe armé ». Aucune négociation entre les groupes armés et l’Etat malien ne peut avoir lieu sans l’observation scrupuleuse des préalables qui reviennent à chaque partie.

Aussi, plusieurs fois, le MNLA a foulé à terre, les dispositions de l’Accord de Ouagadougou. Durant la présidentielle, les rebelles touaregs avaient essayé d’empêcher la tenue du scrutin dans la ville de Kidal en enlevant des agents électoraux, en confisquant des matériels et en menant des campagnes de dissuasion envers ceux-là qui voulaient voter.

Peu de temps après la mise en place du gouvernement Ly, une délégation gouvernementale comprenant les ministres de la sécurité, de l’intérieur et de la réconciliation nationale avaient été accueillis à coups de jets de pierres sur la piste d’atterrissage de la ville de Kidal. Plus tard, en novembre 2013, l’avion de l’ex premier Ministre Oumar Tatam Ly n’a pu atterrir sur cette même piste censée être gardées par les troupes de la MINUSMA. A cela, il faut ajouter le boycott du MNLA des différentes rencontres préparatoires aux négociations de paix qui se déroulent à Bamako.

Tout cela accentue la frustration des nouvelles autorités maliennes.

Il est plus que temps que les groupes armés se mettent à niveau. A défaut, IBK devra prendre le taureau par les cornes et adopter une ligne beaucoup plus dure.

 

Ahmed M. Thiam

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. C’est presque du pléonasme! “Il n’est pas mort ce sont les Djerma qui l’ont tué” Bien sûr que le problème c’est le MNNNNNNNNNLLLLLLLAAAAAAA!

  2. [malilink] Nous touaregs maliens!
    Aboubacrine Assadek via malilink.net

    à malilink

    Elmehdi Ag Muphtah
    Philadelphie 20 Avril 2014•
    Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA sachent très clairement, et une bonne fois pour toute, qu’ils négocient avec un groupe armé ayant commis torts et préjudices au Mali et ne représentant aucunement la communauté touarègue encore moins les autres communautés du Nord du Mali! Que l’Etat malien sache une fois pour toute qu’il ne négocie pas avec la communauté Touareg car dans notre très grande majorité nous nous considérons comme maliens et nous ne voulons ni autonomie, ni indépendance et nous n’avons d’autre revendication que celle de tous les maliens qui n’aspirent qu’a la paix et au développement social et économique! Que ceux qui veulent négocier avec le MNLA le fassent en ne mentionnant nulle part la communauté Touarègue car ce serait “faux et usage de faux”! Ce serait associer la très grande majorité des Touareg dans un processus qui ne les concerne pas, tout comme le MNLA les a associé a un conflit qui ne les concerne pas! « Nous, Touareg Maliens »

    Excellence, Monsieur le Président de la République,
    Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres, membres du Gouvernement,
    Excellences, Mesdames et Messieurs Honorables Députés,
    Mesdames et Messieurs les Responsables des organisations et institutions internationales,
    Mesdames et Messieurs les Responsables de l’ONU, de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’Union Européenne et du Parlement Européen,
    Pays frères et amis,

    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, souhaitons par la présente nous exprimer légalement, pacifiquement et démocratiquement afin de nous démarquer clairement du Mouvement National de Libération de l’Azawad qui agit et revendique injustement et sans aucun mandat au nom de tous les Touareg du Mali et ce depuis sa création.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, estimons que nous n’avons pas à prouver notre patriotisme et notre attachement indéfectible à notre pays, le Mali, à ses institutions et à ses valeurs, mais qu’il est de notre devoir de nous dissocier officiellement et publiquement d’un mouvement armé qui a utilisé et utilise encore des moyens violents pour s’exprimer en notre nom, en celui de notre peuple, sans jamais avoir consulté au préalable ses populations, ses leaders traditionnels, ses responsables politiques et religieux, et faisant ainsi fi de toutes les valeurs morales, traditionnelles, coutumières et ancestrales de la société Touareg.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, rappelons que les Touaregs à l’intérieur du Mali, dans les camps des réfugiés et ceux de la Diaspora n’ont aucunement besoin de mouvements islamistes, ni de mouvement pour une libération de l’Azawad pour être représentés.

