Depuis l’arrivée du Dr Boubou Cissé à la primature, les observateurs avisés affirment sans sourciller que les lignes commencent à bouger au Centre du pays. Ils appuient leurs propos par l’accalmie qui règne dans le centre due au déploiement de l’armée et aux différentes visites effectuées par le PM, deux du genre qui se sont révélé toutes payantes. En réalité, il s‘avère que le Pm s’appuie sur des interlocuteurs, fils du terroir pour sensibiliser les populations sur la nécessité d’aller vers la paix. C’est ainsi que les noms de l’industriel Seydou Nantoumé, PDG de « Toguna S.A » et de l’ex DG de la BMs S.A sont cités. Si les actions du premiers sont saluées, le second semble être confronté à des résistances, voire une levée de boucliers au sein de sa communauté.
Fils du pays Dogon, Dogon pur-sang, l’enfant de la région de Mopti, en accompagnant le PM dans sa récente visite dans la région de Mopti, savait qu’il pouvait apporter sa modeste contribution à l’avènement de la paix dans cette région du centre du pays en proie à des attaques très meurtrières opposants les communautés Peulhs et Dogons et des Dozos.
Homme d’affaires certes, mais l’homme selon nos informations, a mis de côté cet habit, pour aller parler à ses frères Peulhs et Dogons en compagnie de Babaly Bah, ex DG de la BMS.
Connu pour sa modestie, avec l’arrivée du Dr Boubou Cissé, à la primature, il a sollicité Seydou Nantoumé, pour ses qualités d’homme calme mais efficace puisqu’écouter par les siens. Selon nos radars, si du côté des dogons, la méthode Nantoumé se révèle payante, du côté des Peulhs, des divisions se font voir. D’ailleurs, certains ne comprennent pas la nomination de Babaly Bah à la primature malgré tous les efforts consentis. Mieux, la montée en force de l’ancien Dg de la BMS S.A pour sensibiliser ses frères n’est pas bien appréciée par certains qui pensent qu’il n’est pas bien indiquée par rapport à eux.
Là où le bât blesse, indiquent nos radars, certains cadres Peulhs et non les moindres sont accusés à tort ou à raison, de profiter de cette crise, voire l’enveniment pour des raisons inavouées. Des agissements qui compliqueraient les efforts du gouvernement et de certaines bonnes volontés dont des hommes et des femmes de cette communauté Peulh connus pour leur bonne moralité et leur engagement sincère pour l’avènement d’une paix véritable au centre du pays.
En attendant, Seydou Nantoumé poursuit ses consultations avec ses frères qui lui sont bien reconnaissants.
Selon nos radars, l’implication de ce fils du terroir dogon avec tout ce qu’il n’a cessé d’apporter comme aide aux populations, a permis la diminution drastique des attaques meurtrières au centre. En tout cas, celles qui opposaient les deux communautés. Qu’il s’agisse de la milice dogon «Dana Ambassagou» ou Peulh, de nos jours, la récente visite du PM en compagnie de Seydou Nantoumé et de Babaly Bah, a permis l’accalmie et du coup, des populations ont commencé à regagner leurs villages. Selon nos informations, l’implication de l’industriel Nantoumé, a donné beaucoup d’espoir pour un arrêt total des hostilités.
Seulement dans le camp de la communauté Peulh, des divisions existeraient et qui risqueraient de saper les efforts de Babaly Bah, qui vient d’être désigné Conseiller spécial du PM. Un acte qui n’a pas, semble-t-il été bien apprécié.
L’espoir est permis, entend-t-on dire dans le but de baisser le climat devenu lourd à travers certains cadres Peulhs (hommes et femmes rarissimes) pour convaincre des caciques qui ne veulent pas laisser les armes. Il faut signaler que dans cette crise, selon nos radars, certains et non les moindres, vivent de cette situation qu’ils ne veulent pas voir se régler de sitôt.
En attendant, les appréciations et félicitations vont à l’endroit de Seydou Nantoumé, qui est aujourd’hui beaucoup sollicité. « Il faut reconnaître que c’est un patriote, discret et pragmatique puisqu’il investit son propre argent quand il s‘agit de la paix au Mali, cela sans crier gars. Généreux, humble et efficace», nous confie un observateur avisé qui connait l’homme, qui est dit-il, « toujours disponible pour son pays ».
DICKO