Hier lundi 15 janvier, les ministres de la défense des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) et de la France étaient en conclave à Paris. L’objectif est de « mobiliser les partenaires pour l’accélération de la mise en œuvre de la force conjointe du G5 Sahel.
« Un mois après le sommet de La Celle-Saint-Cloud qui a réuni les présidents sahéliens et Emmanuel Macron, ainsi que les principales organisations internationales, notamment l’Union européenne, l’Union africaine et l’ONU, il s’agit de stimuler une «montée en puissance». «Il y a eu des avancées, mais ce n’est pas encore suffisant. Il faut un coup d’accélérateur», explique-t-on au ministère de la Défense.
Emmanuel Macron appelle en effet à des «actions concrètes» rapides. », rapporte le journal le Figaro qui ajoute que cette réunion de lundi mettra à plat «les conditions opérationnelles à réunir» pour que les hommes du G5 soient actifs comme prévu au printemps. « Un calendrier précis pour la pleine capacité» doit être établi avec le chef d’état-major de la force, le général malien Didier Dacko, qui sera présent. Les efforts doivent d’abord porter sur le «fuseau centre», la région qui couvre les frontières du Niger, du Mali et du Burkina Faso, où les djihadistes sont extrêmement présents depuis plus d’un an.