    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, rappelons que le MNLA: i) n’a jamais disposé d’un mandat légitime de la part des populations Touareg pour parler, agir et revendiquer en leur nom; ii) qu’il a déclaré contre toute logique et contre toute légalité et pratique internationale, l’indépendance d’un Etat que nous ne reconnaissons pas et qui n’a aucune chance d’être reconnu; iii) qu’il n’a jamais pu maîtriser même ses propres éléments qui ont commis en son nom des crimes et actes de vandalisme odieux; iv) qu’il a tissé à un moment donné des relations ambigües et malsaines avec les milieux extrémistes islamistes et terroristes. Compte tenu de tout cela, il s’est lui même disqualifié et doit se mettre au banc de la société.

    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, avons toujours eu et avons encore aujourd’hui des respectables et respectueux chefs coutumiers traditionnels, des leaders religieux modérés et pacifiques, des élus, des intellectuels, des universitaires, des artistes de renommée mondiale, ainsi que des associations de jeunes et de femmes qui ne sont affiliés à aucun mouvement et qui sont largement représentatifs de la très grande majorité des Touareg du Mali.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, ne saurons donc accepter d’être représentés, ni aujourd’hui, ni demain, par des interlocuteurs usant de méthodes violentes, anti-démocratiques et illégales comme mode d’expression. Nous rejetons donc toute revendication d’indépendance et d’autonomie exprimée par quelque mouvement et quelque groupe que ce soit au nom des Touareg du Mali.
    On ne peut pas dénoncer l’arbitraire et la violence et y répondre par l’arbitraire et la violence!

    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, rappelons que nous sommes un peuple pacifique qui n’a qu’une seule aspiration: celle de la paix, de la cohésion sociale, du respect des religions et des libertés, et du développement économique et social dans les régions du nord du Mali et pour toutes les ethnies qui y vivent et y cohabitent pacifiquement et fraternellement depuis des millénaires. Nous avons été, nous sommes, et nous demeurerons des maliens à part entière.

    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, souhaitons porter à la connaissance de toutes et de tous que la quasi-totalité des Touareg qui se sont réfugiés hors du Mali n’avaient et n’ont d’autres revendications que celles légitimes des autres maliens du nord c’est à dire avoir les mêmes chances dans l’accès à la prise de décision et au développement. Ces populations réfugiées n’ont eu à un moment donné d’autre choix que de se réfugier et mettre leur famille à l’abri par simple et unique crainte pour leur sécurité et ils sont prêts à revenir dès que celle-ci leur sera garantie.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, lançons un appel à tous les patriotes sincères, afin qu’ils s’impliquent pour sauver le Mali, la terre de nos ancêtres nomades et sédentaires.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, demandons aux partis politiques de mettre l’intérêt supérieur de la nation au dessus des querelles politiciennes et d’œuvrer à l’édification d’un Mali pluriel, uni et solidaire.
    Nous, Touareg maliens, vieux et jeunes, nomades et sédentaires, réfugiés et déplacés, rappelons à notre armée nationale qu’il est de son devoir de répondre à l’esprit républicain en assurant la vie et les biens de toutes et de tous aussi bien au Nord qu’au Sud.
    Compte tenu de ces faits et par conséquent, nous souhaitons par la présente :
    • Demander au gouvernement, aux organisations et institutions internationales, aux pays amis et frères, de considérer que le MNLA ne représente pas les Touaregs du Mali.
    • Rappeler que nous avons toujours cohabité pacifiquement et fraternellement avec l’ensemble des populations du nord ainsi que celles du sud du Mali et que nous avons toujours eu des systèmes propres de règlements de différends inhérents à toute société.
    • Nous élever contre tout amalgame et tout acte de violence et de vandalisme contre les populations civiles innocentes et leur affirmer notre soutien et notre solidarité.
    • Rappeler que nous faisons confiance aux Institutions de la République pour mener toute action visant à ramener la paix dans l’unité nationale.
    • Demander à la justice de ce pays que toute la vérité soit faite et publiquement connue sur les actes de violence et de vandalisme commis contre les populations innocentes au Nord comme au Sud du Mali, afin d’ouvrir la voie à une vraie réconciliation et au pardon.
    • Enfin, réitérer notre confiance en nos élus, nos dirigeants et à tous les amis du Mali qui, nous l’espérons, sauront prendre d’urgence les mesures nécessaires face à cette situation.

    Vive le Mali!

    • Les commentaires de malilink
      [email protected]

      à sambitoure, Mohamed, Cherif, Chouaibou, Aboubacrine, malilink

      Voilà un message clair et net que Monsieur Sambi Touré doit porter sous les yeux et aux oreilles de IBK.

