Pour camper le décor, Ambroise Dakouo, dans ses propos introductifs, a mis l’accent sur le but et les résultats recherchés au cours de l’atelier. Ce qui poussera Badié Hima a déclaré que les pays africains doivent se donner la main pour renforcer le rempart contre la mauvaise gouvernance qui est aujourd’hui la source de l’insécurité. Pour y faire face, il dira que la consolidation entre les ministères en charge de la sécurité et les organisations de la société civile doit être une véritable réalité afin de relever les défis.
Le président de l’ARGA-Mali, Ousmane Sy, a indiqué que la question de la sécurité est fortement et étroitement liée à la bonne gouvernance. L’insécurité qui règne dans les pays africains, à l’en croire, trouve sa source dans la mauvaise gouvernance. Donc il faut une réflexion profonde pour relever les défis.
Le général Ibrahima Diallo du département de la sécurité, dans son allocution d’ouverture, a souligné que le problème de la sécurité est très crucial aujourd’hui. Selon lui, ce caucus-experts permettra aux experts de soulever les sujets importants pour trouver ensemble une conclusion concrète au profil des autorités à la gestion.
Notons que les communications qui ont émaillé l’atelier portent sur le cadre règlementaire et législatif de la sécurité au niveau des collectivités locales au Mali (code des collectivités locales et accord pour la paix), et la problématique de la recevabilité institutionnelle et administrative des productions en matière de sécurité au Mali, exposées successivement par HarberMaïga de l’assemblée des municipalités du Mali, et Ambroise Dakouo de l’Arga-Mali.
Seydou Karamoko Koné