      La réconciliation ne concerne pas ceux qui vadrouillent à travers le monde: elle concerne ceux qui sont sur place; ceux qui aiment la paix afin que le développement économique et social soit une trajectoire constante, Avec ces hauts et ses bas, mais sûrement vers l’ avant. Il faut la dissocier du cantonnement et du désarment des malfrats.

      Il faut imposer la paix (cantonnement et désarmement) au détriment de la poignée des dirigeants du MNLA, à l’aide de Serval (je ne le dis sciemment), de la MINUSMA (structure de l’ONU) et de l’AMA. Il faut qu’IBK et le Gouvernement passent définitivement à l’offensive communicative. Ici, sur Malilink et ailleurs, les munitions argumentatives leurs a été livrées à suffisance.

      Alors en avant !!!

      Bien cordialement
      M. Diagayété

  3. L’ennemie de la paix est la France de Sarkosy et de François Holande. Chers compatriote la France dans la quête de traquer les islamistes sans l’armée Malienne a constituée un groupe de bandits en leurs fournissants des armes et en leurs instruisant de parler au nom du NMLA. Cette manipulation est pour but seul de défendre les intérêts de la cette modiste nation sur notre Pays. Le peuple Mali dans la recherche de la paix doit faire la guerre si le MNLA n’était pas prêt à respecter les accordes de la communauté internationale signé à Ouagadougou Le président IBK dans la quête du pouvoir à fait savoir au peuple Malien qu’il était le seul a pouvoir résoudre le problème de Kidal une déception totale. Chers compatriotes il est temps que nous nous redressons en un seul homme pour défendre notre pays dans sa souverenite qui est menacé par la France a cause de ses intérêts égoïstes. Vive le Mali a bat la France. Plus tôt la mort que la honte. Malien bolodekele TEE beleta En la wuli. 😈 😈 😉

  4. Plus de négociations avec mnla il faut utiliser la force mais comme les gens de mnla savent qu ils ont à faire avec des irresponsable à la tête du mali n ont pas peur des dirigeants maliens corrompu même les réunion que les membres mnla font à Paris si le peuple malien savent qu ils ont des dirigeant patriote nous les maliens résident en France ont allé perturbé le rassemblement et les réunions de mnla à Paris car on est plus nombres mali appartient à tout ses enfants la prochaine réunion de mnla à Paris ont les attendra les pied ferme on ne compte plus sur les politique mais sur nous même trop ses trop

  5. LE JOUR OU NOUS POPULATION DU NORD DESCENDRONS A KIDAL POUR BOTTER TOUS CES SOIT DISANT REBELLES ,AVEC LEUR BILAL AG CHERIF ,C,EST CET JOUR LA FRANCE SAURA QUE NOUS SOMMES MALIEN ,UN GENOCIDE SE PREPARE SI IBK N,ENVOIT PAS NOS SOLDAT DESARMER LES FENEANTS DU MNLA ,LE PEUPLE MALIENS ,NOUS LE FERONT,JE SUIS DE KIDAL ET MALIEN….. 👿 👿 👿 👿 👿 LA FRANCE VEUT QUE LE NORD SOIT COMME LE RWANDA POUR LE COMPRENDRE ? QUI REPRESENTE LE MNLA ?PAS NOUS LES TOUAREGS ET MOINS KIDAL,LE JOUR OU GAO ET TOMBOUCTOU EN PLUS CEUX DE KIDAL BOTTERONS LE MNLA JUSQU,AU DERNIER ADERANT ILS SAURONT QUE NOUS SOMMES FIERT DE NOTRE MALI,ET PERSONNE NE POURA CONTRE ,ILS (MNLA) ONT TUER LE MAIRE DE AGUELHOC APRES AVOIR TUER SONT FRERE MILITAIRE…..VOUS PENSER QUE NOUS ALLONS OUBLIER CA ?VOUS RIGOLER 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    • Je sus tout a fait d’accord avec vous cela fait combien d’années qu’on négocie avec ces bandits voleurs qui veulent uniquement tout avoir par les armes mais pas a la sueur de leur front .
      Bon courage jeunes du mali car l’avenir tout pays passe par sa jeunesse.
      IRKOY MA MALI FABA.

  6. Paix et sécurité dans les régions nord du Mali : L’obstacle s’appelle MNLA…et la soi-disante communauté internationale…

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